Ce beau bâtiment a abrité à la fin du 19ème siècle les Sœurs des Saints Noms de Jésus et Marie, une communauté de sœurs éducatrices fondée en 1843 par la mère Marie-Rose Durocher. Le site accueillait un temps la direction générale des ressources humaines de la mairie de Marseille, avec sa division formation, prévention, stages
Sorti en avril 2025, un passionnant et très émouvant documentaire du journaliste Gilles Rof remet en lumière une histoire en partie marseillaise tombée dans l’oubli, liée à la cause arménienne et aux conséquences du traumatisme du génocide de 1915…le 6 février 1980, Max Hraïr Kilndjian, un buraliste marseillais sans histoire installé sur la Canebière, devient
Ingénieux et excellant dans l’art du déguisement, Marius Jacob fut l’initiateur de 1900 à 1903 de 150 à 500 cambriolages, à Paris comme en province (« Je faisais de la décentralisation ») et à l’étranger…non dénué d’humour, il signait ses forfaits d’une carte de visite au nom d’Attila ; il y laisse parfois des messages,
Le massacre des Turcs est survenu à Marseille le 14 mars 1620 (sans lieu précis connu), commis par la population à l’encontre de la communauté musulmane présente à Marseille, composée de maghrébins mais dénommée turque à l’époque, dans la réaction provoquée par le récit de deux rescapés d’un équipage provençal de crimes commis au large
Le massacre des Mamelouks est survenu à Marseille à la fin du mois de juin 1815, commis par la population à l’encontre de la communauté de personnes d’origine du Moyen-Orient (alors dénommée Egyptiens ou Mamelouks) qui s’était installée à Marseille à la suite de la campagne d’Egypte menée par Napoléon, et dans le cadre de
C’est le 24 octobre 2016 que commencèrent à l’angle de la rue d’Endoume et du boulevard de la Corderie les travaux pour la construction de 109 logements, 8 étages, sur une parcelle d’environ 6 000 m²…mais deux jours plus tard, les promoteurs ont la surprise de découvrir les vestiges d’une ancienne carrière grecque du 5ème
L’eau salvatrice de la Durance parvient le 8 juillet 1847 pour la première fois à Saint Antoine au nord de Marseille, elle arrive sur le plateau Longchamp 2 ans plus tard, le 19 novembre 1849. En 1854, 2 gigantesques bassins filtrants superposés de 4250 m² et 4900 m², pouvant contenir 30 000 mètres cubes d’eau,
Le Four Banal, situé rue Thérèse Rastit à Cassis, au cœur du quartier historique des pêcheurs date de la deuxième partie du XVIIème siècle. Avec ses dimensions remarquables et son état excellent de conservation, il constitue un témoignage d’activités aujourd’hui révolues. Outre l’aspect historique lié au patrimoine local, les fouilles entreprises en février et mars
En 2025, la ville de Marseille commémorait les 40 ans de l’explosion d’un immeuble du 2 boulevard Périer, survenue le 5 février 1985 à 15h17. Un événement tragique, qui fera 6 morts et 37 blessés…un cicatrice ancrée dans les mémoires marseillaises tels les effondrements de la rue d’Aubagne en 2018 ou l‘explosion de la rue
Le boulevard du Grand Camp, ceinturé aujourd’hui entre deux voies ferrées, accueillait autrefois une propriété de 12 hectares ayant appartenu aux familles Caradet dit Bourgogne de Cabre de Roquevaire (XVll* siècle). Pierre Guichard, en 1880 y avait établi une grande usine de produits céramiques. La Ville, par la délibération du 5 juin 1967 acquiert cette
C’est en prenant le train de la côte bleue, assis à droite en direction de l’Estaque, qu’on file devant les ruines d’un élégant château posé dans un petit quartier totalement enclavé par deux voies ferrées et le Lycée Régional Antoine de Saint Exupéry…nous sommes ici dans la Campagne Servaux, écrite Cerveaux selon les sources. Le
