Cité Radieuse Le Corbusier, Patrimoine Mondial de l’Unesco
Le Corbusier, 13008 Marseille
L’unité d’habitation de Marseille, connue sous le nom de « Cité radieuse » mais que certains Marseillais nomment familièrement « La Maison du fada », est une résidence édifiée entre 1947 et 1952 par l’architecte Le Corbusier. Bâtie sous forme de barre sur pilotis (en forme de piétements évasés à l’aspect brutaliste) elle tente de concrétiser une nouvelle forme de cité, un « village vertical » appelé « Unité d’habitation ». Après dix ans de mobilisation et deux échecs, la cité radieuse a fait son entrée en 2016 au patrimoine mondial de l’Unesco.
La résidence compte 337 appartements de 23 types différents séparés par des « rues intérieures » (l’appartement « type » est en duplex) et d’un hôtel de 21 chambres. Un grave incendie a eu lieu à la Cité Radieuse le 9 février 2012. En juin 2013 le gymnase sur le toit est reconverti en lieu d’exposition par le designer français Ora-ïto qui y installe une fondation artistique le MaMo (Marseille Modulor). Le site est inscrit, avec seize autres œuvres architecturales de Le Corbusier, sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2016. L’œuvre de l’architecte franco-suisse était l’une des deux candidatures présentées par la France, avec les volcans d’Auvergne. Les réalisations de Le Corbusier avaient déjà été présentées en 2009 et 2011, sans succès. Il aura fallut dix ans de mobilisation…mais cependant en 2019 la presse évoquait que le nouveau plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) de la métropole Aix-Marseille envisageait la possibilité de constructions autour de la Cité radieuse. Ce qui pourrait entraîner sa désinscription.
Histoire
Sortie de la Seconde Guerre mondiale, la France a besoin de se reconstruire. À cette époque le manque de logements sociaux est un problème auquel il faut apporter rapidement une solution. C’est dans ce contexte que l’État français passe commande à Le Corbusier : la construction d’une unité d’habitation à Marseille. Il lui demande alors de « montrer un nouvel art de bâtir qui transforme le mode d’habitat ». Ainsi, Eugène Claudius-Petit, Ministre de la reconstruction, affirme que Le Corbusier « apporte une solution nouvelle à ce problème du logement et transforme l’habitat en un véritable service public » à Marseille. La Cité radieuse est finalement inaugurée en 1952, après cinq ans de travaux, malgré de nombreuses critiques politiques et architecturales (ce « cube de béton » reste encore aujourd’hui critiqué). L’innovation que représentait cette construction a notamment eu pour conséquence de la voir affublée du surnom « la maison du fada » par certains habitants de Marseille car ils trouvaient que ce bâtiment n’était pas normal.
Aujourd’hui classée Monument historique par arrêté du 12 octobre 1995, la Cité radieuse, immeuble expérimental dès son origine, est de plus en plus visitée par des touristes (notamment japonais qui en sont fans) et ses logements exercent un nouvel attrait auprès d’une population de cadres et de professions intellectuelles.
Principe architectural

MaMo sur le toit terrasse
Le Corbusier définit le logis comme le contenant « d’une famille ». Ce contenant peut être inséré non pas dans un immeuble traditionnel mais dans une « ossature portante », conçue comme une structure d’accueil. Le Corbusier va définir une cellule de base. Elle va donner naissance à un ensemble de deux cellules orientées Est/Ouest et imbriquées autour d’une rue intérieure. Il aboutit ainsi à un système d’étage courant qui s’organise sur trois niveaux. Entre les cellules de chaque côté du bâtiment se trouvent de larges couloirs. Ils sont conçus comme un espace de circulation et de rencontre entre les habitants. Au dernier étage, un couloir plus grand encore, le déambulatoire, fait face à la mer. Comme les autres unités d’habitation de Le Corbusier, la Cité radieuse de Marseille est conçue sur le principe du Modulor, système de mesures lié à la morphologie humaine basé sur le nombre d’or et la suite de Fibonacci, calculé par le quotient de sa taille (1m83) par la hauteur de son nombril (1m13) qui de 1,619, soit le nombre d’or au millième près. Celui-ci est d’ailleurs illustré par une empreinte sur le béton à la base de l’immeuble ainsi que sur un petit vitrail.
