Situé au dessus de l’actuel centre commercial Grand Littoral, le Château des Tours (ou Tourres) est racheté à la famille d’Eyguesier et transformé en 1829 par le Marquis Marie Joseph de Foresta. Il est également propriétaire de la “Bricarde” qui se trouvait à la place de la cité du même nom. Servant de refuge à
En 1609 Guillaume Du Vair, alors premier président du Parlement de Provence, dont le siège est à Aix-en-Provence, achète La Bouquière une propriété agricole situé sur le chemin du Canet à Saint-Joseph (devenu boulevard Gay-Lussac). Au débouché du vallon des Aygalades elle jouit d’une belle vue sur la rade de Marseille et de sources abondantes.
L’affaire de la prison clandestine d’Arenc éclate le 16 avril 1975 à Marseille, lorsque l’avocat Sixte Ugolini dénonce dans une conférence de presse l’enlèvement par la police de son client Mohamed Chérif, un Marocain en situation régulière. Le grand public découvre alors l’existence d’un hangar désaffecté sur le port d’Arenc, que la préfecture utilise en
Le corps des peseurs-jurés de Marseille, créé le 19 février 1228 et dissous le 31 juillet 2004, est une corporation qui avait pour but de peser et mesurer les marchandises qui circulaient par le port de Marseille. Cette profession était essentielle à la vie portuaire de Marseille. Ces hommes étaient les intermédiaires de la loi entre
Le quartier de La Vieille Chapelle est ainsi nommé car à une époque se trouvait ici une petite église dédiée à la Nativité de la Très-Sainte-Vierge, une succursale de la paroisse de Saint-Ferréol. Mais cette chapelle fut saisie peu après la Révolution, en 1794, comme bien national. Aujourd’hui, cette chapelle n’existe plus, démolie en 1863
La Villa mon rêve, dont le propriétaire était Henri Bozy, fut un restaurant coté qui accueillait noces et banquets du milieu du 19ème siècle au début des années 80. « Pour vos Repas de Mariages, Lunchs, Réceptions, etc, consultez la Villa Mon Rêve, Site merveilleux, qui ne fait que des repas sur commande donc toujours parfait« …pouvait
Après le succès de la première Exposition Coloniale en 1906 et avant celle de 1922, le Parc du Prado devient le Parc Chanot, patronyme du maire de Marseille d’alors, Amable Chanot. Marseille souhaite renouveler au plus tôt une Exposition d’envergure et tirer le meilleur parti de cet espace parfaitement approprié à de telles manifestations. L’affiche
Une route fracassée menant nulle part file vers une friche de verdure de 2 300 m²…ici se trouvaient jusqu’à leur dynamitage en 2011 les 4 tours et les 134 logements de la Cité des Créneaux, dominées par les immeubles de la Viste Provence…l’humidité, le froid, l’amiante, les plombs qui sautent et les cafards auront eu
La Traverse de la Verrerie, ex traverse de l’ancienne chapelle, ex traverse du mauvais pas à cause du passage de l’Huveaune à Pont-de-Vivaux, porte son nom actuel du fait de la présence sur son territoire de La Verrerie du Queylar, créée dans le Languedoc, au XVIIe siècle. Cette usine à Marseille ouvre vers la fin
Cette fiche d’abord aux infos un peu floues, a finalement très rapidement trouvée des réponses grâce au groupe Facebook Marseille et son Histoire et la précieuse contribution de Maitre Dji Dji…Elle rappelle le souvenir de cette statue de 1868 signée Eugène Delaplanche d’un jeune berger en tenue antique, très légère, jouant de deux flûtes. Elle
L’enseigne « Taxiphone Monde Phone » et « Hôtel Oriental » font de la résistance sur l’immeuble en triste état du 8 rue de la Fare…les chambres de 9m² de cet hôtel accueillait encore en 2016 des retraités chibanis dans des conditions indignes depuis plusieurs décennies comme le relevait la presse locale en évoquant le scandale de ces locations
Dans une belle maison Louis XV avec son balcon en fer forgé, on peut deviner l’ancienne présence du cinéma le Colibri grâce à une vue aérienne permettant de distinguer la salle tout en longueur en fond de cours. Ce cinéma de quartier déjà existant de source sûre à la fin des années 40 contenait 351
Au 78 Rue Belle de Mai c’est surtout par une vue aérienne qu’on distingue la forme de l’ancien Dancing le skipper devenu dans les années 40 ou 50 (non vérifiable) le cinéma Chic, dont le nom ne colle plus trop à son environnement actuel. Il contenait 500 places en 1957 puis 650 places en 1964.
