Château de Montgrand, le 5ème élément manquant et l’Eglise de Saint Menet
74 Chemin Vicinal de la Milliere, 13011 Marseille
Jean-Baptiste de Montgrand, marquis et maire de Marseille de 1813 à 1830 était propriétaire d’immenses terres dont le démembrement à donné naissance au quartier Saint Menet qui compte alors de nombreux châteaux…la Buzine, la Reynarde, Régis et Saint Antoine…Montgrand, le cinquième du village et le seul qui aura disparu, dynamité en 1948. La bastide de la Margonette, son nom, dont le domaine appartenait au 15ème siècle aux Forbin, se trouvait à l’emplacement des maisons des cadres de l’usine de la Chocolaterie de Provence signée par l’architecte Fernand Pouillon en 1952 et toujours présentes près de la chapelle du château encore debout sous le nom de l’Eglise St Menet. La demeure permis en 1940 d’abriter 400 femmes et enfants avant de servir pour l’internement des étrangers jugés « indésirables » jusqu’en 1942 et d’être dynamité en 1948…mais remontons d’abord aux origines de la famille Montgrand.

Jean-Baptiste de Montgrand, seigneur de Mazade and la Napoule, 1760 par Philippe-Henri Coclers
Issu d’une grande famille venant du Vivarais à la fin du xviie siècle, Jean-Baptiste Jacques Guy Thérèse est le fils unique de Joseph Jean-Baptiste, marquis de Montgrand, brigadiers des dragons du roi et de Marie Philippine Le Coigneux de Bélabre. Il naquit le 9 septembre 1776 à Marseille. En 1789, son père étant décédé le 15 janvier de cette même année, il émigre en Italie, à Vérone où il épouse le 31 juillet 1796 Marie-Thérèse Dominique Mosconi de’ Fugaroli fille du comte Jacques Mosconi de’ Fugaroli et d’Elisabeth Contarini. Il rentre en France en 1800 pour vivre retiré dans sa propriété de Saint-Menet. Le préfet A.C. Thibaudeau ayant remarqué ce jeune homme essayant de rassembler les débris de sa fortune et bien qu’il l’ait trouvé guindé, sauvage et timide mais d’une grande probité et de bon jugement, le fit nommer conseiller municipal. Jean-Baptiste de Montgrand fut élu maire le 27 avril 1813. Dans ses mémoires le préfet Thibaudeau estime que ce nouveau maire remplit ses fonctions avec zèle et dévouement.
Son séjour en Italie lui ayant permis de maîtriser parfaitement la langue, il entreprit la traduction de plusieurs ouvrages : Inne Sacri et Promessi Sposi de Manzoni. Lors de sa réception à l’Académie de Marseille le 5 mars 1818, il présenta la traduction d’un poème italien « les quatre parties du jour » de Pindemonte.

Fête enfantine au château Montgrand vers 1940 © Collection famille Bosques Droits réservés
Montgrand qui avait servi fidèlement le gouvernement impérial, s’estima délié de son serment dès l’abdication de Napoléon à Fontainebleau et fut confirmé dans ses fonctions de maire par Louis XVIII. Le 15 avril 1814, sur l’invitation du maire, deux frégates britanniques approchaient du château d’If et recevaient une délégation municipale puis, le soir, accostaient dans le vieux port. Le maire reçut ensuite chaleureusement les officiers britanniques. Montgrand démissionna de ses fonctions de maire dès le retour de Napoléon de l’île d’Elbe. Son premier adjoint Raymond aîné fut nommé maire par intérim à compter du 13 avril 1815. Ce fut donc sous le mandat de ce dernier qu’eut lieu après la défaite de Waterloo, le « massacre des mameluks », orientaux d’origines diverses immigrés à Marseille après la campagne d’Égypte. C’est également du temps de son remplacement qu’eut lieu le débarquement à Marseille des troupes britanniques sous le commandement de lord Exmounth et de sir Hudson Lowe, futur geôlier de Napoléon à Sainte-Hélène.