Une reconstitution à l’échelle 1 de l’unité d’habitation est visitable à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Cet appartement a été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec 16 lycées d’enseignement technique et professionnel d’Île-de-France.
Réalisation
Pour la réalisation de cet immeuble de grande hauteur (IGH), Le Corbusier crée l’Atelier des Bâtisseurs (AtBat), qui regroupe des architectes et des ingénieurs, dirigé par l’ingénieur d’origine russe Vladimir Bodiansky. Les architectes André Wogenscky, Georges Candilis et Jacques Masson collaborent au chantier au sein de cette structure. Le bâtiment fait 137 mètres de long, 56 mètres de haut et 24 mètres de large. L’ensemble est situé au no 280 du boulevard Michelet de Marseille, cette barre est l’une des cinq unités d’habitation construites par Le Corbusier au cours de sa carrière. À la différence des quatre autres, essentiellement composées de logements, elle comprend également au niveau de sa rue centrale des bureaux et divers services commerciaux : pâtisserie, hôtel, restaurant gastronomique, crèche, librairie spécialisée, etc. Le toit-terrasse de l’unité, libre d’accès au public, est occupé par des équipements publics : la cour de récréation de l’école maternelle, une piste d’athlétisme, une petite piscine pour enfants et un auditorium en plein air.
Ces services accessibles au public toute l’année sont la parfaite illustration du “Village vertical” voulue par Le Corbusier.
Monument historique et patrimoine mondial
Les protections au titre des monuments historiques ont déjà concrétisé l’intérêt architectural qu’on lui porte :
La Cité Radieuse de Marseille a été construite de 1947 à 1952 et inscrite le 26 octobre 1964, du vivant de l’architecte, puis classée en 1986 et 1995
Les façades ; la terrasse et ses aménagements ; l’ensemble du portique et l’espace qu’il abrite ; à l’intérieur, les parties communes suivantes : le hall d’entrée, les espaces de circulation avec équipements (ascenseurs exceptés) , l’appartement destiné à la visite ont fait l’objet d’un classement par arrêté du 20 juin 1986,
L’appartement no 50, y compris l’ensemble des éléments conçus pour la cuisine, ont été classés par arrêté du 12 octobre 1995.
L’Article L612-1, modifié par la LOI n°2016-925 du 7 juillet 2016 – art. 74 précise que pour assurer la protection du bien, une zone, dite ” zone tampon “, incluant son environnement immédiat, les perspectives visuelles importantes et d’autres aires ou attributs ayant un rôle fonctionnel important en tant que soutien apporté au bien et à sa protection est, sauf s’il est justifié qu’elle n’est pas nécessaire, délimitée autour de celui-ci en concertation avec les collectivités territoriales concernées puis arrêtée par l’autorité administrative.
L’immeuble a par ailleurs bénéficié du Label « Patrimoine du XXe siècle ». En mars 2019 des craintes se sont exprimées sur le risque de constructions qui auraient un impact sur la vue de ce bâtiment classé par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Suite aux nombreuses interventions qui se sont exprimées à l’occasion de l’enquête publique sur le PLUi et particulièrement à propos du périmètre Michelet – Corbusier – Brasilia, Yves Moraine a adressé un courrier à ses concitoyens le 12 mars 2019 pour faire le point sur l’Orientation d’aménagement et de programmation (OAP) sur ce périmètre en indiquant que “celle-ci aboutirait à réduire de moitié environ la constructibilité et augmenter les espaces verts en particulier en pleine terre, en confirmant que si l’évaluation de l’UNESCO identifiait un problème qui dans le PLUi conduirait à remettre en cause le classement de l’immeuble Le Corbusier au patrimoine de l’organisation, il demanderait, avec le soutien du Maire de Marseille et de la Présidente de la Métropole, la suppression de l’élément posant problème afin d’éliminer tout risque de déclassement au patrimoine mondial”.