Au 6 boulevard Margaillan, dans le quartier de la Barasse difficile d’imaginer qu’ici trônait une salle de cinéma de 420 places de source sûre au moins depuis 1957. Rasée et devenu un jardin il n’y’a presque plus aucunes traces ou infos sur l’établissement…on retrouve une date de fermeture le 14 juin 2011 liée à la
La Société de Géographie de Marseille était une vieille dame, conçue en 1876 et née en 1877. Reconnue d’utilité publique, c’était une des plus anciennes sociétés culturelles de Marseille, avec l’Académie des Sciences, Lettres et Arts de Marseille (1726) et la cinquième Société de Géographie crée en France. Elles sont toutes de la même époque,
Au 20 boulevard pont de Vivaux, dans cet ancien quartier ouvrier et industriel de la vallée de l’Huveaune trônait le cinéma le Spoutnik et ses 680 places en 1964…de nos jours presque plus aucunes traces ou infos sur l’établissement…à la place de son emplacement on trouve de petits ensembles d’habitations et de commerces. Pas de
Avant la destruction de février 1943, cette place, alors baptisée Place Petit Mazeau, était ceinturée d’immeubles et accueillait en son centre une fontaine lavoir. L’emplacement actuel de cette place est resté inchangé sur l’actuelle place Bargemon en face de l’Hôtel Daviel que l’on distingue à gauche sur la photo. Quant à la place Mazeau selon
Au n°14 de la rue Venture à deux pas du Journal Le Sémaphore (fondé en 1827) se trouvaient les locaux des publications marseillaises et du journal Le Soleil du Midi, également en charge de la Gazette du Midi. Le Soleil du Midi paraîtra du 4 mars 1885 jusqu’à la deuxième guerre mondiale en 1944. Ce
Parmi les nombreux pays ayant participé aux côtés de la France, aux combats de la 1ère Guerre Mondiale, il faut citer l’Inde, alliée aujourd’hui méconnue. Les premiers contingents venus du Commonwealth, dont 25 000 indiens, arrivent à Marseille à partir du 26 septembre 1914 entraînant la création d’insolites camps au parc Borély, sur l’Hippodrome, à
Cette photo nous montre un objet et une pratique aujourd’hui disparue…notamment face à la Samaritaine se trouvait un podium de circulation avec son agent de police faisant la girouette avec son sifflet tant redouté…et du fait de sa forme, ce promontoire était surnommé en 1966 la « cocotte-minute » ! Le podium (son vrai nom administratif) qui
Selon la tradition, la liqueur de la chartreuse naît en 1605, quand les moines de la Chartreuse de Vauvert à Paris (au sud de l’actuel jardin du Luxembourg), réputés être de bons herboristes, reçoivent du duc d’Estrées un mystérieux manuscrit avec la formule d’un Élixir de Longue Vie. Ce que l’on sait moins c’est qu’une
Les distilleries A. Casiglia, fondées en 1865, ont été reprises par Faraut et Bessi, localisées à Marseille aux Chutes Lavie, 17-19 rue Eugène Cas, et à Nice, 20 rue Reine Jeanne. Elles produisaient les marques Bitterary, Verdon, Rovighi et Le Cycle. Le Verdon se surnommait “le roi des anis”, le Rovghi “le roi des Amers”, le
Difficile d’imaginer aujourd’hui qu’en plein centre-ville de Marseille au 51 et 51 A de la rue Vacon et au 3 & 5 de la rue de la Tour se tenait dès 1881 sur 4 étages et tout un pâté de maisons la grande usine à vapeur et les deux cheminées de la Papeterie – Imprimerie
Cette adresse du 4-6-8 rue de Rome, accueillera à ses débuts (en clin d’œil italien ?), la Maison des Pâtes Farcies (photo ci contre) avec ses ‘Raviolis Rossini’, ses « caneloni » (écrit ainsi) et ses « conserves provençales ». A l’angle du 6-8 rue de Rome et du 11 et 13 rue Vacon s’ouvrait ensuite en 1871 Aux