Le duc d’Angoulême nomma Montgrand préfet provisoire, poste qui fut ensuite attribué au comte de Vaublanc. Montgrand retrouva ses fonctions de maire qu’il conserva jusqu’au 4 août 1830.

Chapelle du Château, devenue l’Eglise de St Menet
Au début de son deuxième mandat Montgrand soumet certains de ses collaborateurs à une enquête sur leur comportement passé ; il évite cependant les sanctions inutiles. Il redresse les finances locales et équilibre un budget aux ressources limitées du fait du marasme économique de la ville de Marseille. Si on peut lui reprocher d’avoir accordé une attention insuffisante à l’éducation notamment dans pour l’instruction primaire, quelques travaux significatifs furent réalisés durant son mandat. On lui doit la réalisation de l’arc de triomphe de la porte d’Aix. Le 17 octobre 1823 il invite le conseil municipal à délibérer sur la proposition de construire en hommage au duc d’Angoulême qui avait remporté de brillants succès en Espagne, un arc de triomphe en détruisant les vielles arches de l’aqueduc et de les remplacer par un siphon. Une partie des arches de l’aqueduc est encore visible à l’emplacement où a été construit le Conseil Régional Provence Alpes Cote d’Azur.
Le 6 novembre 1825 Montgrand pose la première pierre. Les sculptures furent confiées à Pierre-Jean David d’Angers et à Étienne Ramet. Les retards dans la réalisation des travaux qui ne furent achevés qu’en 1833 entraîna un changement dans la représentation des faits d’armes : on préféra sous la monarchie de Juillet glorifier ceux de la République, du Consulat et de l’Empire jusqu’à Austerlitz.

Ecole au château Montgrand, vers 1940, © Collection famille Bosques Droits réservés
Montgrand fut d’autre part très favorable à l’enseignement artistique et scientifique. Il fit créer le 1er juin 1819 le musée d’histoire naturelle dont le premier directeur fut Polydore Roux et qui fut installé ultérieurement dans une partie du palais Longchamp. Il créa également une école de musique. À la fin de son mandat, à partir de 1827, il s’inquiète des progrès de l’opposition et de la montée du libéralisme. Il attribue cette évolution en grande partie à la licence de la presse. Dans un rapport du 16 mars 1827 au préfet de Villeneuve-Bargemon, il qualifie certains journaux de « venins quotidiens qui en altérant toutes les idées, en confondant tous les principes, finissent par pervertir les cœurs ». Il réclame ainsi une loi sur la presse afin d’arrêter efficacement la propagation de l’impiété et de la révolution.
Moins connu que son contemporain le préfet Villeneuve-Bargemon, le marquis de Montgrand a largement contribué au redressement de la ville de Marseille. Homme cultivé ; il fut admis à l’Académie de Marseille le 5 mars 1818 et en assura cinq fois la présidence en 1820, 1827, 1833, 1837 et 1842.

Le château en 1935, la partie de droite datait de la fin du XVIe siècle
Après sa démission il se retira dans sa propriété de Saint-Menet où, très apprécié de son entourage, il s’éteignit à 71 ans le 19 août 1847. La ville lui fit des obsèques officielles et son oraison funèbre fut prononcée par deux de ses collègues de l’académie de Marseille : le président du tribunal Réguis et le naturaliste Barthélemy Lapommeraye. Il fut enterré au cimetière de Saint-Menet à Marseille où se trouvait sa propriété familiale qui a donné son nom à ce quartier. À son emplacement se trouvait une usine de café soluble et de chocolat qui avait été construite par l’architecte Fernand Pouillon.
Il était officier de la légion d’honneur et chevalier de l’ordre royal Constantinien des Deux-Siciles. En son hommage la ville a donné son nom à une rue de Marseille et à un lycée.
