Tour Bel Horizon, par Dunoyer de Segonzac 1956

2 bis place Dunoyer de Segonzac, 13003 Marseille
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Tour Bel Horizon, par Dunoyer de Segonzac 1956
Arrondissement : 3ème
Bel Horizon ? Quand on vit dedans ! Car c’est un peu malgré elle l’un des symboles négatif de Marseille en arrivant par l’Autoroute A7…la perspective s’ouvre au centre sur la Bonne Mère et à droite sur la géante Tour Bel Horizon de 60 mètres de haut, pleine face ! En deux teintes différentes car les 2 copropriétés séparées n’ont pas réalisé le ravalement de façade en même temps !

Selon la Maison de l’Architecture et de la ville, « ce quartier fut bombardé durant la dernière guerre et la reconstruction fut encouragée par la possibilité de bâtir des immeubles de grande hauteur. Ici la tour résulte de la juxtaposition de deux immeubles, et s’inscrit dans l’entrée de la ville, le long d’un boulevard qui sera de fait une autoroute, exposant les logements aux bruits. En recherche de nouvelles techniques constructives, André-Jacques Dunoyer de Segonzac fera fixer les coffrages sur les armatures métalliques avant le coulage du béton, ce qui évitera des échafaudages.

Par ailleurs, il fera assembler au sol des planchers les blocs de menuiseries, levés ensuite, pour être posés ».

Né à Paris le 17 novembre 1915, d’Alphonse, archiviste paléographe aux Archives Nationales, et d’Angèle née Piat. Son ascendance paternelle est celle d’une vieille famille noble du Quercy. Ses parents séparés sans divorce, André-Jacques Dunoyer de Segonzac avec sa mère. Il arrive à Marseille en 1922. Il effectue ses études secondaires au Lycée Thiers, interrompues pendant deux ans à la suite d’un accident qui lui laisse une jambe atrophiée, et obtient son baccalauréat mathématique. Reçu à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, section architecture, en mai 1936. Après ses premiers travaux scolaires dont les projets sont faits, hors de l’École Régionale, sous la conduite d’André Devin, André Dunoyer de Segonzac s’inscrit, fin 1937, à l’atelier de l’E.N.S.B.A. à Paris dirigé par R.H. Expert. Il achève ses études à Marseille.

Diplômé en mai 1942, André Dunoyer de Segonzac épouse Janine Maille dont il aura quatre enfants. Il est, par ailleurs, collaborateur d’Eugène Beaudouin à partir de janvier 1941 pour l’étude du plan directeur de Marseille.

À la Libération, André Dunoyer de Segonzac est chargé de l’établissement des plans de reconstruction et d’extension de La Ciotat, Cassis et Aubagne. En association avec Chryssochéris, Devin, René Egger, Hoa et Fernand Pouillon, il réalise un projet d’urbanisme pour la reconstruction du Vieux-Port et l’aménagement des terrains vagues situées derrière la Bourse et la rénovation des quartiers entre ces terrains, la place d’Aix et la « Butte des Carmes ». Avec la même équipe, il fait deux projets d’un ensemble de logements sur deux emplacements successifs dans la zone du quartier du Vieux-Port immédiatement au sud de la Place de Lenche. Enfin, il réalise avec André Devin, R. Bondon et Hèrieis, le groupe XIV du Vieux-Port. Pendant l’étude de ces immeubles, André Dunoyer de Segonzac concourt avec Pierre Dupré, pour la basilique de N.Sa de la Altagracia en République Dominicaine dont ils sont les lauréats. L’architecte est mort le 15 avril 2018 à Cavaillon. La place de sa tour Bel Horizon porte son nom.


SOURCES Wikipedia André-Jacques Dunoyer de Segonzac & Maison de l’Architecture et de la ville
PHOTOS Google Maps
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