Le Blog

Tourisme-Marseille.com c’est aussi un blog Facebook, Twitter, Instagram et Linkedin pour explorer et (re)découvrir Marseille chaque jour, suivi par près de 35 000 abonnés.

Selon l’actualité de Marseille, les fiches du site sont réactualisées et de nouvelles font leurs apparitions…grâce aux réseaux sociaux vous restez informé sur les mises à jour régulières. A découvrir également des reportages sur mes explorations, mes coups de cœur et aussi parfois quelques coups de gueule car cette ville splendide peut-être aussi parfois très irritante ce qui fait aussi partie de son charme et de son ADN…

Le Blog sur Facebook
Vous êtes déjà près de 24 000
à suivre cette petite page,
Pas encore fait ? alors cliquez ici !

Le Blog sur Twitter ou X (comme vous préférez)
Vous êtes plutôt infos à la sauce tweet
comme déjà 4 300 followers
à suivre ce compte. Cliquez ici !

Le Blog sur Instagram
Vous êtes plus de 6 200 à suivre
Tourisme-Marseille.com en photos, carrées…
Rendez-vous ici !

Le Blog sur Linkedin 
Marseille en mode pro
Rendez-vous ici !

Hier le président Emmanuel Macron annonçait l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian accompagné de Mélinée, son épouse, d’origine arménienne et résistante comme lui. Une statue de Missak Manouchian signée en 1984 par l’artiste marseillais Bernard Brandi est exposée dans le jardin portant son nom, dominant le Vieux-Port. Né le 1er septembre 1906 à Adıyaman dans l’Empire ottoman, il est mort fusillé à 37 ans au fort du Mont-Valérien le 21 février 1944, ce fut un poète français d’origine arménienne, un militant communiste (responsable de la section arménienne de la MOI) et un résistant (commissaire militaire des FTP-MOI de la région parisienne). La statue est ponctuellement fleurie lors de commémorations.

Après Paris (2019) et Lyon (2021), plongez dès aujourd’hui, date officielle de son ouverture, dans la collection d’hologrammes, de kaléidoscopes et autres attractions du Musée de l’illusion Marseille implanté aux Voûtes de la Major après plusieurs mois de travaux. Regardez chaque illusion d’optique d’un peu plus près et observez attentivement chaque exposition. Elles rappellent de façon ludique que ce que nous percevons du monde n’est souvent qu’un spectre d’illusions.

Construit en 1911, le Miquelon a sombré en 1917 en quittant Marseille vers Alger avec à son bord une cargaison inhabituelle pour ce cargo morutier, de la fonte mais également des munitions. Suite à des erreurs de son capitaine il entre en collision avec le vapeur Balkan de la Compagnie Fraissinet. Le Miquelon sombre immédiatement. La collision ne fit pas de victimes…mais en mai 2023, le cargo qui est une des plus belles épaves de la rade refait parler de lui de manière…explosive !

Le bâtiment de la Consigne Sanitaire se dresse depuis 1719 à l’entrée du Vieux Port juste devant le Fort Saint-Jean. Il est l’œuvre de l’ingénieur Antoine Mazin qui a imaginé sa partie originale. Celle-ci a été doublée au XIXe siècle par un bâtiment identique. L’édifice a été inscrit/classé Monument Historique en 1949. Les anciennes douanes accueillent depuis 2020 un lieu dédié aux arts visuels pour les familles et le jeune public. La Consigne à images, née d’un partenariat entre le Département et le Centre Pompidou, a ouvert d’abord ses portes provisoirement le 30 septembre 2020 dans le cadre de la Biennale Manifesta puis en 2023 de façon permanente.

La Traverse est une maison méridionale de caractère surplombant l’anse de Malmousque, à Marseille. Construite au début du vingtième siècle et rénovée en 2020 par l’agence d’architectes Marion Bernard sur une initiative de Catherine Bastide, experte et conseillère en art contemporain. Espace multidisciplinaire avec une plateforme curatoriale et un espace galerie, la Traverse abrite désormais résidences pour artistes, repas, colloques, expositions, performances et chambre d’hôtes.

