Plaque hommage au poète et écrivain André Suarès 1868-1948
Montée Notre-Dame, 13006 Marseille
Une plaque en marbre située au début du grand escalier de la Montée Notre-Dame, menant à la Bonne Mère, rend hommage à Isaac Félix Suarès dit André Suarès, né à Marseille le 12 juin 1868, non loin de là au 91 Rue Saint-Jacques. Il obtient en 1935, pour l’ensemble de son œuvre, le Grand prix de littérature de l’Académie française. Gabriel Bounoure l’a décrit comme “le grand témoin de la grande crise de sa génération, quand on ne pouvait même pas croire à la vie, sauf sous cette forme sublime qu’on appelle art”. Le marseillais n’aimait pas sa ville qui ne lui avait pas donné le succès qu’il espérait…il aura eu symboliquement ce modeste hommage, au pied des marches et pas à son sommet.
Né à Marseille en 1868, l’écrivain a pour père Alfred Jacob Abraham Suarès, un négociant juif de Gênes, et pour mère, Aimée Cohen, issue de la bourgeoisie israélite du Comtat Venaissin. Il perd sa mère à 7 ans avant de voir son père sombrer dans une longue agonie. Scolarisé au lycée Thiers de Marseille, il engrange les prix d’excellence et obtient le premier prix du Concours général de français ; il est alors remarqué par Anatole France, qui lui consacre une chronique dans le quotidien Le Temps. Reçu troisième à l’École normale supérieure, il devient, rue d’Ulm, le compagnon de thurne de Romain Rolland. Il échoue trois ans plus tard à l’agrégation d’histoire. Ruiné, sans ressources après la mort de son père, il vit en reclus à Marseille jusqu’en 1895. Il surmonte ce naufrage grâce à la sollicitude de son frère Jean, officier de marine, qui meurt accidentellement en 1903, de sa sœur Esther, de ses oncles maternels, les Cohen, et de Maurice Pottecher, fondateur du théâtre du Peuple. Il entre alors dans une intense période de création et ne cesse de publier, en tout genre, parfois grâce à l’appui de mécènes fidèles, dont la comtesse Thérèse Murat, l’industriel Édouard Latil et le patron de La Samaritaine, Gabriel Cognacq.
De juin à septembre 1895, André Suarès fait à pied son premier voyage en Italie. Il y retournera de septembre à novembre 1902, de mai à août 1909, en 1913, et enfin en 1928.
De ces voyages, il retirera la matière de son œuvre majeure Le Voyage du condottière, publié en plusieurs fois : la première en 1910 (Vers Venise, Ed. Cornély) ; les deux volumes suivant paraîtront en 1932 ( II. Fiorenza ; III. Sienne la bien-aimée). La première édition complète du Voyage du Condottière sera publiée chez Émile-Paul, éditeur des deux derniers volumes, en 1950 3. L’ouvrage contient entre autres, les descriptions de Venise, de Florence, de Sienne, mais aussi de Gênes, Crémone ou de Sansepolcro, et de nombreux artistes tels Giotto, Dante, Piero della Francesca, Fra Angelico, Léonard de Vinci, Luca Signorelli, Botticelli, Michel-Ange, Véronèse, Monteverdi ou Titien. Jean d’Ormesson a dit de ce livre, dans son recueil de chroniques Odeur du temps : « Pour le voyageur qui veut connaître de l’Italie, de son art, de son âme, autre chose que l’apparence la plus superficielle, le Voyage du Condottière sera un guide incomparable. De Bâle et Milan, à Venise à Florence, à Sienne, en passant par toutes les petites villes de l’Italie du Nord, pleines de chefs-d’œuvre, de souvenirs et de couleurs, Suarès nous entraîne avec un bonheur un peu rude où la profondeur se mêle au brillant et à la subtilité. De tous, des artistes comme des villes, il parle avec violence et parfois avec injustice, toujours sans fadeur et sans le moindre lieu commun. »
Il est, à partir de 1912, l’un des quatre animateurs principaux de La Nouvelle Revue française, avec André Gide, Paul Valéry et Paul Claudel. Il collabore à La Nouvelle Revue française à deux reprises : de 1912 à 1914, puis de 1926 à 1940.