« Avec lui on croyait qu’il y avait une grosse action pour l’OM alors que le ballon était dans le rond central », « Une voix inoubliable pour tous les supporters de l’OM de ma génération », « Le meilleur commentateur radio de tous les temps »…A l’annonce de sa mort le 14 février 2025, les hommages pour le journaliste sportif
Au pied d’une ancienne partie inexploitée des 28 hectares de la carrière de Sainte-Marthe Bronzo Perasso, toujours active depuis sa création en 1887 avec 500 000 tonnes extraits par an, se trouvent les restes d’un four à chaux en pierre, surmonté d’un arbre. Cette carrière était initialement exploitée par la société Ripozzo pour le gypse
Construit en 1925 pour les orphelins de la Première Guerre mondiale, avec d’abord deux cents lits puis rapidement trois cents, le château a connu plusieurs vies, toutes dédiées à l’accueil des plus vulnérables. Ce foyer fait alors figure de pionnier dans la protection de l’enfance. Mais au fil du temps l’ancien foyer Saint-Joseph perdra sa
On peut dire que ce fut un événement à Marseille ! Le 12 février 2025, le Premier ministre indien Narendra Modi a inauguré avec le président Emmanuel Macron le consulat général d’Inde en France, le premier de France métropolitaine, au 397 avenue du Prado. Monsieur Rupjyoti Brahma Karjee est alors nommé Consul Général de cette
Le 70 La Canebière est une adresse emblématique de Marseille, à l’angle stratégique de la Canebière et du Bd Garibaldi…et pourtant elle fait presque office d’épouvantail dans le décorum, face à l’ancien Grand Hôtel de Marseille bâti en 1863, ou l’ancien bâtiment haussmannien des magasins Felix Potin au 83-85 la Canebière. Le bâtiment originel du
A partir de mars 1937, simultanément avec Le Schpountz, Les Films Marcel Pagnol se lancent avec Fernandel pour les 7 mois de tournage de “Regain”, d’après le roman éponyme de Jean Giono publié en 1930. L’histoire censée se dérouler sur un plateau de Haute-Provence sera filmée sur les hauteurs d’Allauch et Aubagne dans le massif du Garlaban, notamment
Côté Nord-Est de Notre-Dame de la Garde, la façade est marquée par des traces d’impacts d’éclats d’obus. Une plaque rappelle que « ce mur porte les marques de la bataille ayant précédé la libération de Marseille 15-25 août 1944. Le 24 août 1944, le général de Monsabert donne l’ordre au général Sudre de s’emparer de la
Petite fiche anecdotique mais on passe souvent devant sans le voir…depuis la grande terrasse panoramique de Notre-Dame de la Garde, face au Roucas Blanc, se trouve en léger contre-bas un toit inaccessible au public mais qui sert depuis des décennies de réceptacle aux offrandes des visiteurs y jetant leur monnaie comme dans la fontaine de
Ne sachant ou épingler cette fiche, elle se trouve bien malgré elle et pour la blague dans l’Anse de la Fausse Monnaie…et pourtant elle a bien existée ! L’Obole de Marseille, ou de Massalia, est la première monnaie frappée à grande échelle en Gaule au temps de la colonie grecque de Phocée fondée en 600
Le 3/5 rue Maurice Korsec est passé d’un couvent historique fondé à partir de 1676 en centre sportif dédié à la danse, la boxe et les arts martiaux ! Dans son rapport de 2014, l’Institut national de recherches d’archéologie préventive (Inrap) disait de cette bâtisse qu’elle était “le dernier témoin architectural des couvents des visitandines
Au 51 rue des Dominicaines, dans le quartier de Belsunce, se trouvait l’usine des Établissement Chazottes, fondés en 1888, spécialiste en textile avec sa marque « Mistral – Côte d’Azur » et la création notamment de chemises. D’autres documents indiquent un temps la présence de Chazottes au n°8 de la rue peut-être avant l’agrandissement de sa structure.