Consul mexicain à Marseille pendant la Seconde Guerre mondiale sous l’occupation, Bosques a pris l’initiative de sauver des dizaines de milliers de Juifs et d’exilés républicains espagnols en empêchant leur déportation. L’héroïsme de ce « Schindler mexicain » est resté méconnu une soixantaine d’années, et ce n’est que de manière posthume que ces faits lui ont donné une reconnaissance internationale.

Le consul Gilberto Bosques
Avant la destruction du château de Montgrand, Gilberto Bosques obtient, après le château de la Reynarde, de pouvoir louer la propriété pour l’hébergement des femmes et des enfants. Situé à quelques centaines de mètres de la Reynarde, il ouvre ses portes quelques jours après celui-ci, le 2 décembre 1940 pour accueillir plus de 400 femmes et enfants. Julia Álvarez dirige cette résidence aux côtés de José Sábat Muntané car la structure de direction est commune aux deux résidences. Deux secteurs sont spécifiques à Montgrand : le secteur sanitaire, pour lequel interviennent des médecins et pédiatres, et le secteur pédagogie qui organise deux classes pour les enfants hébergés à Montgrand. Les femmes qui y sont hébergées peuvent rendre visite aux hommes vivant à la Reynarde à des heures déterminées. De plus, des équipes féminines viennent travailler à la Reynarde, pour les secteurs de la cuisine, de la laverie et pour participer aux travaux agricoles – récolte des légumes et transformation de certains d’entre eux. Les deux châteaux (la Reynarde et Montgrand) deviennent également des lieux de vie, avec écoles et infirmeries. Des fêtes enfantines, des concerts, des matchs de football y sont organisés.
En novembre 1941, la préfecture de Marseille avertit le consulat qu’à compter du 1er décembre il ne pourra plus disposer du château de La Reynarde et qu’il doit le vider de ses occupants sans tarder. Le motif invoqué est le rachat de la propriété par la Compagnie d’électricité de Marseille.

Le site du château de nos jours
Cette opération présente l’avantage de supprimer un refuge pour « indésirables » de plus en plus mal supporté par le régime pétainiste comme par les autorités allemandes. Pendant quelques jours, la plus grande partie des hommes peuvent trouver refuge dans des baraques du château de Montgrand, mais, le 11 décembre 1941, les gendarmes et gardes mobiles investissent aussi cette résidence et emmènent 300 hommes pour les incorporer à des groupes de travailleurs. Le sursis dont bénéficie le château de Montgrand n’excède pas quelques mois : en mai 1942, Gilberto Bosques est prévenu que la location devant s’achever le 30 juin ne sera pas renouvelée. Montgrand ferme à son tour et n’est plus sous la responsabilité du Mexique. Le Secours national autorise quelques réfugiés à y demeurer durant l’automne 1942. Durant la guerre, le château est occupé par les Allemands. Il est ensuite très dégradé après l’occupation par des réfugiés. Le château est dynamité en 1948.
Il subsiste encore la Chapelle du château appelée aujourd’hui “l’église de St Menet” jouxtant le cimetière Saint Menet ainsi qu’un monument aux morts. Le caveau de la famille de Montgrand se trouve toujours dans une enceinte privée contigüe à l’église.