Madeleine de Proust de nombreux marseillais qui ont pu fréquenter ce célèbre restaurant, ouvert avant la guerre en 1936. Selon un article du Monde signé Jean-Claude Ribaut « C’était comme une maison de la Provence intérieure, comme une ferme du haut pays, entre oliviers, amandiers et arpents de vigne. Quelques tables au deuxième étage d’une voilerie
Radius Productions siégeait au 130 Boulevard Longchamp à l’époque où l’on surnommait l’artère « l’avenue du cinéma » avec ses nombreuses sociétés de production souhaitant bénéficier de la proximité des réservoirs d’eau du Palais Lonchamp en cas d’incendie de leurs bobines de films très inflammables. Radius Productions fut connue pour produire des films tels que I giganti
En 1887 à l’angle de la rue de Breteuil et de la rue du Dr Escat, au pied de l’actuel Parc de la Comerie se trouvait l’immense et splendide distillerie Rivoire Frères dont on trouverait encore quelques vestiges…l’un des portails de la Distillerie se dresse encore au n°154. L’usine fabriquait son absinthe, du vermouth, du
Au 7 et 9 du Boulevard Ruinat, dans le quartier Saint Pierre, se trouvait dans les années 30 la Savonnerie Paul Barruco Fils et ses spécialités de savons pour l’exportation avec les marques Le lionceau, La balise, Le Soudanais, le Sénégalais. La société produisait des savons mi-cuits parfumés et non parfumés en barre et en
Après 1850, sous le second empire, en partie sous l’influence du couple impérial et son goût du thermalisme, Marseille comme le reste du Sud de la France, succombe à la mode des Bains de Mer. On assiste à la création de nombreuses structures sur le littoral marseillais. On voulait alors faire de cette anse des Catalans, une plage à la mode
La compagnie Le Levantin possédait 3 bateaux dont le navire amiral Ecolorato, l’un des plus grands « day charter » au monde, un maxi catamaran de 25 mètres. Il accueillait à son bord depuis 2004, jusqu’à 80 passagers sur une surface de 260 m² pour une journée ou une soirée de croisière, ou en privatisation totale à
Au moment du creusement du bassin de carénage des investigations archéologiques ont été menées entre 1829 et 1835. Lors de ces premières fouilles ont a retrouvé la trace d’un curieux animal, l’Anoplotherium un genre éteint d’herbivores terrestres de la famille des Anoplotheriidae, vivant en Europe de l’Ouest à l’Oligocène inférieur, soit il y a environ
Un jour je fait acquisition d’une boîte de café ancienne et c’est le début de recherches sur ses origines…mais ne cherchez pas, il n’y’a plus aucunes traces aujourd’hui de cette belle petite usine « modèle » de torréfaction, en brique, floquée de 3 cheminées, du 20-22 Boulevard Cassini. Elle fut fondée en 1884 par J.Mouret avant d’être
Au n°36 de la Plaine se trouvait, d’après la fiche Wikipedia de la Place Jean Jaurès, un des plus vieux cinémas de Marseille, le Pelissier, détruit dans les années 1970. Un autre site évoque ici le cinéma le Plaine qui contenait 950 places entre 1957 et 1964. Difficile de trouver plus d’informations même si la
C’est au 85 de la rue Haute Rotonde, actuelle rue Commandant Mages, que se trouvait fin 19ème début 20ème la grande usine à vapeur de la Biscuiterie Longchamp à quelques encablures du parc marseillais dont son image s’affichait sur son papier à lettre commercial. Cette immense manufacture qui s’étendait jusqu’au Boulevard Camille Flammarion, appartenait à Albert Prunet.
