Station Service de Jean Prouvé de Bon Secours
12 Chemin de Sainte-Marthe, 13014 Marseille
Imaginée dans les années 70 pour Total par l’architecte et designer français Jean Prouvé, cette station service est bel et bien labellisée patrimoine du XXème ! La plupart ont été détruites ou démontées. Il n’en resterait que trois en activité et dans leur élément en France dont deux à Marseille (Bon Secours et à St Loup) et l’autre à Beure en Franche Comté. Cette dernière est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 2013. Mais qu’a t’elle de si particulier cette création ?

La Station du 173, boulevard de Saint-Loup à Marseille
A partir de 1969, l’entreprise énergétique Total développe une politique d’aménagements industrialisés de ses stations essence, qu’il s’agisse de ses grandes stations d’autoroute ou de ses stations routières. Dans ce cadre, le groupe fait appel à Jean Prouvé qui a déjà su largement démontrer son savoir faire en matière d’architectures préfabriquées. Le bâtiment est élaboré sur un plan centré à structure rayonnante en tôle galvanisée reposant sur un fût central et des poteaux périphériques. L’architecte utilise alors l’aluminium, son matériau fétiche. La façade quant à elle se compose de treize panneaux en polyester et verre. La variété des terrains conduit en effet au choix de bâtiments quasi-cylindriques à un ou deux niveaux, avec ou sans logements. En 1972, Jean Prouvé réalise pour Total une centaine de stations de ce type, modulables et dont une des originalités est que l’on peut éventuellement la déplacer. Outre l’auvent, le bâtiment abrite donc sur certains modèles au premier étage le logement du pompiste ! L’ingéniosité technique est cachée dans la colonne centrale qui sert d’axe à la grande roue de Prouvé. C’est ici que sont cachés la chaudière et le passage des fluides. Un de ces pavillons de station-service a trouvé preneur pour 202 000 euros en octobre 2008 lors d’une vente aux enchères publiques à Niort de la part d’un « amateur anonyme du Sud-Ouest »!
Les stations marseillaises font à présent partie d’un réseau Agip racheté à Total.

Stations-services cylindriques Total, réhabilité dans le parc des Chantiers à Nantes (photo Jean-Pierre Dalbéra)
Jean Prouvé, né le 8 avril 1901 à Paris et mort le 23 mars 1984 à Nancy, est le fils du peintre et sculpteur Victor Prouvé. En 1916, il est contraint d’abandonner ses études à la suite de difficultés financières de la famille. Il entre en apprentissage chez le ferronnier Émile Robert à Enghien, puis en 1919 chez Szabo. Son correspondant à Paris est André Fontaine, intellectuel progressiste qui marquera le jeune Prouvé comme l’ont marqué les artistes de l’École de Nancy : ne jamais copier. Après son service militaire, il monte en 1924 un atelier à Nancy, avec un prêt de Saint-Just Péquart, un intime de la famille, et conçoit dès cette première année sa « Chaise inclinable » en tôle d’acier pliée laquée et toile. Ses premières réalisations sont des ferronneries pour des édifices privés : hôtel Thiers de Nancy, devantures de magasins parisiens. En 1926, il reçoit sa première commande d’un architecte : la grille d’entrée de la Villa Reifenberg à Paris par Robert Mallet-Stevens, lequel le sollicite à nouveau en 1928 pour réaliser à la Villa Noailles les ferronneries escamotables de la chambre en plein air aménagée sur la terrasse.