Les anciens abattoirs de Marseille sont inaugurés en 1894 dans le quartier de Saint-Louis sur une surface de 300 000 m² ! C’était alors un lieu stratégique permettant d’alimenter en viande toute la région. Ils furent rénovés et agrandis en 1953. En 1989, pour des questions d’hygiène, la municipalité décide de les déplacer dans un
Baptisé historiquement « des Créneaux » du nom d’une campagne voisine des années 1900-1920, ce cimetière atypique des Aygalades dominant Marseille, coincé entre l’autoroute et les cités de la Viste, fut probablement créé vers 1850 sur la propriété de Fonscolombe. Ce lieu de mémoire est la porte d’entrée peu commune vers la Grotte Ermitage des Aygalades de
C’est ici au 2 rue Delille, dans un « trois fenêtres » classique marseillais, que vers 1915 se trouvait l’atelier du peintre David Dellepiane, nom francisé de Davide Paolo Dellepiane, né à Gênes le 16 octobre 1866 et mort à Marseille le 25 juin 1932. Ses œuvres les plus connues ? Les affiches des Messageries maritimes, de l’exposition
Construit à l’origine en 49 av JC, ce petit pont situé au dessus de l’Huveaune, depuis détruit puis reconstruit, permettait aux légionnaires de Jules César de communiquer avec le poste militaire d’Allauch. Le siège de Massilia fut un épisode de la Guerre civile de César contre Pompée et la majorité du Sénat qui eut lieu en
L’élégant bâtiment du 90-92-94-96 de la rue de Rome accueilli à la fin du 19ème siècle début 20ème le grand magasin de nouveautés « Marseille-Paris »…A partir de 1986 c’est le magasin de vêtements MIM (fondé en 1972) qui viendra s’installer sur l’immeuble de gauche de l’entrée du n°90. Mais un terrible drame viendra stopper l’aventure en
Cette fiche anecdotique témoigne cependant de l’évolution de la rue de Rome et de son offre commerciale, jadis haut de gamme vers des enseignes plus discount symboles de la paupérisation du centre-ville après la première guerre mondiale et la fin des colonies françaises…ici au n°2 on retrouve grâce à une carte postale ancienne la trace
C’est ici au n° 70 de la rue de Rome que se trouvait la maison de l’échevin de Marseille François Clary, père de treize enfants dont Julie Clary et Désirée Clary. Deux sœurs marseillaises, deux frères Napoléon, deux Reines ! Joseph Bonaparte, le frère aîné de Napoléon Bonaparte a épousé la marseillaise Julie Clary…une union qui transforma la fille
C’est ici, le 14 octobre 1824, dans cet immeuble du 6 rue Longue-des-Capucins en plein cœur de Noailles, au dessus d’une boucherie, qu’a vu le jour le peintre marseillais Adolphe Monticelli. Ce dernier a notamment influencé Vincent van Gogh bien qu’il reste méconnu du grand public. Adolphe Monticelli est élève au lycée Thiers tout proche, et
C’est ici au n° 67 de la rue de Rome que se trouvait le domicile du docteur Marcel Recordier, combattants de la résistance avec son frère Maurice, où Jean Moulin, avant un voyage à Londres, rencontra pour la première fois, en juillet 1941, le résistant et homme politique Henri Frenay. Cet appartement vit la création
C’est ici au très modeste et sans apparats n° 32 de la rue de Rome qu’a vécu le célèbre architecte marseillais Pascal Coste, père du Palais de la Bourse (1860), des Pavillons du cours Saint-Louis (1847), des fontaines, et de nombreuses églises de la ville. Il est né à Marseille le 26 novembre 1787. Son
C’est ici dans cet immeuble, converti en cinéma puis en internat que s’est éteint le peintre marseillais Adolphe Monticelli à l’âge de 61 ans. Ce dernier a notamment influencé Vincent van Gogh bien qu’il reste méconnu du grand public. Le 14 octobre 1824, dans un immeuble du 6 rue Longue-des-Capucins en plein cœur de Noailles,