La traverse de la Seigneurie doit son nom à une villa nommée La Seigneurie, bâtie à la fin du XIXe siècle sur les restes du château des seigneurs de Mazargues. Elle se nommait auparavant « chemin du Jas de la Seigneurie » puis « chemin de la Grande-Terre ». Cette voie démarre chemin de Morgiou, à
Deux plaques en marbre identiques ceinturant l’entrée du 16 de la rue Sibie, devenu un immeuble d’habitation, nous rappellent l’ancienne présence des Bains de Barèges…on y trouve encore les tarifs de l’époque « prix des bains par abonnement : 0.60, un bain seul 0.75 / Prix des bains de Barèges : par abonnement : 1.25, un
Fondés en 1902, les Etablissements Julien Frères ne représentent pas l’entreprise à l’histoire la plus passionnante mais elle permet de voir l’évolution des abords du Palais Longchamp et d’évoquer un des grands acteurs des constructions de cette époque à Marseille. Cet angle de la rue Cassini est aujourd’hui composé d’immeubles années 30…plus aucune trace de
A l’angle du 133 Chemin de St Pierre (aujourd’hui “rue” et équivalant au n°358) et du 2-4-6 Bd Ruinat, se trouvait dès 1871 la Maison H. Brianza Fils, spécialisée dans les articles funéraires et les perles de Venise pour couronnes. On perd la trace de la manufacture en 1929. Le site accueille depuis 2014 des
Moins connu que le Flan Mireille ou le Flan du Midi, au 11 de la rue de l’Abbé de l’Epée se trouvait un temps (autour des années 60) le siège et les usines de fabrication de la société anonyme Flan Marseillais et son Flan Savor, vanillé, non sucré et ses gâteaux de riz. La marque
Cette célèbre marque marseillaise de biscuits fut fondée en 1810 et semble avoir disparue dans les années 60, les derniers papiers en tête retrouvés datant de 1956. Son siège/usine, revendiqué comme le plus grand du midi en terme de biscuiterie, se trouvait dans le quartier Saint Just au 23 boulevard Barry, sa boutique au 37
Implanté au 19ème siècle sur l’ex Boulevard Saint Charles, devenu Boulevardd Camille Flammarion en 1926, l’entreprise Vernet & Cie proposaient outre leurs « Rhums et tafias de toutes provenances », notamment cubaine, une « Crème de rhum pailletée d’or, liqueur exquise composée de rhums vieux ». L’importateur et transformateur, fondé en 1874, proposait également des
Au bas de l’actuel boulevard de la Libération sur l’emplacement des Réformés se trouvait dès la fin du règne de Louis XV le terrain d’un sport très en vogue, le Jeu du Mail…une discipline à l’origine du golf, du croquet et même du billard ! Il existait quatre façons de jouer : rouët, partie, chicane
Cette insolite et rare photo de couverture de cette fiche, issue de la collection privée Thierry Masson, nous permet de découvrir un établissement de la fin du 19ème siècle aujourd’hui disparu qui se tenait au pied du Parc du Pharo sur l’actuelle voie menant au chantier Borg, sur l’emplacement de la Voilerie Phocéenne installée ici en
Cette petite maison de commerce, fondée en 1807, trafiquant sur les cafés, poivres, sucres et autres produits coloniaux, était très impliquée dans les affaires impériales. L’un de ses fondateurs, Henri Grand-Dufay, était une personnalité marseillaise de l’époque, Chevalier de la Légion d’honneur, mais aussi critiqué par une certaine presse comme étant un “capitaliste, exploiteur du
Au pied de la Calanque de Port Pin, quelques vestiges de murs de pierre rappellent le souvenir de cette auberge qui se posera ici des années 30 aux années 80…guingette, pédalo et même des emplacements de camping, ce lieu très populaire était joignable directement en voiture. Le succès de cette calanque est tel qu’on la
Détruit autour de 1962-1963 lors du développement du quartier sur lequel il s’était ancré, au milieu de nombreuses fermes maraichères, on ne trouve plus aucune trace de cette grande bâtisse du 19ème siècle à trois niveaux, tombée dans l’oubli de son voisin plus prestigieux…la Campagne Bastide surnommée le Château du Roy d’Espagne. Le parc de
Situés dès le milieu du 19ème siècle au 13 rue de la République (ex rue Impériale) en pleine mode du thermalisme initiée par le couple Impérial, Eugénie et Napoléon III, les Grands Bains de Marseille faisaient partis des établissements du genre les plus luxueux de la ville. Après un H&M pendant plus d’une dizaine d’années,
C’est en plein Noailles et proche du Port et de ses liaisons directes vers l’Afrique, au 5 de la rue des Beaux-Arts, devenue la Rue Rodolphe Pollak en 1946, que se trouvaient les ateliers et la boutique de la maison Sertorio. Cette institution fondée en 1883, spécialiste des objets en ivoire et notamment des boules de billards,
C’est ici en 1878 au 184 Bd National que la maison helvétique Berger, célèbre pour son absinthe puis son pastis installera son usine de fabrication française après être passé par le 15 rue de l’Obélisque (rue Louis Maurel 6ème). Un lieu dont la structure est encore visible et le nom de l’établissement gravé dans la pierre.