Jean Prouvé
Il comprend alors que la ferronnerie traditionnelle a vécu et que sa voie rejoint l’architecture et l’industrie : concevoir, dessiner et produire des meubles, des éléments d’architecture, plus tard, des maisons. Il crée la SA des Ateliers Jean Prouvé en 1931, réalise du mobilier pour les sanatoriums du plateau d’Assy, et à partir de 1935, dessine la Maison du Peuple de Clichy avec Eugène Beaudouin, Marcel Lods et Vladimir Bodiansky, considérée comme précurseur de l’architecture moderne. Il met ses ateliers en sommeil pendant la Guerre et est nommé maire de Nancy à la Libération. En 1946-1947, il installe ses ateliers sur un terrain plus grand à Maxéville, en banlieue de Nancy. Dès la fin de celle-ci, il étudie et met en fabrication des maisons légères avec Pierre Jeanneret, puis, en 1950, le ministère de la Reconstruction lui commande douze maisons industrialisées, qui seront montées à Meudon. Ce qui devait être le prélude d’une commande importante restera sans suite. En 1951, il réalise des sheds en aluminium pour l’Imprimerie Mame à Tours (architecte Bernard Zehrfuss), première mondiale. Mais l’inflation, les frais de l’installation à Maxéville, l’importance des investissements à faire, déséquilibrent la trésorerie de l’entreprise. L’Aluminium français d’abord, la Cégedur ensuite, entrent dans le capital et cette dernière évince bientôt Prouvé de la direction de son entreprise (1953). En « dédommagement », L’Aluminium français lui commande le Pavillon du centenaire de l’Aluminium qui sera monté en 1954 sur les quais de la Seine à Paris. En 1954, Jean Prouvé participe avec Charlotte Perriand à l’appel d’offres lancé pour l’ameublement de la résidence universitaire Monbois en 1932 à Nancy de la Résidence universitaire Jean-Zay à Antony en 1954. Il obtient la commande de mobilier pour les salles communes, les restaurants et une partie des chambres. Ses réalisations en tôle pliée (à l’origine d’un coût inférieur et d’une résistance supérieure, à l’instar de la carrosserie des voitures) – bibliothèques, fauteuils, chaises, lits Antony, bureaux et tables Compas, tables de réfectoire – sont exemplaires et figurent aujourd’hui parmi les meubles les plus cotés du xxe siècle (une édition originale de la chaise Antony s’évalue autour de 40 000 € ; un fauteuil Kangourou s’est vendu 152 449 €, en mars 2001 ; une bibliothèque peut valoir jusqu’à 160 000 €). Ayant perdu l’espoir de retrouver ses Ateliers de Maxéville, Prouvé fonde avec l’architecte-écrivain Michel Bataille, Les Constructions Jean Prouvé, et réalise la Maison des Jours Meilleurs, dite aussi de l’abbé Pierre, montée pour le Salon des arts ménagers en février 1956 à Paris. « C’est la plus belle maison que je connaisse » dira Le Corbusier. Mais l’agrément du CSTB lui ayant été refusé, elle restera à l’état de prototype. Il réalise la même année la nouvelle buvette d’Évian (Maurice Novarina architecte) et en 1957, l’école-béquille à Villejuif, avec le concours de l’ingénieur Serge Ketoff.
La CIMT l’engage alors comme responsable du département « bâtiment », mais à son grand dam, Prouvé restera alors un dessinateur, coupé des ateliers.

Station service par Jean Prouvé au Vitra Museum
Il met au point des systèmes de façades légères qui bénéficient de ses recherches antérieures et dont l’élément déterminant est le profil raidisseur. Le standard rigoureux est amélioré grâce aux techniques de fabrication de pointe (emboutissage, extrusion) et à une qualité d’exécution qui résout les problèmes de finition et d’isolation (aérogare d’Orly-Sud, Henri Vicariot architecte, 1959) mais n’exclut pas les variantes et les adaptations (Hôtel de ville de Grenoble, Maurice Novarina architecte, 1966 ; faculté de médecine de Rotterdam, Choisy architecte, 1967). À titre personnel, il participe à des recherches (maison saharienne avec Charlotte Perriand, 1958), des consultations (verrières à raidisseurs en acier plié du CNIT à Paris-La Défense, Bernard Zehrfuss architecte, 1957), des concours (avec Joseph Belmont et M. Silvy : écoles GEEP, 1960 ; lycées CCC, 1963). En 1966, quittant la CIMT, Prouvé ouvre un petit bureau d’études où s’élaborent des projets qui font date et démontrent la constante évolution et l’extraordinaire esprit d’adaptation de ce constructeur.
Il collabore avec les architectes les plus prestigieux pour des bâtiments qui portent la marque de son intervention (le CNIT, tour Nobel à Paris-La Défense Jean de Mailly architecte, 1967 ; bâtiment V (Miollis) de l’UNESCO Paris, Bernard Zehrfuss architecte, 1969 ; siège du PCF à Paris, Oscar Niemeyer architecte, 1970).

