Statue de Lamartine par Albert Bouquillon, La Marseillaise de la Paix
Parc Longchamp, 13004 Marseille
En 1942, la Ville de Marseille répond à l’exigence de Vichy, envoyer à la fonte les sculptures réalisées en métaux non ferreux (bronze notamment) pour réaffecter cette ressource à l’armement allemand. Parallèlement, l’État s’engage à financer l’érection d’une œuvre en pierre en lieu et place de certains monuments sacrifiés. C’est le cas du buste du poète Alphonse de Lamartine, érigé sur le plateau Longchamp en 1891.
Selon le site marseillesculptee, le gouvernement commande alors une statue en pied au sculpteur Albert Bouquillon (1908-1997), originaire de Douai et grand prix de Rome en 1934. Sans doute ne s’était-il pas rendu compte qu’il s’agissait de remplacer un simple buste. Une fois le quiproquo levé, la Ville de Marseille se voit contrainte de détruire le socle existant, laissé vacant mais inadapté à la statue nouvelle. Un nouveau socle est donc conçu aux frais de la municipalité, lequel accueille enfin l’effigie de Lamartine en 1946. On peut y lire cette phrase d’Alphonse de Lamartine tirée de La Marseillaise de la Paix, réponse à M. Becker, auteur du Rhin allemand.
“Et pourquoi nous haïr et mettre entre les races Ces bornes ou ces eaux qu’abhorre l’œil de Dieu ? De frontières au ciel voyons-nous quelques traces ? Sa voûte a-t-elle un mur, une borne, un milieu ? Nations ! mot pompeux pour dire : Barbarie ! L’amour s’arrête-t-il où s’arrêtent vos pas ? Déchirez ces drapeaux ; une autre voix vous crie : L’égoïsme et la haine ont seuls une patrie ; La fraternité n’en a pas !”.
Le milieu familial devait contribuer à éveiller la vocation artistique d’Albert Bouquillon. Son père est peintre décorateur, épris de dessin et de peinture. En 1924, Albert Bouquillon entre à l’école des beaux-arts de Douai. Il s’initie au dessin, à la peinture, à la sculpture et à l’architecture. Le 14 mai 1926, il est présenté par Maurice ou Henri-Émile Rogerol à l’École des beaux-arts de Paris dont il passe le concours d’admission en 1927. Reçu premier, il s’installe à Paris, cherchant son orientation et tenté tout d’abord par l’architecture. Il rencontre le sculpteur douaisien Alexandre Descatoire, qui est un de ses professeurs, ainsi-que Victor Méreau (1892-1953). Leur influence le pousse vers la sculpture. Une maquette d’un monument aux morts de 1914-1918 (par Alexandre Descatoire) attire son attention et confirme son choix. Albert Bouquillon poursuit sa formation aux Beaux-Arts de 1927 à 1934. De son professeur Henri Bouchard, il conservera ce goût pour des œuvres témoignant de son temps. Il obtient le premier grand prix de Rome de sculpture en 1934 et devient pensionnaire de l’Académie de France à Rome, alors dirigée par Paul Landowski. De retour à Paris en 1938, il est mobilisé l’année suivante en Lorraine. Il se trouve sous les drapeaux en 1939, dans la même unité que Jean Zay — sous-lieutenant rattaché à l’état-major de la 4e armée —, dont il sculpte le buste. La retraite de 1940 le conduit à Albi. Il commence sa vie de sculpteur dans l’enceinte du musée Toulouse-Lautrec, dans un atelier prêté par la ville.
De retour à Paris, il travaille inlassablement. Bientôt arrive la reconnaissance de son talent et les commandes officielles affluent. Le ministère des Beaux-arts lui commande cette œuvre destinée aux jardins du palais Longchamp à Marseille : Lamartine, une statue en pierre exécutée en 1941.
Alphonse de Lamartine (Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine), né à Mâcon le 21 octobre 1790 et mort à Paris le 28 février 1869 était un poète, romancier, dramaturge et prosateur en même temps qu’un homme politique français qui participa à la Révolution de février 1848 et proclama la Deuxième République. Il est l’une des grandes figures du romantisme en France. Alphonse de Lamartine passe son enfance en Bourgogne du sud, en particulier à Milly, qui nourrira son inspiration poétique, et se forme au collège à Lyon puis à Belley avant de revenir dans le Mâconnais où il mène une vie de jeune homme oisif et séducteur. Il voyage en Italie et occupe une éphémère fonction militaire auprès de Louis XVIII. En octobre 1816, en cure à Aix-les-Bains, la rencontre avec une jeune femme mariée, Julie Charles, marque un tournant décisif dans la vie du poète mais leur histoire d’amour passionnée vire à la tragédie lorsque Julie, restée à Paris, meurt en décembre 1817. Alphonse de Lamartine écrit alors les poèmes des Méditations dont le recueil est publié en 1820 et obtient un succès fulgurant. Il épouse la même année Marianne-Elisa Birch, une jeune Anglaise, et occupe des fonctions de secrétaire d’ambassade en Italie avant de démissionner en 1830. Il publie durant cette période d’autres œuvres poétiques comme, en 1823, les Nouvelles Méditations poétiques et La Mort de Socrate, ou encore, en juin 1830, les Harmonies poétiques et religieuses après avoir été élu à l’Académie française en 1829. En 1830, il décide d’entrer en politique en se ralliant à la monarchie de Juillet mais échoue à la députation. Il effectue alors un voyage en Orient où il visite la Grèce, le Liban et les lieux saints du christianisme, relaté dans Voyage en Orient et marqué par le drame de la mort de sa fille Julia. En 1833, Lamartine est élu député et le restera jusqu’en 1851 : il passe du royalisme au républicanisme et prononce des discours remarqués.
Il joue un rôle important au moment de la Révolution de 1848, proclamant la République, et assure pendant trois mois le poste de chef du gouvernement provisoire, mais se retire de la politique après sa lourde défaite, n’obtenant que 0,26 % des suffrages lors de l’élection présidentielle qui porte au pouvoir Louis-Napoléon Bonaparte le 20 décembre 1848.
Lourdement endetté, il vend à regrets le domaine de Milly en 1860 et écrit des œuvres alimentaires comme de nombreuses compilations historiques, son Cours familier de littérature (1856-1869), et d’autres œuvres moins décriées mais demeurant mineures telles que Le Tailleur de pierre de Saint-Point en 1851. Son dernier grand poème La Vigne et la Maison est écrit en 1857. Alphonse de Lamartine meurt en 1869 presque octogénaire et repose dans le caveau familial au cimetière communal, le long du mur du parc du château de Saint-Point qu’il a habité et transformé depuis 1820. Son lyrisme associé à une expression harmonieuse fait la qualité des poèmes de Lamartine, la partie la plus marquante de son œuvre étant constituée par les poèmes pleins de sensibilité inspirés par Julie Charles, empreints des thèmes romantiques de la nature, de la mort, et de l’amour (par exemple dans Le Lac, L’Isolement, L’Automne, etc.). Admiré et salué par toute la génération romantique (Victor Hugo, Nodier, Sainte-Beuve), Lamartine est parfois jugé plus sévèrement par les générations suivantes : Flaubert parle de « lyrisme poitrinaire » et Rimbaud écrit dans sa Lettre du voyant à Paul Demeny que « Lamartine est quelquefois voyant, mais étranglé par la forme vieille ».
Il reste cependant largement – et légitimement – admiré pour la puissance de son génie poétique et compte indiscutablement parmi les plus grands poètes français du xixe siècle.
PHOTOS Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Archives
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