Cubes, 2006 par Fabrice Gygi

Avenue de Hambourg, 13008 Marseille
176
Cubes, 2006 par Fabrice Gygi
Arrondissement : 8ème

Le Parc Central de Bonneveine qui se veut une extension du [mac] permet de découvrir des sculptures contemporaines de Jean-Michel Alberola, César, Erik Dietman et Marc Quer. On y trouve également cette œuvre du suisse Fabrice Gygi. « Cubes » est une création de 2006 produite à parts égales par la Ville de Marseille et l’AFAA/ Francofffonies avec le soutien de la Fondation EDF. Cette sculpture monumentale est composée de 2 cubes composées de tubes ronds d’inox soudés fixés sur socle permanent en béton. En inox brossé elle mesure 190 x 190 x 190 cm.

Fabrice Gygi, (né à Genève en 1965) est un artiste suisse, auteur d’installations, d’estampes, de photographies, de sculptures et de performances. Fabrice Gygi considère que ses premières gravures sont des tatouages qu’il se fait lui-même à l’âge de 13 ans. Il entre à 17 ans au Centre genevois de gravure contemporaine, où il finit par lui-même enseigner avant de parfaire sa formation à l’École des arts décoratifs puis à celle des Beaux-Arts de Genève. Il réalise pendant longtemps des petites estampes sur linoléum, qu’il fait tirer quand il se trouve dans un lieu où se trouve une presse. Il réalise sa première estampe de très grand format en 2002 avec Treillis, pour la Société suisse de gravure, puis d’autres estampes qui reprennent parfois des motifs issus de ses installations1. Il s’agit toujours de linogravure, technique qu’il apprécie pour « son esprit très graphique, très noir-blanc, coupé, très net »[réf. souhaitée]. Il s’essaie à la lithographie à Copenhague en 2007. Dans un premier temps peu attiré par cette technique, il se refuse à dessiner sur la pierre et préfère employer un système de pochoirs : il utilise pour cela des pièces de métal de section circulaire — utilisées dans ses installations — ce qui permet l’apparition d’un halo autour des formes reproduites. Résident de l’Îlot 135, il a été l’auteur de nombreuses performances, projets imprimés et manifestations auto-organisées dans les années 1980 et jusqu’au milieu des années 1990, Fabrice Gygi a toujours revendiqué une dimension sociale et politique à son travail. En 1998, il a commencé à créer des structures faites de matériaux industriels, y compris les plastiques PVC et en acier inoxydable. Les motifs de son répertoire (airbags, mines, tentes…) et ses dispositifs publics (podiums, barrières, tribunes) reproduisent avec une esthétique minimaliste les instruments et les structures de contrôle social. Sobre, simple et efficace, d’aspect quasi-militaire, ses pièces offrent un langage plastique d’une cohérence remarquable non sans ambiguïté du propos. Ainsi, La Vigie (2002), présenté à la 25e biennale de Sao Paolo est une pièce monumentale de 12 mètres de haut composée d’un mât et d’une tour de contrôle mobile, qui donne au passant l’impression d’être une cible et met en évidence la tentation totalitaire associée aux réponses sécuritaires données dans la société occidentale aux problèmes d’ordre public6. Il enseigne à la Haute école d’art et de design de Lausanne (ECAL)


SOURCES mac & wikipedia Fabrice Gygi
PHOTOS Benjamin Soligny et Raphaël Chipault/Agence photographique de la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais des Champs Elysées
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et son mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution

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