Mobilier en tôle pliée par Jean Prouvé
Au début des années 1960, Prouvé conçoit en collaboration deux importants systèmes de construction : la « toiture réticulaire à surface variable » qui s’adapte à tous les types de construction (avec Léon Pétroff ingénieur) et le Tabouret, procédé mettant en œuvre deux seuls éléments : un poteau et une poutre (Alpexpo à Grenoble, Claude Prouvé architecte, 1968 ; Université libre de Berlin, Georges Candilis architecte, 1969). Jean Prouvé collabore avec quatre architectes et trois ingénieurs pour concevoir le MuMa – Musée d’art moderne André Malraux au Havre. Prouvé est à l’origine de l’utilisation de l’aluminium dans la conception du bâtiment. En décembre 1953, la maquette du futur bâtiment est dévoilée à Paris, au musée national d’Art moderne, à l’occasion de l’exposition « De Corot à nos jours au musée du Havre ». De 1957 à 1970, Prouvé est appelé pour occuper la chaire d’Arts appliqués du Conservatoire national des arts et métiers à Paris. Intéressé depuis toujours par la pédagogie, il met en place un enseignement qui illustre son approche industrielle de la construction, en s’appuyant sur l’analyse d’« objets techniques », de l’automobile à la construction, souvent à partir de ses propres expériences. C’est aussi pour lui l’occasion de formuler ses préoccupations concernant l’intégration du bâti à l’environnement. La fin de la carrière de Prouvé est marquée par l’expérimentation de nouvelles matières (stations-services cylindriques Total) ou de composants (panneaux de façade de l’université de Lyon-Bron) ainsi que par plusieurs projets trop audacieux pour être réalisés, mais qui apportent à son œuvre une dimension urbanistique (siège du ministère de l’Éducation nationale, avec Joseph Belmont et Jean Swetchine, 1970 ; station des Arcs 2000, avec Reiko Hayama et Serge Binotto, 1970). C’est aussi le moment d’une reconnaissance internationale et de belles réussites : réussite technique pour la structure du Palais omnisports de Paris-Bercy (Michel Andrault et Pierre Parat architectes, 1978) ou la tour-radar d’Ouessant qui transcende le principe du noyau central en béton ébauché à Maxéville (Jacquin architecte, 1981). Réussite « morale » lorsque Prouvé est nommé président du Jury international pour le concours du Centre national d’art et de culture voulu par le président Georges Pompidou (1971). Imposant le projet de Renzo Piano et Richard Rogers, c’est en quelque sorte une part de son « héritage culturel » que nous livre Prouvé puisque dans ce bâtiment sont reconnaissables ses apports essentiels à l’architecture technologique, déjà présents dans le marché de Clichy quelque 35 ans plus tôt : structure en acier plié, façade-rideau en panneaux modulaires, mise en évidence des principes constructifs, flexibilité des espaces intérieurs, ainsi qu’une certaine désuétude qui rejoint aussi l’empirisme artisanal de Prouvé.
Ce fut aussi un patron humaniste, voire utopiste. Innovant en tout cas : à Nancy, puis à Maxéville, octroyant à ses salariés les congés payés avant 1936 et promoteur de l’intéressement.
PHOTOS Rob C. Croes / Anefo & Jean-Pierre Dalbéra & Sandstein & Patrick.charpiat & Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et sont mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution
- Ancien Siège de la Compagnie Paquet par Jean Rozan, 1938
- 90, boulevard des Dames 13002 Marseille
- Comex, 1962, Bassin d’Essais et le Grand Bleu
- 36 Boulevard des Océans, 13009 Marseille
- Hall Castel, Aérogare de l’Arbois, 1958
- 16 Rue Antoine Zattara, 13003 Marseille