PHOTOS © Collection famille Bosques Droits réservés & UNAM & Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com
- Château des Tours du Marquis de Foresta, Batterie de Foresta
- Plan d'Aou, 13015 Marseille
- La Floride, lieu de rencontre d’érudit, 1609
- Boulevard Gay-Lussac, 13014 Marseille
- Affaire d’Arenc, 1963-1975, la prison clandestine
- Traverse d'Arenc, 13002 Marseille
- Peseurs jurés de Marseille 1228-2004
- Voûtes de la Major 13002 Marseille
- La Vieille Chapelle devenue nom de quartier
- Parking Vieille Chappelle, 13008 Marseille
- Villa mon rêve, Henri Bozy et la piste de danse
- Autour du 123 Bd Périer, 13008 Marseille
- Exposition internationale d’électricité de Marseille, 1908
- Parc Chanot, 13008 Marseille
- Cité des Créneaux, 1976-2013, fin d’une époque
- Rue Augustin Roux, 13015 Marseille
- Traverse de la Verrerie, Charles de Queylar et fils, la veuve, 1829-1960
- Traverse de la Verrerie, 13010 Marseille
- Pecoraro jouant de la flute d’Eugène Delaplanche, 1868, Vieux Port de Marseille
- Quai des Belges, 13001 Marseille
- Manufacture de Chaussures Charles Estachy, 8 rue de la Fare
- 8 rue de la Fare, 13001 Marseille
- Maison Louis XV, Cinéma Colibri de la Rue des Dominicaines
- 12 Rue des Dominicaines, 13001 Marseille
- Dancing le skipper, Cinéma le Chic, Belle de Mai
- 78 Rue Belle de Mai, 13003 Marseille
- Casino Cinéma de la Barasse, la salle devenue jardin
- 6 Boulevard Lucien Margaillan, 13011 Marseille
- La Société de Géographie de Marseille, 1877-2013
- 5, avenue des Chutes-Lavie 13004 Marseille
- Cinéma le Spoutnik, l’écran disparu du pont de Vivaux,
- 20, boulevard Pont de Vivaux
- Fontaine Lavoir de la Place Mazeau
- Place Mazeau, 13002 Marseille
- Le Soleil du Midi (1885-1944), La Gazette du Midi et les publications marseillaises
- 14 rue Venture, 13001 Marseille
- Campement de l’armée des Indes de la Valentine, 1914-1918
- Rte de la Sablière, 13011 Marseille
- La cocotte-minute de la Rue de la République
- Rue de la République, 13002 Marseille
- Distillerie marseillaise de la Chartreuse, l’Élixir de Longue Vie, 1921-1932
- 15 rue Louis Maurel 13006 Marseille
- Distilleries Faraut et Bessi, Bitterary, Verdon, Rovighi et Le Cycle
- 17-19 rue Cas, 13004 Marseille
- Usine Papeterie Moullot fils Ainé, 1881-1982
- 51, 51 A rue Vacon, 13001 Marseille
- 4-6-8 rue de Rome, Pâtes Farcies, Aux Deux Frères, Borgeaud & Dronel
- 4-6-8 rue de Rome 13001 Marseille
- Les Mets de Provence, chez Maurice Brun, 1936-2010 et le Groumandugi 1949
- 18, quai de Rive- Neuve, 13007 Marseille
- 130 Bd Longchamp, Siège de Radius Productions 1949-1971
- 130 Bd Longchamp, 13001 Marseille
- Distillerie Rivoire Frères
- 154 Avenue de Breteuil, 13006 Marseille
- Savonnerie Paul Barruco Fils, Le Lionceau, La Balise
- 7 - 9 Boulevard Ruinat, 13005 Marseille
- Grand Hôtel des Catalans, l’écrin des Bains
- Boulevard Charles Livon, 13007 Marseille
- Le Levantin, ex croisières en Maxi Catamaran 2004-2024
- 62 Quai du Port, 13002 Marseille
- Les fouilles insolites du Bassin de Carénage, l’Anoplotherium et le Gobi
- Bassin de Carénage, 13007 Marseille