Le Théâtre Les Argonautes, ouvert en 2003 a définitivement tiré le rideau en mars 2020. Racheté par l’ancien nageur olympique Frédérick Bousquet, l’établissement s’apprêtait à devenir une supérette Carrefour mais face aux vives réactions de transformer ainsi ce lieu de culture, une alternative a été portée par la mairie de Marseille, Pierre Da Silva et Amaury Lapinte. Le site va accueillir au final une halle alimentaire dédiée à l’agriculture paysanne et locale. Les travaux doivent préserver la façade Art Déco et la verrière du théâtre qui a été fortement endommagé lors du début des travaux liés au supermarché. Ouverture prévue pour l’été 2023. Si vous avez des infos sur l’historique du lieu avant le théâtre et des photos de la verrière afin d’aider le vitrier à la restaurer, partagez !

« Ah bon, y’a un restaurant à Notre-Dame de la Garde ? ». Peu de visiteurs le savent, il en est de même pour beaucoup de marseillais ! Ici au troisième étage se trouvait d’abord, jusqu’au 30 septembre 2022, L’Eau Vive, une discrète et insolite cafétéria gérée depuis 1993 par les Travailleuses Missionnaires de l’Immaculée revêtues des tenues traditionnelles de leurs pays d’origine…. Mais derrière les bons petits plats à petits prix et une vue spectaculaire se cachait une face beaucoup plus sombre qui a entraîné sa fermeture…mais nous y reviendrons plus tard, car ça, c’était avant…en effet, en février, après une cure de rafraîchissement à tous les niveaux, la Basilique a revu en profondeur son établissement de restauration avec une nouvelle carte, un look plus tendance…paniers en osiers, plantes, lampes en rotin, corner d’épicerie issue de l’artisanat monastique…et surtout l’arrivée de nouvelles équipes.

Au pied de la limite Est du massif de la Nerthe dont la végétation haute a disparu au cours du siècle dernier, se trouve préservée la « Villa » Miramar, propriété boisée d’un peu plus d’un hectare, construite vers 1850 et léguée en 1920 par le marbrier et sculpteur Jules Cantini aux Hospices de Marseille avec pour consignes d’en faire un usage à vocation sociale ou sanitaire. Aujourd’hui les bâtiments n’existent plus. Le château a été dynamité par les allemands en 1944 puis démoli par sécurité en 1954. La maison du jardinier a été pillée de ses tuiles après le départ de son dernier locataire à la fin des années 2000. Il reste encore le pigeonnier (probablement une ancienne cheminée d’usine) et un paysage, représenté sur une toile de Paul Cézanne (musée de Philadelphie aux États-Unis). Un collectif défend aujourd’hui un des derniers poumons verts du quartier, avec sa vue sur mer, d’où son nom de Miramar encore gravé sur un pilier qui fait lui aussi encore de la résistance.

Hier en passant par l’avenue de Saint-Jérôme, derrière un grand portail, une très belle maison en rocaille m’a interpellé….derrière se cache le vaste domaine de Sévigné Maison Don Bosco fréquenté aujourd’hui par 1600 élèves de l’école au Lycée. Ce quartier était nommé de la Cavalleria (chevalier de St Jean) au 15ème siècle. En 1470, René d’Anjou, le Roi René, fonde tout près d’un champs qu’il possédaient avec un pavillon de chasse, un couvent sous le titre de St Jérôme tenu par les pères de l’observance. 400 ans plus tard, le 1er octobre 1905, c’est Mère Amélie de Meana, première provinciale salésienne de France qui est à l’origine de la fondation du pensionnat Sévigné, dans un contexte très difficile pour les congrégations religieuses de France. Elle propose le Nom de « Sévigné » en l’honneur de Madame de Sévigné « l’une des meilleures femmes écrivain de France ». 14 élèves et 3 enseignantes ouvrent la trame d’une longue histoire en suivant la pédagogie de Jean Bosco, prêtre éducateur de la fin du XIXe siècle.