C’est ici au n°1 de la rue des Trois-Mages que le peintre François Maury a habité dans sa jeunesse. Il est né le 3 mars 1861 à Marseille et mort dans la même ville le 29 juin 1933. François Maury est recensé en 1876, à l’âge de 15 ans, ici au 1 rue des Trois-Mages
Le très bel immeuble du 2 rue Fongate était à la fin du 19ème siècle, le siège de la Compagnie Générale des Pétroles pour l’éclairage et l’industrie (CGP) dont une des usines se situait dans le quartier des crottes autour de l’actuelle impasse du Pétrole. L’ancien siège accueille depuis mars 2017 le Service Pénitentiaire d’Insertion
Ici au 7 rue Venture, immeuble tout en longueur on fait aujourd’hui la fête (ou la bagarre !) au rez-de-chaussée et au sous-sol du club le Seven depuis 2021, précédemment le Flamingo Pink and Live et un court temps, en parallèle, de 2015 à 2017 le yamzz club et ses concerts jazz et before…mais il
Selon des témoignages écrits sur le groupe Facebook Marseille Village, l’Oeuvre Nazareth Timon-David abrite dans son enceinte l’ancienne bastide des marronniers (ou aussi appelée Bastide Montolieu) dont le terrain allait jusqu’au Jarret. Une magnifique allée de marronniers partait de la bastide jusqu’à la rivière. Actuellement ce bâtiment appartient aux Pères de Timon-David. Jusqu’à très récemment
Construit entre 1899 et 1906 par l’entreprise du varois Lucien Gassier, il faisait jadis partie du système hydraulique de Longchamp et avait pour but d’améliorer la distribution de l’eau dans les nouveaux quartiers prolétaires du nord de la ville. L’architecture, superbe, avait été finement étudiée pour retranscrire la légèreté et la transparence de l’eau. Celui
Située à l’angle de la rue Tapis-vert et du Cours Belsunce, la discrète et rosée « Maison aux deux médaillons » daterait selon certaines sources de la fondation de l’artère en 1670, mais un doute subsiste. Les deux fenêtres du premier étage sont surmontées chacune d’un médaillon avec les portraits d’un homme et d’une femme, probablement les
La rue Venture fut ouverte en 1690 sur des terrains dont le propriétaire, André Venture, appartenait à une famille de notables marseillais. La famille Venture donna donc son nom à la rue. Elle s’appellera quelque temps « rue du Concert », puis « rue du Vieux-Concert », à cause de l’Académie de Musique, fondée sous la protection du maréchal
Au n° 5 de la rue Venture vécut François-Xavier Rouvière, avocat et maire de Marseille sous le Second Empire. C’est ici dans ce classique 3 fenêtres marseillais, sans faste extérieur, qu’il mourut durant son mandat. François Xavier Balthazar Rouvière est né à Marseille le 21 décembre 1798 et décédé dans la cité phocéenne le 27
C’est au n°6 de la rue Pavillon que demeura 1921, Jean-Baptiste Pancrazi, membre de la bande à Bonnot, groupe anarchiste criminel français qui a opéré en France et en Belgique durant la Belle Époque, de 1911 à 1912. Ce gang a utilisé une technologie de pointe, dont les automobiles et les fusils à répétition, qui n’étaient
Balade insolite au programme depuis 2025 de l’association Marseille Autrement, cette carrière à plat de la Valbarelle date de 1890 et aurait fermé très rapidement début 1900 suite à un procès avec l’exploitant. Les recherches de Marianne Ruelle et son association nous révèlent qu’un habitant affirme qu’elle aurait servi à la construction des quais du
La rotonde ferroviaire de Marseille ou rotonde Pautrier ou encore « le donut » pour les intimes est l’un des éléments d’un ancien dépôt de locomotives proche de la gare de Marseille-Saint-Charles. Construite en 1889, elle est rénovée entre 2017 et 2020 dans le cadre de l’aménagement d’une plateforme de remisage et de maintenance des rames TER.