- Brûlerie Régionale de Cafés, le Cabanon, 1884
- 20-22 Boulevard Cassini, 13004 Marseille
- Cinéma Le Pelissier, le Ciné de la Plaine
- 36 Place Jean Jaurès, 13001 Marseille
- Biscuiterie Longchamp Albert Prunet
- 85 rue Commandant Mages 13004 Marseille
- La Seigneurie et le Château des Seigneurs de Mazargues
- Traverse de la Seigneurie, 13009 Marseille
- Bains de Barèges de la Rue Sibie
- 16 rue Sibie, 13001 Marseille
- Etablissements Julien Frères, 1902
- 10 Boulevard Cassini, 13004 Marseille
- Maison Brianza & Fils, Perles de Venise, 1871
- 133 rue Saint Pierre, 13005 Marseille
- Siège-Usine du Flan marseillais et les flans Savor
- 11 rue Abbé de l'Epée, 13005 Marseille
- Usine Saint Pierre de la Biscuiterie Coste, 1810
- 30-34 rue Saint Pierre, 13006 Marseille
- Vernet & Cie, Rhums et Tafias, 1874
- 28-30, Bd Camille Flammarion, 13004 Marseille
- Le Jeu de Mail des Réformés, l’origine du Golf et du Croquet
- Boulevard de la Libération, 13001 Marseille
- Bar & Restaurant A.Fillaire, Anse du Pharo
- Esplanade du Pharo, 13007 Marseille
- Comptoirs Dufay & Gigandet, “la Tête de Nègre », 1807
- 31 rue Saint Jacques, 13006 Marseille
- Ancienne Auberge de Port Pin, Pédalos et Borsalino
- Calanque de Port Pin, 13009 Marseille
- Château Musso, la bâtisse oubliée du Roy d’Espagne
- 17 rue Velasquez, 13008 Marseille
- Grands Bains de Marseille, les plus luxueux de la ville
- 13 rue de la République, 13002 Marseille
- Ateliers de la Maison Sertorio, ivoirier (très réputé)
- 5 Rue Rodolphe Pollak, 13001 Marseille
- Etablissements Claude Berger & Cie, du Pastis à la Poste
- 184 Bd National, 13003 Marseille
- Les courses de nage en mer du journal Le Soleil du Midi, 1892
- Anse des Catalans, 13007 Marseille
- Raffinerie de Soufre A.Boude & Fils, Les Raffineries de Soufre Réunies, 1850
- 6 Rue de l'Abbé Féraud, 13005 Marseille
- Verrerie Pons-Grimblot 1823, Verrerie Verminck 1881
- Avenue de la Madrague de Montredon, 13008 Marseille
- Fabrique de bouchons en liège Mouriès et Cie
- 157-169 rue de Breteuil, 13006 Marseille
- Usine Saint Just de la Biscuiterie Coste, 1810
- 23 boulevard Barry, 13013 Marseille
- Le Bain de Mer des Catalans, 1859
- Anse des Catalans, 13007 Marseille
- Les Dimanches de la Canebière, 2017-2020
- La Canebière, 13001 Marseille
- Le Bosphore et l’Halva, friandise à base de sésame
- 2 rue Louis Astoin, 13002 Marseille
- La Maison du Marin, 1897, d’hôtel à hôpital de guerre
- 104 Boulevard des Dames, 13002 Marseille
- Grand Prix automobile de Marseille, Circuit de Vitesse JP Wimille du Parc Borely 1932-1952
- Parc Borely, 13008 Marseille
- 2-4 rue Fortia, le Rosbif 1850
- 2-4 rue Fortia 13001 Marseille
- Savonnerie Malaterre et le Rapidor
- 8 Rue de la Croix, 13007 Marseille
- Savonnerie A.Bertoux & Cie
- 8 rue Rigord, 13007 Marseille
- Place de l’Honnêteté & l’Aquarium du Prado, Marseille Aquaforum,
- Place Amiral Muselier, 13008 Marseille
- Le Cyclope vaincu par un Chef étoilé, et le retour
- Anse de la Fausse Monnaie, 13007 Marseille
- Distillerie Joseph Masin & Louis Roubaud, 1881
- 21, 23, 25 rue Saint Bruno 13004 Marseille