Les conditions de restauration des façades
La restauration des façades de la « Cité radieuse » a contribué à faire évoluer les connaissances techniques et scientifiques en matière de restauration des ouvrages et immeubles ayant utilisé le béton et le béton armé. La protection des monuments historiques intéresse en effet des immeubles récents pour lesquels l’utilisation du béton pose des problèmes délicats, tels les désordres auxquels il a fallu remédier lors de la restauration de la « Cité Radieuse » dont on a célébré le cinquantenaire de la construction en 2002. Le projet de restauration met en œuvre les principes et techniques de restauration de ce matériau contemporain au moyen de résine époxydique (colles époxyde, polyépoxyde). Les techniques de réhabilitation ne cessent de s’adapter aux besoins très divers que présentent les chantiers en fonction de leurs objectifs : restitution de l’origine voire reconstruction partielle de bâtiments anciens, changements d’utilisation parfois inattendus ou encore mises aux normes ; sans oublier les traitements de problèmes à conséquences pathologiques sur les habitants comme celui du saturnisme.
SOURCES Wikipédia Cité Radieuse de Marseille
PHOTOS Dominique Milherou tourisme-marseille.com & Cartes postales anciennes
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et sont mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution
- Ancien Siège de la Compagnie Paquet par Jean Rozan, 1938
- 90, boulevard des Dames 13002 Marseille
- Comex, 1962, Bassin d’Essais et le Grand Bleu
- 36 Boulevard des Océans, 13009 Marseille
- Hall Castel, Aérogare de l’Arbois, 1958
- 16 Rue Antoine Zattara, 13003 Marseille
- 77-81 Rue du Docteur Fiolle, 1929, par Henri Squitieri
- 77-81 Rue du Docteur Fiolle, 13006 Marseille
- Le Barbusse 1937, Grand Central, nouveau siège de La Provence 2024
- 19 Rue Henri Barbusse, 13001 Marseille
- Le Brasilia de Fernand Boukobza, 1967
- 21 Boulevard Barral, 13008 Marseille
- Magasin Biétron, M Factory, Bourbon & Le Pasteur Donald Caskie
- 50 Rue de Forbin, 13002 Marseille
- La Casa Delauze, la Maison sur Pilotis d’Henri Delauze, 1981
- Boulevard Charles Livon 13007 Marseille
- Imprimerie Nouvelle de Marseille, 1928
- 120 rue Sainte, 13006 Marseille
- Villa Egger, 1955, dernière demeure du discret Architecte René Egger
- Avenue Général Grossetti, 13007 Marseille
- Le Lacydon par Jean-Louis Sourdeau, 1939
- 28-28A, quai de Rive Neuve 13007 Marseille
- Ancienne prud’homie & le 1-19 Avenue de Saint-Jean, 1950
- 1-19 Avenue de Saint-Jean, 13002 Marseille
- Ancienne école communale de la Montée Saint Esprit, 1938
- 5 Montée du Saint-esprit, 13002 Marseille
- 13-15 rue Caisserie par Gaston Gastel, 1952
- 13-15 rue Caisserie, 13002 Marseille
- Tour Bel Horizon, par Dunoyer de Segonzac 1956
- 2 bis place Dunoyer de Segonzac, 13003 Marseille
- Cité Ouvrière Pavillon et Les Aciéries du Nord
- 15 Boulevard Schloesing, 13010 Marseille
