Statue de Monseigneur de Belsunce par Marius Ramus
Parvis de la Major, 13002 Marseille
Signée Marius Ramus en 1852 cette statue en bronze de Monseigneur de Belsunce initialement placée devant le Palais Episcopal fut cachée pendant la Seconde Guerre Mondiale puis replacée à gauche de l’entrée de la Nouvelle Major. Elle rappelle le dévouement et la charité dont fit preuve Monseigneur de Belsunce, évêque de Marseille de 1709 à 1755, pendant la terrible peste de 1720.
Henri-François-Xavier de Belsunce de Castelmoron est un ecclésiastique français né au château de La Force dans le Périgord le 3 décembre 1671 et mort à Marseille le 4 juin 1755. Évêque de la ville de Marseille durant la peste de 1720, il fut ensuite nommé par Louis XV évêque-duc de Laon en 1723 et Pair de France en remplacement de Charles de Saint-Albin, mais il refusa ce poste et ce fut Étienne-Joseph de La Fare qui fut nommé. François-Xavier de Belsunce de Castelmoron était le second fils d’Armand de Belsunce, marquis de Castelmoron, baron de Gavaudun, seigneur de Vieille-ville et de Born, grand sénéchal et gouverneur des provinces d’Agenais et de Condomais, et de Anne Nompar de Caumont de Lauzun, sœur de Antonin Nompar de Caumont, le célèbre duc de Lauzun. Son frère aîné se nommait Armand, il en eut deux autres, Antonin et Charles-Gabriel et une sœur, Marie-Louise, qui fut abbesse de Ronceray. Élevé dans la religion réformée, il devint catholique à l’âge de 16 ans. Il fit ses études au collège Louis-le-Grand et entra chez les Jésuites en 1689, et les quitta en 1701 pour des raisons de santé. Il garda toujours de bonne relations avec eux ce qui fit écrire à Saint-Simon dans ses Mémoires :
« Les jésuites le mirent hors de chez eux pour s’en servir plus utilement ». Il fut ordonné prêtre en 1703 En 1706 il perdit sa tante, Mlle Susanne-Henriette de Foix de Candalle d’illustre naissance et écrivit son premier livre sur sa vie.
L’évêque
Après avoir été vicaire général du diocèse d’Agen, il fut nommé à l’évêché de Marseille par le roi le 5 avril 1709, décision ratifiée par le pape le 19 février 1710. Il resta évêque de Marseille pendant 45 ans, jusqu’à sa mort en 1755.
La période 1710-1720
En 1713, le pape Clément XI condamne un livre de Pasquier Quesnel de l’Oratoire estimant qu’il renfermait des erreurs : c’est la bulle Unigenitus. Belsunce accepta la bulle et s’opposa vigoureusement à ceux qui protestèrent – les dénommés « Appelants » – notamment aux Oratoriens et à plusieurs chanoines. Il ne se contenta pas d’interdire aux pères de l’Oratoire l’exercice de la prédication mais aussi l’administration des sacrements. Dans ces querelles contre le jansénisme, il se prononça avec force contre ce mouvement et s’attira ainsi des ennuis avec le Parlement d’Aix.
La peste de 1720
L’événement qui marqua l’épiscopat de Mgr de Belsunce fut la grande Peste de Marseille de 1720. Son attitude pendant cette période fut très courageuse. Beaucoup furent frappés de son dévouement auprès des malades. Il multiplia les gestes spectaculaires en exorcisant le fléau du haut du clocher des Accoules ; ce fait est rapporté ainsi par Chateaubriand dans ses Mémoires d’outre-tombe :
« Quand la contagion commença de se ralentir, M. de Belsunce, à la tête de son clergé, se transporta à l’église des Accoules : monté sur une esplanade d’où l’on découvrait Marseille, les campagnes, les ports et la mer, il donna la bénédiction, comme le pape à Rome, bénit la ville et le monde : quelle main plus courageuse et plus pure pouvait faire descendre sur tant de malheurs les bénédictions du ciel ?».
Il fait des processions et consacre la ville au Sacré-Cœur pendant une messe célébrée le 1er novembre 1720 sur le cours qui porte désormais son nom. Cette dernière démarche lui aurait été suggérée par la visitandine Anne-Madeleine Rémusat. La basilique du Sacré-Cœur a été construite à l’occasion du bicentenaire de cette consécration.
