La Grande Volière du Parc Longchamp

Parc Longchamp, 13004 Marseille
1291
La Grande Volière du Parc Longchamp
Arrondissement : 4ème
Le Jardin zoologique Longchamp se dote dès son ouverture en 1854 de cages, puis de volières à rapaces, perruches ou perroquets et autres faisanderies, qui ont partout en Europe la faveur du public. Cette « fabrique » est aujourd’hui un monument classé.

Les plus exotiques égayent par leurs couleurs et leurs cris, tandis que les rapaces nocturnes ou diurnes occupent les volières situées vers l’enclos des girafes. Plusieurs acclimatations de perruches sont mises en œuvre. La perruche ondulée australienne est dès le XIXème siècle l’une des espèces les plus vendues pour l’agrément avec le canari asiatique. Parmi les oiseaux de proie diurnes se trouvent certaines espèces impressionnantes par leurs tailles, tels le Condor ou le Vautour fauve, toujours visibles naturalisés au Muséum de Marseille, ou exceptionnellement rares comme le Pyrargue de Corée. À côté, aigles, faucons et buses semblent d’une triste banalité. Les oiseaux de nuit, hiboux et chouettes, gardent les yeux clos malgré les visiteurs qui se pressent devant leurs cages. Un lac est aménagé dans la deuxième partie du Jardin, complétant la cascade adossée au mur de soutènement du plateau Longchamp, pour que des échassiers, grues, hérons et flamands roses, et divers palmipèdes glissent lentement sur l’onde. Les oiseaux coureurs – autruches, nandous et autres casoars – souvent proche des mammifères par leurs mouvements de tête si caractéristiques et leurs démarches pressées, attirent également bon nombre de visiteurs. Le pigeonnier témoigne ici d’une technicité spécifique propre à la région, le ciment de rocaille qui désigne les ouvrages réalisés à partir de ce matériau détourné dans une imitation d’une nature rustique, d’assemblages de bois ou de fausses menuiseries. Quatre faux troncs de bois portent ainsi un pigeonnier à l’allure de cabane enlacée de branches. Une restauration à l’identique avec un soin particulier apporté à la « sculpture » et à sa mise en couleur au moyen de pigments badigeonnés participent au maintien d’un savoir faire menacé.

Restaurée en 2013 dans le cadre du projet du Funny Zoo, par le mécénat de Suez Environnement, la grande volière accueillait à une dizaine d’oiseaux, colorés, en fibre de verre. En 2021 il en restait seulement deux !


SOURCES Funny Zoo & infos-patrimoinespaca.org
PHOTOS Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Cartes Postales anciennes
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