- Hôtel des Douanes de Marseille par Castel, 1935
- 48 Avenue Robert Schuman, 13002 Marseille
- 73 Bd Camille Flammarion par Jean Rozan, 1937
- 73 Bd Camille Flammarion, 13004 Marseille
- Ensemble La Tourette par Egger & Pouillon, 1953
- Square Protis, 13002 Marseille
- Immeubles Jean Crozet, 14-38 rue Henri Tassot, 1956
- 14-38 Rue Henri Tassot, 13002 Marseille
- 25-27 rue Caisserie par Gaston Gastel, 1952
- 25-27 rue Caisserie, 13002 Marseille
- Le Building Canebière, sur les Cendres des Nouvelles Galeries, 1952
- 73-75 La Canebière 13001 Marseille
- 118-120 Boulevard de la Libération, art déco et fresque antique
- 118-120 Boulevard de la Libération, 13004 Marseille
- 40-48 Rue Saint-Ferréol, Salle Boisselot, Le Cercle artistique & les Grands Magasins
- 40-48 Rue Saint-Ferréol, 13001 Marseille
- Viaduc et Calanque des Eaux Salées, 1914
- Chemin des Eaux Salées, 13620 Carry-le-Rouet
- Les Carreaux en Céramique de la Librairie Tacussel, 1932
- 88 Canebière 13001 Marseille
- Les Hangars Boussiron, 1953, (ancien) record mondial
- Route de la Plage, 13700 Marignane
- Viaduc de la Vesse, 1915
- La Vesse, Le Rove
- Viaduc de la Vesse, 1915
- La Vesse, Le Rove
- ENSA, École nationale supérieure d’architecture de Marseille par René Egger, 1968
- 184 Av. de Luminy, 13009 Marseille
- Grand Palais (Art déco) du Parc Chanot, 1906-1950
- Parc Chanot, 13008 Marseille
- La Coloniale et la Carrière Lafarge, 1913
- Chemin de la Nerthe, 13016 Marseille, France
- Cité Michelis 1934, Gaston Castel, Patrimoine du XXe
- Avenue de Vienne, 13011 Marseille
- Tours Labourdette, 1962, Patrimoine (mal aimé) du 20ème siècle
- Cours Belsunce, 13001 Marseille
- 25 boulevard Dugommier par Gaston Castel 1933
- 25 boulevard Dugommier, 13001 Marseille
- Villa La Palestine, 1902, Néo-mauresque à L’Estaque
- 126 Plage de l'Estaque, 13016 Marseille
- Caserne Centrale des Marins-Pompiers de Marseille, 1912
- 7 Boulevard de Strasbourg, 13003 Marseille
- Garage Devoulx art déco par l’architecte Negrel
- 21 Rue Terrusse, 13005 Marseille
- Station Alexandre, le bijou d’Eiffel en quête d’un avenir
- 31 Boulevard Charles Moretti, 13014 Marseille
- 11 rue Saint-Ferréol, 1916, Crédit Commercial de France & Armand Thiery
- 11 rue Saint Ferréol, 13001 Marseille
- 75 Rue Saint-Ferréol, de Banca Commerciale Italiana à H&M
- 75 Rue Saint-Ferréol, 13006 Marseille
- Garage (Art Déco) La Méditerranée, Boxe & Macassar
- 32 rue du Commandant Rolland, 13008 Marseille
- Tour CMA CGM, 145 mètres, 2010, par Zaha Hadid
- Tour CMA-CGM, 13002 Marseille
- 15 Cours Joseph Thierry, Trésors art déco et le médecin d’Egypte
- 15 Cours Joseph Thierry, 13001 Marseille
- Station Service de Jean Prouvé de Bon Secours
- 12 Chemin de Sainte-Marthe, 13014 Marseille
- Centre Paroissial du Cabot-Rouvière, 1975 par Benoit Delarozière
- 78 Boulevard du Redon, 13009 Marseille
- Ancien Cercle des Scullers de Marseille, 1923