Le Soleil du Midi est fondé à Marseille le 4 mars 1885 au 14 rue Venture, non loin du journal le Sémaphore. Le journal publie plusieurs éditions quotidiennes, une du matin et une du soir, puis à partir de décembre 1913 deux éditions du soir, mais aussi des éditions locales avec notamment « le Soleil de
Au 6 Rue de l’Abbé Féraud, sur 6000 m² se trouvait de 1850 jusqu’à probablement la moitié du 20ème la grande raffinerie de Soufre d’Antoine Boude & Fils qui gardera son siège à Marseille jusqu’à la fin des années 70 avant son rachat par Pennwalt puis Elf. Une entreprise très réputée à l’international notamment dans
A deux pas de l’actuelle plage de la Verrerie, appelée plus officiellement de Bonne Brise, fut effectivement construit dès 1823 la Verrerie Pons-Grimblot spécialisée dans le verre à vitre et reliée à la mer par un tunnel passant sous le chemin de la Madrague. Cette usine fut transférée là depuis la rue des vignerons située
Autour du 157-169 rue Breteuil se trouvait une importante fabrique Mouriès et Cie, fondée en 1848, spécialisée dans les bouchons en liège pour eaux minérales et spiritueux. Elle comprenait une cheminée qui s’élevait à 40 mètres de hauteur. L’usine marseillaise, dont le siège se trouvait à Vidauban dans le Var, fut démolie en 1997 afin
Cette célèbre marque marseillaise de biscuits fut fondée en 1810 et semble avoir disparue dans les années 60, les derniers papiers en tête retrouvés datant de 1956. Son siège/usine, revendiqué comme le plus grand du midi en terme de biscuiterie, se trouvait dans le quartier Saint Just au 23 boulevard Barry accolé au Jarret où
Après 1850, sous le second empire, en partie sous l’influence du couple impérial et son goût du thermalisme, Marseille comme le reste du Sud de la France, succombe à la mode des Bains de Mer. On assiste à la création de nombreuses structures sur le littoral marseillais. On voulait alors faire de cette anse des Catalans, une plage à la mode
La Canebière a fêté ses 90 ans en 2017, à cette occasion 80 acteurs culturels, des habitants, le monde économique, l’Université et les pouvoirs publics se sont mobilisés autour d’un ambitieux projet “Les Dimanches de la Canebière”…une vitrine artistique de Marseille et de la Provence chaque dernier dimanche du mois jusqu’à que la crise du
Au 2 rue Louis Astoin se trouvait dès les années 20 (peut-être même avant) la société Le Bosphore, au capital de 700 000 francs, produisant l' »Halva » une friandise à base de sésame appréciée de tous les pays du monde arabe…mais derrière cette usine se cachait ici un généreux grec. La marque vendait ses produits dans
Au 104, Boulevard des Dames se trouvait dès 1897 la Maison du Marin qui comme son nom l’indique avait vocation à accueillir les marins de passage en proposant bains et douches, restauration et des chambres classés en standing selon les grades, comme celles dîtes « des officiers« . Le bâtiment d’origine a disparu et laissé place à
La grande période du tout voiture à Marseille et de son culte ! Difficile d’imaginer aujourd’hui que sur une période de 20 ans et durant 10 éditions l’enceinte du Parc Borély et l’Hippodrome Borely ainsi que l’Avenue du Prado, mais aussi l’autodrome de Miramas serviront d’écrin à un circuit de 2,670 km, terrain de jeu des 134
A l’angle stratégique du 2-4 rue Fortia et du Quai de Rive Neuve, se trouve depuis 2016 un établissement de restauration rapide de burgers qui a succédé à un éphémère restaurant italien et avant de sushi et à un côté un grand KFC depuis 2020…mais avant cela, dès 1850 et pendant plus d’un siècle, se
Au 8 & 10 de la Rue de la Croix se trouvaient à la fin du 19ème début 20ème les usines à vapeur de la savonnerie Malaterre, producteur de la lessive Rapidor, du savon spécial biRapidor, du savon pour récurer « Tip-Top » mais aussi des marques de savon extra pur « L’Ermite », « Le Portail », « Notre Dame du
Au 8 rue Rigord se trouvaient à la fin du 19ème début 20ème les usines et comptoirs de la savonnerie A.Bertoux & Cie, producteur de savons de ménage avec du savon marbré bleu pale et bleu vif pur. L’usine était spécialiste en savons blancs mousseux en pains, en barres et morceaux moulés. Les marques de
On comptait à l’heure de son apogée, sur 3 500 m², jusqu’à 130 aquariums de 500 à 40 000 litres au sein du Marseille Aquaforum du Prado…mais en 1994 le grand aquarium s’est brisé à cause d’un souci de corrosion et l’exploitation a été interrompue par décision des autorités administratives…s’en est suivi un procès envers
Niché sous une voûte de la Corniche, ceinturant l’Anse de la Fausse Monnaie, se trouvait jusqu’au 22 juillet 2021 un astucieux graff géant représentant un œil, surnommé sur les réseaux sociaux « le cyclope du littoral ». Cet œuvre est signée d’un duo de jeunes artistes, Victor et Guillaume, voisins des lieux. Je l’avais interprétée et cela
Aux 21, 23, 25 rue Saint Bruno (puis au 24,26,28) se trouvaient dès 1881 l’usine et les bureaux de la maison Joseph Masin & Louis Roubaud. Multi-récompensée aux expositions universelles de Paris de 1889 et 1900 pour son Amer Masin, la distillerie proposait également du Goudon Roubaud, de la Pastorel Quinquina et du Rhum Ita.