À cette occasion, Belsunce déclara :
« À Dieu ne plaise que j’abandonne une population dont je suis obligé d’être le père. Je lui dois mes soins et ma vie, puisque je suis son pasteur. »
L’évocation faite par Albert Camus de l’évêque de Belsunce dans son œuvre « La Peste » parait exagérée:
« Ici, le père Paneloux évoqua la haute figure de l’évêque de Belsunce pendant la peste de Marseille. Il rappela que, vers la fin de l’épidémie, l’évêque ayant fait tout ce qu’il devait faire, croyant qu’il n’était plus de remède, s’enferma avec des vivres dans sa maison qu’il fit murer; que les habitants dont il était l’idole, par un retour de sentiment tel qu’on en trouve dans l’excès des douleurs, se fâchèrent contre lui, entourèrent sa maison de cadavres pour l’infecter et jetèrent même des corps par dessus les murs, pour le faire périr plus sûrement.
Ainsi, l’évêque, dans une dernière faiblesse, avait cru s’isoler dans le monde de la mort et les morts lui tombaient du ciel sur la tête. » (page 182, pages 3 à 16, édition Gallimard, 1947).
Après la peste (1722-1755)
Après la fin de la contagion, il y eut une grande admiration pour le prélat. Afin de le récompenser de son dévouement et sur les recommandations de son oncle le duc de Lauzun, le Régent le nomma en octobre 1723 à l’évêché de Laon. Il fit part au jeune roi Louis XV de sa renonciation à l’évêché de Laon qui fut attribué à Mgr de La Fare. En effet il préférait rester à Marseille au milieu de ses ouailles qui avaient connu les terribles épreuves de la peste. En 1726 Belsunce assista au synode provincial d’Embrun réuni pour condamner les opinions jansénistes de Soanen, évêque de Senez. Après 1730 il procède à une surveillance minutieuse de l’enseignement primaire et secondaire. Il favorise les jésuites et leur nouveau collège qui porte son nom et qui s’installe rue des nobles, rebaptisée rue Belsunce. Cette rue disparaît lors de l’aménagement du quartier de 1911 à 1938. La présence de la franc-maçonnerie à Marseille est décelée par l’évêque en 1737, qui écrit un mandement daté du 28 septembre à l’intention de l’intendant de police, en ces termes :
« Je ne sais, Monsieur, ce que sont les Francmaçons (sic), mais je sais que ces sociétés sont pernicieuses à la religion et à l’État »
Il a été abbé commendataire non résidant de l’Abbaye des Chambons dans le Vivarais. Membre de l’académie de Marseille, il assiste à plusieurs réunions en particulier à celle du 12 janvier 1746 qui accepte Voltaire comme membre associé. Il signe le procès-verbal sans réserve ce qui montre de sa part une certaine tolérance inhabituelle dans de nombreuses autres situations. De 1747 à 1751 furent publiés sous sa signature les trois volumes de L’Antiquité de l’église de Marseille et la succession de ses évêques. Il est actuellement admis que le véritable auteur serait le père jésuite Claude Maire (1694-1761) qui était son conseiller théologique et son principal collaborateur. Durant les dernières années, il constate avec tristesse un éloignement des pratiques religieuses surtout parmi les classes les plus favorisées. Il meurt à Marseille le 4 juin 1755. L’évêché et la ville lui firent des funérailles grandioses. L’oraison funèbre fut prononcée par le jésuite Lenfant. Il institua l’hôpital de la Grande Miséricorde de Marseille, son légataire universel. Il fit quelques donations particulières aux jésuites qui héritèrent de sa bibliothèque, à ses domestiques, aux indigents et à ses parents. C’est de Mgr de Belsunce dont Victor Hugo parle quand il défend l’enseignement laïque et déclare : « L’enseignement religieux véritable, celui devant lequel il faut se prosterner, le voici : c’est le Frère de la Merci rachetant l’esclave, c’est Vincent de Paul ramassant l’enfant trouvé, c’est la sœur de charité au chevet du mourant, c’est l’évêque de Marseille au milieu des pestiférés, c’est l’archevêque de Paris affrontant avec un sourire sublime le faubourg Saint-Honoré révolté, s’inquiétant peu de recevoir la mort pourvu qu’il apporte la paix. »
Millevoye a chanté son dévouement dans le poème de Belsunce. L’abbé de Pontchevron a publié une biographie, en 1854 à Marseille.
PHOTOS Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Archives
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