Château Saint Victor, Marie Taglioni et le Gouverneur Militaire
136 Résidence les Oréades, 13008 MarseilleSelon Henri Luppi, un internaute ayant commenté cette fiche, le château Saint-Victor n’est autre que la Villa Ralli (richissime famille grecque de Chio, alliée à toutes les grandes familles grecques et ayant essaimé en Angleterre…). Marie Taglioni, considérée comme la première grande ballerine romantique, dont on dit qu’elle inventa ou popularisa les pointes et le tutu y résida lorsque son fils, époux de Mlle Ralli vint à Marseille. Marie Taglioni était devenue par mariage comtesse Gilbert de Voisins. Elle a été enterrée au cimetière Saint-Charles de Marseille, et a été transférée dans la tombe de son fils Georges Gilbert de Voisins au cimetière du Père-Lachaise. Son petit-fils Auguste Gilbert de Voisins fut un écrivain reconnu en collaboration avec Albert Erlande (un autre marseillais qui eut son heure de gloire ) et ami de Victor Ségalen avec qui il fit des expéditions en Chine.
Mais revenons à la fonction actuelle de cette demeure. En France, un gouverneur militaire est le commandant d’armes d’une garnison et le représentant des Armées auprès des hautes instances de l’État de la ville de garnison. C’est, en principe, un officier général de l’Armée de terre mais il peut être officier général d’une autre armée sur décision du Ministre de la Défense. Sept garnisons ont pour commandant d’armes un Gouverneur militaire : Lille, Lyon, Metz, Nancy, Paris, Strasbourg et Marseille. Lorsque la ville de garnison est aussi le siège d’une zone de défense et de sécurité, le Gouverneur militaire est également officier général de zone de défense et de sécurité de celle-ci comme c’est le cas pour la Cité Phocéenne représentant la zone Sud. Il est à noter que chaque année le Gouverneur Militaire remet « Le Prix du Gouverneur » destiné aux élèves des classes de défense et de sécurité globale. Un prix qui s’inscrit dans le Plan Egalité des Chances (PEC).
Ce concours se déroule sous le patronage de la commission armée jeunesse. Il entre également dans le cadre de la grande mobilisation de l’Ecole pour les valeurs de la République. Il récompense une classe de collège de la zone Sud, pour un travail collectif. L’objectif est d’aider les jeunes élèves à réfléchir sur la notion d’esprit de défense.
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HENRY LUPPI commente : Signaler cet avis DétailsVOTRE NOTE:20 décembre 2021 at 09:20
BRAVO pour votre magnifique travail sur notre belle ville!! Le château Saint-Victor n'est autre que la Villa Ralli (richissime famille grecque de Chio, alliée à toutes les grandes familles grecques et ayant essaimé en Angleterre,etc). La grande danseuse Marie Taglioni-dont on dit qu'elle inventa ou popularisa les pointes et le tutu- y résida lorsque son fils , époux de Mlle Ralli vint à Marseille. Son petit-fils Auguste ou Augusto Gilbert de Voisins fut un écrivain reconnu en collaboration avec Albert Erlande (un autre marseillais qui eut son heure de gloire ) et ami de Victor Ségalen avec qui il fit des expéditions en Chine. Voici quelques infos sur La Taglioni. ENCORE BRAVO!!! Taglioni Marianne Sophie, dite Marie Stockholm 23 avril 1804 – Marseille 22 avril 1884. Danseuse considérée comme la première grande ballerine romantique. Parcours de Marie Taglioni Sa mère, Hedwige Sophie Krasten est suédoise. Son père, Philippe Taglioni est Italien. Il est chorégraphe et danseur. 1812. Marie Taglioni apprend la danse à Paris auprès de Jean-François Coulon. Elle se perfectionne avec son père. 1822. Débuts de danseuse à Vienne. 1827. Entrée à l’Opéra de Paris où Marie danse dans le Sicilien. 1829. Premier Sujet à l’Opéra de Paris. 1829. Sa venue à Marseille constitue le temps fort de la danse dans cette ville, à la fin de la Restauration. L’enthousiasme du public et celui de la presse sont sans limite. Marie est comparée à un oiseau voltigeant de branche en branche. Avec elle, c’est le Romantisme, qui s’impose. Marie Taglioni quitte Marseille sous les louanges le 18 novembre. Le Messager de Marseille écrit « On en a fait une divinité, depuis, toutes nos danseuses taglionisent »… Ses qualités techniques et surtout sa grâce émerveillent. Sa danse tyrolienne, son pas de schall, ses poses, ses jetés séduisent le public. 1834. Marie Taglioni épouse le comte Alfred Gilbert de Voisins. 1836. Marie accouche d’une fille, Eugénie, future princesse Troubetzboy. 1840. Marie Taglioni accouche d’un fils, Georges. 1841. Son mariage se termine par une décision de Justice. 1847. L’artiste se retire en Italie. 1858. Marie Taglioni est nommée inspectrice de la danse et professeure à l’Opéra de Paris. 1870. Marie s’installe à Londres pour dix ans. 1880. En octobre, Marie Taglioni est de retour à Marseille. Son fils, Georges, y a épousé Suzanne Ralli, Comtesse Gilbert Voisins, fille du négociant grec marseillais Etienne Ralli qui possède l’une des maisons de commerce international les plus prospères du Monde. Son fils l’installe dans la villa Ralli, Château Saint-Victor, dans le quartier du Roucas-Blanc. 1884. La veille de ses quatre-vingt ans, Marie meurt à Marseille. Elle est enterrée au cimetière Saint-Pierre de Marseille avant que ses restes soient transférés au Père Lachaise de Paris dans le caveau des Gilbert de Voisins.
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