15-17 de la rue de Tivoli, 10 avril 2023

15-17 rue de Tivoli, 13005 Marseille
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15-17 de la rue de Tivoli, 10 avril 2023
Arrondissement : 5ème

Dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 avril 2023, une très violente explosion provoque l’effondrement du trois fenêtres au n° 17, rue de Tivoli…une onde de choc ressentie dans tout le quartier. Le bâtiment au n° 15 s’écroule dans la matinée de dimanche après son évacuation complète, comme quarante-deux bâtiments voisins. 300 personnes sont relogées. Huit corps sont retrouvés dans les décombres…et un nouveau choc pour Marseille. Cette fiche comme celle des effondrements la rue d’Aubagne est présente sur sur ce site pour ne pas oublier les victimes et les nombreuses fractures subies par cette ville.

Les 2 immeubles avant le drame

Le drame n’est pas lié à l’insalubrité et donc sans relation avec celui de la rue d’Aubagne en novembre 2018. Dix-neuf immeubles sont réintégrés trois semaines après le drame lié à une fuite de gaz. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se rendra sur place le 12 avril, son confrère du logement, Olivier Klein se rendra sur place le lundi 11. Le parquet de Marseille avait de son côté ouvert « une enquête du chef de blessures involontaires ». Le 9 avril à 00h47, les marins-pompiers de Marseille sont alertés pour l’effondrement d’un immeuble de quatre étages au 17 rue de Tivoli. Arrivés sur place en moins de 5 minutes, les premiers engins constatent que le numéro 17 de la rue est entièrement effondré et que les numéros adjacents, partiellement écroulés, menacent de connaître le même sort.

Dès les premiers instants, leur priorité est la sauvegarde de la vie humaine. Les marins pompiers procèdent aux réactions immédiates :

  • A l’aide d’un moyen élévateur aérien (MEA), ils mettent en sécurité où 9 personnes qui se sont réfugiées sur le toit-terrasse du numéro 19, ne pouvant évacuer par le rez-de-chaussée envahi par les gravats ;
  • Ils procèdent à la mise en sécurité de la zone d’intervention, en faisant couper le gaz et l’électricité, qui les expose encore au danger d’explosion et d’électrisation ;
  • Ils opèrent très vite le « ratissage de surface », opération qui consiste à la recherche organisée en surface des occupants des bâtiments probablement ensevelis, en s’engageant dans les décombres, sous les murs ébranlés et affaissés, alors que l’électricité et le gaz ne sont pas encore coupés.

A l’issue de ces reconnaissances, aucun habitant du numéro 17 ne s’est manifesté et un premier bilan fait état de 11 impliqués dont 9 indemnes. Deux victimes sont transportées à l’hôpital en urgence relative. Durant ces reconnaissances, le commandant des opérations de secours anticipe une intervention de longue durée et sollicite l’ouverture de deux complexes scolaires le premier afin d’accueillir les habitants qui vivent à proximité de l’immeuble effondré, le second servant de base-vie à une centaine de marins-pompiers. Anticipant également la présence de victimes sous les gravats, il demande le renfort de l’équipe opérationnelle spécialisée « appui robotisé », de deux unités d’Urban search and rescue (USAR) ainsi que d’engins de travaux publics pour aider aux opérations de déblaiement. Un incendie couvant sous les décombres et la menace d’un effondrement des numéros 15 et 19 entravent toutefois l’engagement des intervenants et le travail des équipes cynotechniques très vite sur place. Le 9 avril, à 7h40, la zone d’intervention est évacuée car le numéro 15 s’effondre, ajoutant ses débris aux gravats du numéro 17. La matinée du 9 avril est consacrée à l’extinction de l’incendie qui continue de se consumer sous les gravats et aux recherches des potentielles victimes. Les marins-pompiers travaillent alors main dans la main avec les services de la Ville de Marseille.

 Dans la nuit du 9 au 10 avril, à la suite des marquages par les chiens des équipes cynotechniques, deux corps sont extraits des décombres. Quatre autres sont découverts dans la journée du 10 avril. Les opérations de déblais et de recherche de victimes se poursuivent jusqu’au 12 avril, date à laquelle la Procureur de la République dresse un bilan définitif de 8 victimes et le maire de Marseille décide de la fin des opérations de secours. Au plus fort de l’intervention, étaient sur place 122 marins-pompiers et 36 engins. Au total, l’intervention aura sollicité les efforts de 422 marins-pompiers et 104 engins. Fin juin 2024 la Ville de Marseille annonce avoir levé le périmètre de sécurité permettant aux personnes d’être autorisées à réintégrer les logements dont la sécurité a été établie.


SOURCES Wikipedia Le Camas & Marins Pompiers de Marseille
PHOTOS Marins Pompiers de Marseille Loïc Aedo
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et son mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution

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