Maison Les Ondines, ancien domicile d’Alibert, le “Méridional des Méridionaux”

177 Corniche Kennedy, 13007 Marseille
853
Maison Les Ondines, ancien domicile d’Alibert, le “Méridional des Méridionaux”
Arrondissement : 7ème
Interprète de la fameuse chanson “Canebière”, remise à leur sauce par les supporters de l’OMcréateur de revues et d’opérettes à succès, réalisateur et acteur, ancien directeur du théâtre des Deux Ânes à Parisc’est dans sa villa « Les Ondines » du 177 Promenade de la Corniche que décédera Alibertle beau fils de Vincent Scotto, le 23 janvier 1951, des suites d’un accident. Aujourd’hui cette bâtisse semble inexorablement en travaux et en triste état !

Henri Allibert (avec 2 l à la base) est né à Carpentras le 3 décembre 1889. Il suivait les pas de son père boulanger en se lançant dans la profession d’ouvrier pâtissier à Avignon mais il commence à imiter sur son temps libre les vedettes de music-hall de l’époque…une passion qui va changer son destin. Il fit ses premiers pas dans la chanson à Marseille et monta à Paris dès 1908 où il fit entendre son accent du Midi à Bobino. Il se lança dans un tour de chant sans grande originalité à la manière de son aîné, Polin. Puis, il imita Mayol. Passé la Première Guerre mondiale, et profitant de l’euphorie qui suivit, il devint fantaisiste et obtint dans ses revues un succès populaire important. C’est l’époque où il enregistra Jazz band partout. Tout s’accéléra en 1928, quand son beau-père, Vincent Scotto lui donna une chanson, Mon Paris, qui lui permet de révéler un authentique talent et un charme indéniable. Définitivement lancé, et devenu le « Méridional des Méridionaux », il fut demandé de partout. Ce qui lui permit de jouer dans l’opérette Elle est à nous, en 1929, puis de poursuivre avec Au pays du soleil (1932), Trois de la marine (1933) et Arènes joyeuses (Zou ! Le midi bouge, 1934). En 1935 la chanson “Canebière” voit le jour écrite par René Sarvil (paroles) et Vincent Scotto (musique), créée par le chanteur Alibert dans l’opérette Un de la Canebière.

Son refrain  :
« On connaît dans chaque hémisphère
Notre Cane-Cane-Cane-Canebière…
Et partout elle est populaire
Notre Cane-Cane-Cane-Canebière !

Elle part du vieux port et sans effort
Coquin de sort, elle exagère…
Elle finit au bout de la terre
Notre Cane-Cane-Cane-Canebière ! »

Désormais, il créa deux opérettes ou films par an. Un de la Canebière, en 1936, fut suivi de Les Gangsters du château d’If, de Titin des Martigues et Un soir à Marseille, en 1937, puis il joua Le Roi des galéjeurs, en 1938. Son rythme de création fut à peine ralenti au cours de la Seconde Guerre mondiale avec Ma Belle Marseillaise (Émile Audiffred – Tutellier – Marc-Cab) (1940), Port du soleil (1941) et Les Gauchos de Marseille (1943). L’après-guerre remit en cause la vieille école dont il faisait partie. Il se consacra alors entièrement à ses talents de scénariste, parolier et compositeur et devint même directeur du théâtre des Deux Ânes. Il mourut en 1951, âgé de 61 ans dans sa maison du 177 de la promenade Kennedy, aujourd’hui en triste état et en travaux depuis des années.

Il a été inhumé à Marseille, au cimetière Saint-Pierre, dans le carré où reposent Henri Bourelly dit Rellys, Vincent Scotto, et Gabrielle Caire dite Gaby Deslys. Son épouse Antoinette Scotto, née en 1898, est morte en 1973. Une petite rue du 9ème arrondissement de Marseille porte son nom depuis 1975.


SOURCES Wikipedia & Dictionnaire Historique des Rues de Marseille Adrien Blès
PHOTOS Archives non créditées & Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com
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