Jean Paulhan a été l’artisan de son retour au sein de la revue, d’où il avait été « banni » par Jacques Rivière, avec lequel il entretenait des rapports difficiles, même si celui-ci l’avait défini comme l’un des cinq plus grands écrivains du début du xxe siècle, au même rang qu’André Gide, Paul Claudel, Charles Péguy et Charles-Louis Philippe. Dans son Journal, en décembre 1944, André Gide écrit : « Valéry, Claudel, Suarès et moi, tous quatre piliers de La Nouvelle Revue française ; tous quatre peu férus de “succès”, ayant en grande horreur battage et réclame et chacun soucieux de ne devoir qu’à sa propre valeur les lauriers. » Le premier voyage en Bretagne de Suarès date de 1886 ou 1887 lors d’une visite à son frère. Durant ce séjour, André Suarès demeure principalement dans le Finistère-Sud, il s’est très peu éloigné de Bénodet dont il a exploré les environs. Il visite la Bretagne sur terre et sur mer accompagné de Crozon. Il semblerait que Suarès n’ait pas eu assez d’argent pour visiter la région comme l’indiquera Marcel Dietschy « Il y est tranquille, y passe des jours heureux, dans la contemplation et la méditation, ne regrettant que de manquer d’argent pour visiter le pays». Dans les années 1920, il devient, avant André Breton et Louis Aragon, le conseiller principal du grand couturier, collectionneur et mécène Jacques Doucet, qu’il assiste dans la confection de sa bibliothèque. André Suarès fut l’initiateur de la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet.
La rencontre de ce dernier avec Suarès en février 1913 marque le début d’une correspondance régulière, par laquelle l’écrivain est chargé d’informer le « magicien » comme il se plaisait à l’appeler, et de le guider dans ses choix artistiques et littéraires. Cet échange épistolaire constitue une source de première importance, qui apporte un éclairage précieux sur les circonstances de la naissance et l’élaboration de la bibliothèque de 1916 à 1929. La place éminente qu’y a tenue André Suarès se mesure au nombre et à la qualité des ouvrages dédicacés, des manuscrits, et des lettres qui constituent le fonds de la collection de Jacques Doucet. Esprit libre qui débat de philosophie, religion, science, politique, peinture – nourri de culture grecque, découvreur de talents et résolument tourné vers l’avenir -, il reçoit le grand prix de la Société des gens de lettres en 1935, puis obtient le grand prix de littérature de l’Académie française. En juin 1940, quelques jours avant l’arrivée des Allemands, Suarès quitte Paris pour Bonnat, dans la Creuse, aidé par Mme Audoux-Desmaisons, la directrice du Cours Maintenon. Il y reste plus d’un an. Ses œuvres sont placées sur la « liste Otto ». Il se réfugie ensuite à Antibes, où un couple de résistants, les Girard, l’aident à vivre. Se sachant recherché, il trouve refuge chez son ami, le poète Pierre de Massot, à Pontcharra-sur-Turdine près de Lyon.
Poète en tous écrits, prophète par vocation, André Suarès n’a cessé de chercher la réalisation intérieure. Écartelé entre le désir d’accomplir son moi et le souci d’intervenir dans les affaires du monde, il a mené une quête fervente de la grandeur. Condottière de la beauté, il a aimé l’Europe dans la diversité de ses génies. Son écriture, brûlant d’un feu souterrain, manifeste une exubérance maîtrisée. Dans ses derniers livres, il pratique une esthétique du discontinu d’une étonnante modernité. Quatre-vingts livres édités de son vivant et une trentaine d’œuvres posthumes – son œuvre est une énorme nébuleuse d’où émergent plusieurs cycles. On trouve des recueils de poèmes : Airs, Bouclier du Zodiaque, Rêves de l’ombre, etc. On trouve également des biographies ou des études consacrées à Tolstoï, Dostoievski, Villon, Ibsen, Pascal, Molière, Mallarmé, Péguy, Stendhal, Baudelaire, Rimbaud, Cervantès, Shakespeare, Goethe ou Napoléon. À quoi s’ajoutent des récits de voyages, tels Voyage du Condottière et des portraits de villes, tels Marsiho ou Cité, nef de Paris, mais encore des études sur les grands musiciens, tels Bach, Beethoven, Wagner ou Debussy, ou des tragédies inspirées de l’antique, La Tragédie d’Elektre ou Hélène chez Archimède. Enfin, Suarès a écrit des pensées et des aphorismes comme Voici l’Homme, Sur la vie, Remarques, Variables, Valeurs et des pamphlets où il prend la défense du capitaine Alfred Dreyfus, combat l’impérialisme prussien et dénonce, dès 1933, les dangers mortels du nazisme et du fascisme dans Vues sur l’Europe.
À sa mort, André Suarès laisse 20 000 pages inédites et un manuscrit inachevé dans lequel se dessine l’unité de son œuvre, Le Paraclet. Il est inhumé le dans la commune des Baux-de-Provence.
PHOTOS Archive non sourcée & couvertures ouvrages & Google Maps
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