Le collectif Sauvons Miramar regroupe des riverains, les CIQ du Bassin de Séon, des associations locales et des habitants d’un périmètre géographique plus vaste, sensibles au devenir patrimonial et écologique du territoire. Elle se donne comme objectifs de produire des informations factuelles sur le site et sa situation foncière et urbanistique & Valoriser les potentialités du site (écologiques, patrimoniales, cadre de vie) tout en les articulant à la problématique urbaine du quartier, aux incohérences et aux besoins. Démontrer les capacités des citoyens à se mobiliser mais également à produire de la connaissance partagée, de l’organisation inclusive, du récit commun et du projet collectif & travailler des pistes, tester des usages et dialoguer avec les pouvoirs publics pour articuler le court terme (sauver les arbres) au long terme (sauver Miramar en y proposant un projet d’intérêt collectif). Veiller au suivi des engagements pris.
Le parc abrite encore des espèces exotiques rapportées de voyage par Jules Cantini, tels des Séquoia, des arbousiers de Turquie, des pins pignons, des pins d’Alep, des chênes blancs ou encore un immense mûrier.
En 2021 plusieurs arbres centenaires étaient cependant abattus sur le domaine alors qu’une partie du terrain est classée en zone boisée. Dans cet article de France Bleu on apprenait également que les habitants du quartier avaient comme projet d’installer sur ce terrain des jardins partagés pour faire bénéficier de ce poumon vert au plus grand nombre. Mais à cette occasion, ils découvraient que le terrain a été vendu par l’AP-HM à la SCI Château Bovis, détenue par Marc Féraud, gérant de la société TCSI qui entrepose des containers sur le terrain surplombant Miramar…le président du CIQ de Saint-Henri ne cachait pas sa surprise. Les riverains ont alors interpellé la mairie de Marseille. En mai 2022 Marsactu relatait que « des habitants de l’Estaque et de Saint-Henri investissent régulièrement le terrain de l’ancienne villa Miramar. Potager, ateliers autour de la nature pour les enfants, chorale… Le terrain appartient pourtant à un propriétaire privé. La Ville réfléchit à une solution pour pérenniser le lieu ».
La mairie avait alors mentionné la possibilité d’un échange de terrains : elle pourrait ainsi proposer un terrain qui lui appartient au gérant de TCSI en échange de celui de Miramar. A suivre…