- Fabrique de biscuits A.Giran et les Amarettis
- 115 Rue Saint-Pierre, 13005 Marseille
- Henri Martel, Saindoux, Conserves & Salaisons, 1883
- 72 Rue de la Loubière, 13005 Marseille
- Centre d’Observation des Mineurs de Marseille Chutes-Lavie, 1954
- 1 Rue Transvaal, 13004 Marseille
- Manufacture spéciale de Moulure de la Veuve J.Buck
- 71 Rue de Bruys, 13005 Marseille
- Savonnerie de la Providence, Pierre Arnoux
- 4,6,8 rue Marengo 13006 Marseille
- 34 Place Jean Jaurès, les Sœurs Clary & les Frères Napoléon
- 34 Place Jean Jaurès, 13001 Marseille
- Ex Mini Golf du Prado, 2015-2024
- Parc Balnéaire du Prado, 13008 Marseille
- École d’ingénieurs de Marseille, 1891, le siège historique
- 10 rue Duguesclin, 13001 Marseille
- De Bowling du Bras d’Or, de Notre Dame, à Monoprix
- 107 Montée Notre Dame, 13006 Marseille
- Manufacture de confiserie M.A.N.U.CO, Tarzan, Sunday et Johnny
- 88 avenue de la Capelette, 13010 Marseille
- Manufacture de Jouets Giraud Frères
- 16 Bd Rougier, 13004 Marseille
- L’Etoile d’Or, Maison de Repos, 35 Boulevard Henri Fabre
- 35 Boulevard Henri Fabre, 13012 Marseille
- UGOLF Marseille-Borély, 2004-2023
- Gofl Club Borély, 13008 Marseille
- Ancien Tennis Club de la Genetière, Saint Julien, 1971
- Promenade du Canal de Saint Julien, 13012 Marseille
- O’Stop, fin d’une institution, 2023
- 16 Rue Saint-Saëns, 13001 Marseille
- Buffet de la gare d’Aubagne 1858-2024
- Square Marcel Soulat, 13400 Aubagne
- Biscuiterie-Biscotterie Prior, 1950-1980
- 73 Boulevard de Saint Marcel, 13011 Marseille
- Ferme des Borels, l’immense Domaine Battelier
- 8-14 Boulevard du 7ème Tirailleurs Algériens
- UGC & CGR Grand Littoral, 1996-1999, clap de fin ?
- Grand littoral, 13015 Marseille
- Confitures et Conserves du Prado, 1919
- 15 Bd Rabatau, 13008 Marseille
- Huileries M.Badetty & Fils et Barthélemy Badetty
- 194 Av. des Chartreux, 13004 Marseille
- Etablissements Louis Guieu et le Mignon
- 22 rue du Jardin des Plantes, 13004 Marseille
- Hauts-Fourneaux de Saint Louis, Réglisserie Car, Vins Kiravi et Azote organique, Marseille
- Traverse Adoul, 13015 Marseille
- CCS – Club Central Des Supporters, 1972-2006
- 45 allée Léon Gambetta, 13001 Marseille
- Société Provençale de Constructions Aéronautiques, succès, crashs et flop
- 67 chemin de la Madrague-Ville, 13015 Marseille
- Les 19 palmiers de la Place Castellane, 2000-2024
- Place Castellane, 13006 Marseille
- Bains Municipaux du Pharo
- Anse de la Réserve, 13007 Marseille
- Léproserie Saint-Lazare et l’hôpital des Insensés
- Avenue Camille Pelletan, 13003 Marseille
- Plauchut, 1820-2022, la plus ancienne Pâtisserie de Marseille, c’est fini !
- 168 La Canebière, 13001 Marseille
- Artistic Cinéma & Festival 5 Avenues, 1912-1973
- 12 Bd Jardin Zoologique, 13004 Marseille
- Château la Verdière, les déportés de la Maison de la Rose
- 40 Avenue de la Rose, 13013 Marseille
- Bains de Mer du Docteur Giraudy, 1818
- Anse du Pharo, 13007 Marseille
- F.Llorca photographie sportive et…sociétale
- 76 cours Lieutaud, 13006 Marseille
- Laboratoires des établissements Silbert & Ripert Frères
- 30 rue Bénédit, 13004 Marseille