- 77-81 Rue du Docteur Fiolle, 1929, par Henri Squitieri
- 77-81 Rue du Docteur Fiolle, 13006 Marseille
- Le Barbusse 1937, Grand Central, nouveau siège de La Provence 2024
- 19 Rue Henri Barbusse, 13001 Marseille
- Le Brasilia de Fernand Boukobza, 1967
- 21 Boulevard Barral, 13008 Marseille
- Magasin Biétron, M Factory, Bourbon & Le Pasteur Donald Caskie
- 50 Rue de Forbin, 13002 Marseille
- La Casa Delauze, la Maison sur Pilotis d’Henri Delauze, 1981
- Boulevard Charles Livon 13007 Marseille
- Imprimerie Nouvelle de Marseille, 1928
- 120 rue Sainte, 13006 Marseille
- Villa Egger, 1955, dernière demeure du discret Architecte René Egger
- Avenue Général Grossetti, 13007 Marseille
- Le Lacydon par Jean-Louis Sourdeau, 1939
- 28-28A, quai de Rive Neuve 13007 Marseille
- Ancienne prud’homie & le 1-19 Avenue de Saint-Jean, 1950
- 1-19 Avenue de Saint-Jean, 13002 Marseille
- Ancienne école communale de la Montée Saint Esprit, 1938
- 5 Montée du Saint-esprit, 13002 Marseille
- 13-15 rue Caisserie par Gaston Gastel, 1952
- 13-15 rue Caisserie, 13002 Marseille
- Tour Bel Horizon, par Dunoyer de Segonzac 1956
- 2 bis place Dunoyer de Segonzac, 13003 Marseille
- Cité Ouvrière Pavillon et Les Aciéries du Nord
- 15 Boulevard Schloesing, 13010 Marseille
- Hôtel des Douanes de Marseille par Castel, 1935
- 48 Avenue Robert Schuman, 13002 Marseille
- 73 Bd Camille Flammarion par Jean Rozan, 1937
- 73 Bd Camille Flammarion, 13004 Marseille
- Ensemble La Tourette par Egger & Pouillon, 1953
- Square Protis, 13002 Marseille
- Immeubles Jean Crozet, 14-38 rue Henri Tassot, 1956
- 14-38 Rue Henri Tassot, 13002 Marseille
- 25-27 rue Caisserie par Gaston Gastel, 1952
- 25-27 rue Caisserie, 13002 Marseille
- Le Building Canebière, sur les Cendres des Nouvelles Galeries, 1952
- 73-75 La Canebière 13001 Marseille
- 118-120 Boulevard de la Libération, art déco et fresque antique
- 118-120 Boulevard de la Libération, 13004 Marseille
- 40-48 Rue Saint-Ferréol, Salle Boisselot, Le Cercle artistique & les Grands Magasins
- 40-48 Rue Saint-Ferréol, 13001 Marseille
- Viaduc et Calanque des Eaux Salées, 1914
- Chemin des Eaux Salées, 13620 Carry-le-Rouet
- Les Carreaux en Céramique de la Librairie Tacussel, 1932
- 88 Canebière 13001 Marseille
- Les Hangars Boussiron, 1953, (ancien) record mondial
- Route de la Plage, 13700 Marignane
- Viaduc de la Vesse, 1915
- La Vesse, Le Rove
- Viaduc de la Vesse, 1915
- La Vesse, Le Rove
- ENSA, École nationale supérieure d’architecture de Marseille par René Egger, 1968
- 184 Av. de Luminy, 13009 Marseille
- Grand Palais (Art déco) du Parc Chanot, 1906-1950
- Parc Chanot, 13008 Marseille
- La Coloniale et la Carrière Lafarge, 1913
- Chemin de la Nerthe, 13016 Marseille, France
- Cité Michelis 1934, Gaston Castel, Patrimoine du XXe
- Avenue de Vienne, 13011 Marseille
- Tours Labourdette, 1962, Patrimoine (mal aimé) du 20ème siècle
- Cours Belsunce, 13001 Marseille
- 25 boulevard Dugommier par Gaston Castel 1933
- 25 boulevard Dugommier, 13001 Marseille
- Villa La Palestine, 1902, Néo-mauresque à L’Estaque
- 126 Plage de l'Estaque, 13016 Marseille
- Caserne Centrale des Marins-Pompiers de Marseille, 1912
- 7 Boulevard de Strasbourg, 13003 Marseille
- Garage Devoulx art déco par l’architecte Negrel
- 21 Rue Terrusse, 13005 Marseille
- Station Alexandre, le bijou d’Eiffel en quête d’un avenir
- 31 Boulevard Charles Moretti, 13014 Marseille
- 11 rue Saint-Ferréol, 1916, Crédit Commercial de France & Armand Thiery
- 11 rue Saint Ferréol, 13001 Marseille