- 2 Plage de l'Estaque, 13016 Marseille
- Château du Collet Redon & Résidences du Collet
- 48 Boulevard du Collet, 13008 Marseille
- Hôtel Marigier, Art Nouveau par Charles Héraud, 1902
- 46 rue Jean de Bernardy, 13001 Marseille
- Le Nid de l’Aigle d’André Stern, la plus haute villa marseillaise, 1987
- 21 rue des Tartares, 13006 Marseille
- Le Théâtre Athéna de Paul Barlatier, 1908, une Histoire de tragédies
- Rue Albert Einstein, 13013 Marseille
- Station Service de Jean Prouvé de Saint Loup
- 173 Bd de Saint Loup, 13011 Marseille
- Usine Rivoire & Carret de Saint Marcel
- Boulevard de la Valbarelle 13011 Marseille
- La Maison des Pilotes du Frioul, 1947
- Chemin de St Estève, 13007 Marseille
- La Maison de la Société des Architectes, 1901
- 130 Avenue du Prado, 13008 Marseille
- Le Castel Héritage, Ancien Siège de la SNCM, 1928
- Quai de la Joliette, 13002 Marseille
- Espace Fernand Pouillon, 1958, Campus Saint-Charles
- 3 Place Victor Hugo, 13003 Marseille
- Immeubles Pouillon, la reconstruction du Vieux-Port de Marseille
- Quai du Port 13002 Marseille
- Ancien siège de David Frères, les plus beaux meubles du Midi
- 45 du Cours Gouffé, 13006 Marseille
- Le Grand Pavois, le plus haut immeuble de Marseille pendant 35 ans
- 322 Avenue du Prado, 13008 Marseille
- Annexe du Palais de Justice, Pavillon Montyon, 1933
- Rue Emile Pollak, 13006 Marseille
- Les trésors cachés de l’École Pratique d’Industrie, Lycée du Rempart
- 1 Rue du Rempart, 13007 Marseille
- Tour France 3 Provence-Alpes, 1954, 65 mètres
- 2 Allée Ray Grassi, 13008 Marseille
- Hôtel l’Arbois par Gaston Castel, 1942
- 27-29 Bd Charles Nédelec, 13003 Marseille
- 17 rue Saint-Ferréol, de La Compagnie Algérienne à Uniqlo
- 17 Rue Saint-Ferréol, 13001 Marseille
- Les anciens entrepôts textiles Noailles, École Chevalier Paul
- 25 rue Melchior Guinot, 13002 Marseille
- Hôtel de la Région Sud PACA
- 27 place Jules Guesde, 13002 Marseille
- La Nouvelle Bourse du travail, 1936
- 23 Bd Charles Nédelec, 13003 Marseille
- Palais du Gaz et de l’Electricité, Cour Administrative d’Appel de Marseille
- 45 Boulevard Paul Peytral, 13006 Marseille
- Hôtel de la Caisse d’Épargne, 1904
- Place Estrangin Pastré, 13006 Marseille
- Les Nouveaux Immeubles Plage des Catalans, 1931
- 8 rue des Catalans, 13007 Marseille
- Le Saint Georges, 1962, le Building-Eglise
- 97 Avenue de la Corse, 13007 Marseille
- Tour de la résidence du Pharo, 1956
- 75, boulevard Charles Livon, 13007 Marseille
- Hôtel du département, le Vaisseau Bleu de William Alsop
- 52 Av. de Saint-Just, 13004 Marseille
- Mosaïques du 38 Rue Marx Dormoy, 1907
- 38 Rue Marx Dormoy, 13004 Marseille
- Escalier Monumental de la Gare Saint-Charles, 104 marches
- Escalier Gare Saint-Charles, 13001 Marseille
- Le (soit disant) Plus Long Banc du Monde
- Corniche du Président JFK, 13007 Marseille
- La Maison des Pilotines, Bateau Ponton Le Phocée
- Quai du Port, 13002 Marseille