Depuis au moins 2008 on trouve ici des produits corses, mais dans les années 20 (dernière date connue) c’est une fabrique de biscuits A.Giran qui occupait les lieux et produisait des macarons massepins dit Amarettis. La marque devait avoir une certaine renommée, en effet ses publicités de l’époque se déclinaient en anglais et en espagnol.
Le 72-74 de la rue de la Loubière ne rugit plus ! Dès 1883 et jusqu’en 1939 se trouvaient ici les locaux d’Henri Martel dont la marque fut incarnée par un lion, assis dans la savane la main sur un blason H.M. L’entreprise produisait ici saindoux, conserves et salaisons. De vieilles factures laissent entrevoir d’autres
Ce Centre d’Observation des Mineurs aujourd’hui disparu ouvrira ses portes en 1954 avant de devenir une Institution spéciale de l’éducation surveillée fin 1973. Il était composé d’une bastide et d’un grand parc avec un terrain de sport. Certaines photos d’archives montrent les « pensionnaires » en train de jouer l’avare dans le théâtre du centre. Selon un
Il y’a peu de choses à raconter sur la Manufacture spéciale de Moulure de la Veuve J.Buck…mais cette fiche vient rappeler le souvenirs de cette très vieille enseigne qui à la peau dure et passe les années sur sa façade du 71 rue de Bruys, artère officiellement fondée en 1856 mais dont le percement remonte
Difficile d’imaginer aujourd’hui qu’au 4,6,8 rue Marengo se trouvait la grande cheminée en brique de la Savonnerie de la Providence de Pierre Arnoux, récompensée à Paris en 1855 et Lyon en 1872. L’usine à vapeur dont le logo très franc maçonnique était un œil inséré dans un triangle recouvrant un nuage, proposait des savons de
Deux sœurs marseillaises, deux frères Napoléon, deux Reines ! Au ce qui pourrait être le no 34 de la Place Jean-Jaurès, à l’emplacement actuel d’un résidence moderne, se trouvait une bastide, démolie en 1885, dans laquelle Joseph Bonaparte, le frère aîné de Napoléon Bonaparte a épousé (ou demandé en mariage) la marseillaise Marie Julie Clary…une
Créé en 2015, ce petit parcours de 6 trous en libre d’accès, vous permettait de jouer au mini golf, après avoir enlevé les nombreux gravillons sur les espaces de jeu, face à la mer et aux plages du Prado. Mais les travaux d’aménagement autours de la Marina Olympique du Roucas Blanc en 2024 ont eu
L’École d’ingénieurs de Marseille (également désignée par le sigle EIM) est une ancienne grande école d’ingénieurs. Fondée en 1891 dans la très discrète rue Duguesclin près de l’Eglise des Réformés, sur le modèle de l’École centrale des arts et manufactures, elle assure pendant près d’un siècle la formation des ingénieurs de la région de Marseille.