- 75 Rue Saint-Ferréol, de Banca Commerciale Italiana à H&M
- 75 Rue Saint-Ferréol, 13006 Marseille
- Garage (Art Déco) La Méditerranée, Boxe & Macassar
- 32 rue du Commandant Rolland, 13008 Marseille
- Tour CMA CGM, 145 mètres, 2010, par Zaha Hadid
- Tour CMA-CGM, 13002 Marseille
- 15 Cours Joseph Thierry, Trésors art déco et le médecin d’Egypte
- 15 Cours Joseph Thierry, 13001 Marseille
- Centre Paroissial du Cabot-Rouvière, 1975 par Benoit Delarozière
- 78 Boulevard du Redon, 13009 Marseille
- Ancien Cercle des Scullers de Marseille, 1923
- 2 Plage de l'Estaque, 13016 Marseille
- Château du Collet Redon & Résidences du Collet
- 48 Boulevard du Collet, 13008 Marseille
- Hôtel Marigier, Art Nouveau par Charles Héraud, 1902
- 46 rue Jean de Bernardy, 13001 Marseille
- Le Nid de l’Aigle d’André Stern, la plus haute villa marseillaise, 1987
- 21 rue des Tartares, 13006 Marseille
- Le Théâtre Athéna de Paul Barlatier, 1908, une Histoire de tragédies
- Rue Albert Einstein, 13013 Marseille
- Station Service de Jean Prouvé de Saint Loup
- 173 Bd de Saint Loup, 13011 Marseille
- Usine Rivoire & Carret de Saint Marcel
- Boulevard de la Valbarelle 13011 Marseille
- La Maison des Pilotes du Frioul, 1947
- Chemin de St Estève, 13007 Marseille
- La Maison de la Société des Architectes, 1901
- 130 Avenue du Prado, 13008 Marseille
- Le Castel Héritage, Ancien Siège de la SNCM, 1928
- Quai de la Joliette, 13002 Marseille
- Espace Fernand Pouillon, 1958, Campus Saint-Charles
- 3 Place Victor Hugo, 13003 Marseille
- Immeubles Pouillon, la reconstruction du Vieux-Port de Marseille
- Quai du Port 13002 Marseille
- Ancien siège de David Frères, les plus beaux meubles du Midi
- 45 du Cours Gouffé, 13006 Marseille
- Le Grand Pavois, le plus haut immeuble de Marseille pendant 35 ans
- 322 Avenue du Prado, 13008 Marseille
- Annexe du Palais de Justice, Pavillon Montyon, 1933
- Rue Emile Pollak, 13006 Marseille
- Les trésors cachés de l’École Pratique d’Industrie, Lycée du Rempart
- 1 Rue du Rempart, 13007 Marseille
- Tour France 3 Provence-Alpes, 1954, 65 mètres
- 2 Allée Ray Grassi, 13008 Marseille
- Hôtel l’Arbois par Gaston Castel, 1942
- 27-29 Bd Charles Nédelec, 13003 Marseille
- 17 rue Saint-Ferréol, de La Compagnie Algérienne à Uniqlo
- 17 Rue Saint-Ferréol, 13001 Marseille
- Les anciens entrepôts textiles Noailles, École Chevalier Paul
- 25 rue Melchior Guinot, 13002 Marseille
- Hôtel de la Région Sud PACA
- 27 place Jules Guesde, 13002 Marseille
- La Nouvelle Bourse du travail, 1936
- 23 Bd Charles Nédelec, 13003 Marseille
- Palais du Gaz et de l’Electricité, Cour Administrative d’Appel de Marseille
- 45 Boulevard Paul Peytral, 13006 Marseille
- Hôtel de la Caisse d’Épargne, 1904
- Place Estrangin Pastré, 13006 Marseille
- Les Nouveaux Immeubles Plage des Catalans, 1931
- 8 rue des Catalans, 13007 Marseille
- Le Saint Georges, 1962, le Building-Eglise
- 97 Avenue de la Corse, 13007 Marseille
- Tour de la résidence du Pharo, 1956
- 75, boulevard Charles Livon, 13007 Marseille
- Cité Radieuse Le Corbusier, Patrimoine Mondial de l’Unesco
- Le Corbusier, 13008 Marseille
- Hôtel du département, le Vaisseau Bleu de William Alsop
- 52 Av. de Saint-Just, 13004 Marseille
- Mosaïques du 38 Rue Marx Dormoy, 1907
- 38 Rue Marx Dormoy, 13004 Marseille
- Escalier Monumental de la Gare Saint-Charles, 104 marches
- Escalier Gare Saint-Charles, 13001 Marseille
- Le (soit disant) Plus Long Banc du Monde
- Corniche du Président JFK, 13007 Marseille
- La Maison des Pilotines, Bateau Ponton Le Phocée
- Quai du Port, 13002 Marseille