Depuis au moins 2014, cette adresse du quartier Vauban abrite un Monoprix, mais de 2003 jusqu’à apparement en 2007 on ne faisait pas de courses ici…on tentait des strike, des spare, des split ! Le Bowling du bras d’or, surnommé de Notre Dame, était composé de 8 couloirs de jeu en parquet sur une longueur
Au 111 rue Sainte-Cécile, dans les années 51-62 se trouvait la manufacture de confiserie et les bureaux de M.A.N.U.C.O, spécialiste en chewing-gum et articles pour enfants. On retrouve auparavant la genèse de l’entreprise en 1950 dans le 9ème arrondissement au 1 Bd Aguillon. A partir de 1962 elle migre au 88 avenue de la Capelette
Au 16 Bd Rougier, à la fin du 19ème siècle début 20ème, se trouvaient les ateliers ainsi qu’un site d’exposition de la manufacture de jouets des frères Giraud. Ici on façonnait des voitures de poupées, des tombereaux, des fourragères, des charrettes anglaises, des chevaux en bois, des voitures attelées fines et ordinaires. L’entreprise disposait également
Au 35 Boulevard Henri Fabre on peut découvrir une grande résidence d’appartements contemporains, « La Villa Maguelonne » qui daterait de 2005…mais dans les années 70 se trouvait encore ici une grande et élégante bastide de deux étages, l’Etoile d’Or, une maison de repas avec son grand parc. Le lieu était en fait un établissements de postcure
En plein cœur de Marseille, le golf de Marseille-Borély était un parcours urbain, compact de bord de mer, très technique et dépaysant de 7,5 hectares entouré des pistes de courses de l’Hippodrome Marseille Borély. Le golf inauguré en 2004 a été dessiné par Jean Garraïalde et Jérémy Pern. Son avenir était cependant menacé depuis des
Le long de la très agréable Promenade du Canal de Saint-Julien, sur le GR2013, on est intrigué sur les hauteurs par une grande bâtisse en partie en ruine nichée dans la pinède. Les images satellites révèlent la présence d’une ancienne piscine jouxtant 6 terrains de tennis totalement à l’abandon dominant Marseille ! Nous sommes ici
7 décembre 2023 le O’Stop le célèbre snack-bar-restaurant qui ne fermait jamais, ouvert H24, 7/7, baissait le rideau après avoir vu passer des générations de noctambules de toutes origines, de tout milieux…un des derniers symboles du Marseille des années 70-80. Une adresse festive marquée aussi par une fusillade mortelle en 2015. Selon France Bleu Provence,
Le 6 mai 2024 et malgré une pétition ayant recueilli 2800 signatures pour sa sauvegarde, l’iconique buffet de la gare d’Aubagne conçu par l’architecte vosgien Léon-Charles Grillot (1827-1898) à la fin du XIXe siècle a été détruit du fait de son emplacement sur le tracé du Val’tram vers La Bouilladisse. La gare a été mise en
Les établissement F.Méry-Rougier et Cie créèrent en 1950 au 73 Bd Saint Marcel l’usine de biscuiterie-biscotterie Prior et ses célèbres Bichoco et images et cadeaux à collectionner. Elle sera absorbée en 1970 par la société Pelletier (créée en 1896) et fermera définitivement ses portes en 1980. Le bâtiment qui a ensuite accueilli le Laboratoire Saint
Difficile d’imaginer que cet ensemble de petites maisonnettes abritait en 1791 la ferme Battalier sur 7 hectares ! Vers 1915-1920, le lotissement des Borels avec son ensemble de jardins et de cabanons, démembre la ferme dont les terres s’étendaient alors au dessus du canal de Marseille jusqu’au chemin de la Mure. Selon une notice du ministère
Malgré ses 15 écrans, 2800 places, un grand confort et une terrasse avec vue panoramique sur la rade de Marseille le multiplexe UGC, fondé en 1996, s’enfonçait littéralement dans un terrain sablonneux et très instable et sera du coup un total échec commercial ! Il fermera ses portes le 30 juillet 1999. Il sera entièrement
Au 15 Bd Rabatau, à l’actuel emplacement de grands immeubles contemporains, se trouvait la Société Anonyme des Confitures et Conserves du Prado, fondée en 1919 avec un capital de 1 500 000 francs. On retrouve la trace de cette entreprise grâce à des actions de cinq cents francs émises lors de sa constitution. Ces actions
Au 194 de ce qui s’appelait encore le Chemin des Chartreux avant de devenir une avenue en 1927 se trouvait une usine, aujourd’hui disparue, produisant de l’huile d’arachide rufisque extra-vierge. Rufisque étant une ville au Sénégal, capitale de l’arachide. La marque marseillaise était représentée par Le Lion de Belfort. Les bureaux se trouvaient au 9
Non loin des terres de l’ancien Jardin des Plantes de Marseille (1805-1856), se trouvaient à son entrée, les établissements Louis Guieu, qui distillaient notamment une liqueur digestive, cherry brandy préparée avec des extraits concentrés de Mignon, un mélange d’épices. L’herboristerie, dont on retrouve encore la trace à cette adresse en 1946 puis au 22 rue
Aujourd’hui baptisée Adoul, en hommage à François Adoul, généreux médecin marseillais mort en 1945, cette traverse du quartier Saint Louis se nommait autrefois “des hauts fourneaux” du temps de son activité industrielle, démarrée dès 1850 dans la sidérurgie puis la réglisse ! Selon le fascicule d’Olivier Raveux Provence Historique, au milieu du 19ème siècle, le
C’est le précurseur du mouvement ultra et la plus ancienne association de supporters de l’OM du Stade Vélodrome, fondée en 1972 par Jacques Pélissier, surnommé « Pélo ». Le CCS est également le premier groupe à organiser des déplacements. Situés en bas du Virage Nord, le groupe composé de 2000 membres disparait en 2006 suite à un
La Société provençale de constructions aéronautiques (SPCA) fut un éphémère constructeur aéronautique de l’entre-deux-guerres, actif entre 1925 et 1936, spécialisé dans la construction d’hydravions. Elle fut fondée par Georges Philippar et Laurent-Dominique Santoni le 12 juin 1925 à La Ciotat où se trouvait sa principale usine au cœur des chantiers navals. Mais la SPCA possédait
Hop, envolés…dans la nuit du 19 au 20 mars 2024, les 19 palmiers Washingtonia emblématiques de la place Castellane, plantés en 2000 (1997 selon les sources) en remplacement de platanes, ont été coupés, emportés en déchetterie et ce dans le cadre du projet de réaménagement de la zone et du prolongement du tramway. En janvier
Aujourd’hui l’Anse de la Réserve abrite le Rowing Club depuis 1965 et l’hôtel Sofitel depuis 1976…mais avant cela, vers la digue proche de l’UNM, se trouvaient les Bains Municipaux du Pharo, une piscine d’eau de mer dans l’esprit de celle du Mucem. Un lieu découvert par hasard grâce à un post facebook et une photo
Le nom de Saint-Lazare était donné au faubourg où est construite l’église Saint-Lazare car une léproserie mentionnée dès le xiie siècle y était implantée approximativement à l’angle des rues Camille-Pelletan et Desaix jusqu’en 1699. Selon le Professeur Jean-Louis Blanc « Marseille, jusqu’à la fin du XVIIe siècle, ne disposait pas d’établissement pour recevoir ceux que l’on appelait
En 2019, les équipes de la Team Sardine appuyées par celles de Yes We Camp avaient lancé une auberge en plein air très insolite au cœur du Parc Foresta et au pied des lettres géantes “Marseille”…le concept ? passer une nuit à bord de vieux bateaux qui ont jeté l’ancre sur ces collines des quartiers Nord !
Lustres, moulures, anges et peintures se mêlant à des néons années 70, avec ses deux siècles d’existence, la Maison Plauchut, située depuis sa création, en 1820, sur le haut de la Canebière se revendiquait comme étant la plus ancienne pâtisserie de la ville…d’ailleurs la boutique tout comme son charmant salon de thé en arrière boutique
Construit en 1912 à proximité du Parc Longchamp, ce cinéma de 550 places fermera ses portes en 1968, pour les rouvrir en 1970 en cinéma art & essai sous le nom de « Festival 5 Avenues » avant de fermer définitivement ses portes le 1er mai 1973. L’établissement possédait jadis 2 entrées, une au 12 du boulevard
Détruit en 1994, évoqué dans les expositions du Mémorial des Déportations à Marseille, l’hôtel-pension le Château de la Verdière appelé aussi la Maison de la Rose a été loué par l’UGIF (Union Générale des Israélites de France) sur l’ordre de la Gestapo et ouverte le 24 mai 1943 pour installer des femmes et des enfants arrêtes
Selon le Professeur Georges François, « le premier établissement de bains de mer à Marseille se situait dans l’anse du Pharo, l’un des tout premiers en France ; il est dû à l’initiative d’un médecin, le docteur Giraudy. Natif de Bouyons dans le Var, Jean Baptiste Giraudy est un ancien chirurgien des armées du Roi qui
Les photos du match Jean Bouin / Louis Bouchard en 1911, des courses cyclistes de la « Consolation », du « Prix Louis Fabre », du « Challenge E.Fillon » , de grands prix automobiles…ces souvenirs ont été figés sur pellicule par le grand studio F.Llorca situé un temps au 76 Cours Lieutaud. Mais au delà de la photographie sportive, sa
Ces hangars de la rue Bénédit accueillent de nos jours l’Institut de formation des métiers de la pharmacie Marseille-Alpes-Provence…peut-être un hasard, peut-être pas car c’est ici que se trouvaient les anciens laboratoires des établissements Silbert & Ripert Frères, concepteur notamment du sirop Poléry, un médicament toujours commercialisé de nos jours par la marque Vidal. Cette