A la fin du 19ème siècle les grands magasins s’installent autour de la Canebière…en 1857 le Magasin Général, 21-23 rue Saint-Ferréol, en 1871, les Éts E. et A. Barthélemy devenaient le magasin de nouveautés : Aux Deux Frères. Puis d’autres grands établissements allaient alors suivre tels que Aux Armes de France, la Samaritaine (1870), Au
C’est au 24 Cours Pierre Puget dans un bel immeuble Haussmannien bâti en 1863 par l’architecte Charles Dodin qu’a vécu l’armateur Hubert Giraud, député des Bouches-du-Rhône, Président de la Chambre de Commerce, Officier de la Légion d’honneur en 1927, né le 7 septembre 1865 à Nevers et décédé le 5 août 1934 à Marseille. Naviguer
C’est dans cet immeuble de 1864 que vécu et mourut Emile Aldebert, sculpteur réputé, ayant collaboré à la décoration du Palais de justice, du Palais des Arts ou encore du Château Régis…Il a lui même sculpté la façade de sa demeure avec les visages de son épouse et de sa fille mais aussi avec des têtes de lion, de dauphins et
On passe souvent sans le voir aux abords de la plage du Prophète…ce faux mur rempart constellé de fausses fenêtres, d’entrée d’une grotte, de figure grotesque, est un mur de soutènement habillé de rocailles, du nom de Castel Alléluia. Selon Yves Gauthey « Les rocailles, une architecture oubliée dans Marseille et en Provence« , le mur « a
Crée en 1863 au milieu du lac du Parc Borely, fermé depuis le 1er avril 2006, le Pavillon du Lac et ses 523 m² sur deux étages et sa terrasse de 107 m² retrouvera peut-être une une nouvelle vie (initialement en 2018 !) avec le groupe Paris Society après l’appel à projet privé lancé par la mairie
Cette institution a fait naître de 1920 à 1996, plus de 150 000 enfants dont Zinedine Zidane, Patrick Bosso, Gilbert Montagné ou encore le sculpteur César. Plus que toute autre maternité à Marseille, celle-ci est un vrai symbole de l’évolution de la ville, de la guerre, aux années du plein essor, jusqu’à la paupérisation de la
Au départ c’est une fiche anecdotique suite à la découverte par hasard d’une carte postale en noir et blanc de la réception du petit hôtel Isis « tout confort » et « english spoken » du 46 de la rue Curiol…hôtel de passe ? de voyageurs à petit budget ? Au rez-de-chaussée se trouvait un petit comptoir de réception,
Alors qu’une plaque lui rend déjà hommage dans le grand escalier de la Montée Notre-Dame, une autre plaque en marbre est apposée au 91 Rue Saint-Jacques, lieu de naissance d’Isaac Félix Suarès dit André Suarès, né à Marseille le 12 juin 1868. Il obtient en 1935, pour l’ensemble de son œuvre, le Grand prix de
Durant le haut Moyen Âge, le territoire autour de Marseille est très peu exploité puisque constamment soumis aux attaques et pillages des Sarrasins. L’occupation du site semble restreinte aux hauteurs des collines, avec des habitations à La Nerthe dont les traces ont été conservées jusqu’à nos jours avec notamment la Chapelle de la Nerthe, et les ruines
Sculpteur, dessinateur, peintre et architecte marseillais de génie, Pierre Puget se construit en 1681 à à l’angle de la rue de Rome et de la rue de la Palud une habitation personnelle, très originale à l’époque, à la jonction de deux rues, censée démontrer tout son savoir faire…une sorte de marque urbanistique. C’est un des
On s’est (presque) tous imaginé un jour habiter dans cette superbe maison jaune de Malmousque, et pour cause, elle reste l’une des plus idéalement situées de Marseille…au début du 20ème siècle on pouvait librement y boire un verre où y déjeuner au sein du Restaurant café Buffet. Devenue une Villa baptisée La Joconde, puis la
Aujourd’hui immeuble d’habitation signé Pouillon, le 2 rue de la Loge fut un temps un hôtel réputé, le Lacydon, ou cantatrices et ténors de passage à l’opéra de Marseille aimaient y séjourner…puis certaines chambres commenceront à être utilisées par des prostituées incitant les propriétaires à changer la vocation des lieux et les transformer en appartements.
Même si le bar a changé maintes fois de propriétaires et d’allure extérieure, il existe toujours aujourd’hui et cache une histoire de résistance ! Henri et Alexandrine Dijon étaient les patrons de l’établissement pendant l’Occupation. Dans le cadre de l’opération Akropolis menée par l’Abwehr et la Gestapo de Marseille contre le réseau Pat, une filière
A l’angle de la rue Saint Lambert aujourd’hui renommée rue Codaccioni et de la rue Crinas, se trouvait à la fin du 19ème siècle et début 20ème l’immense usine des Catalans F.Jaubert & Fils et sa cheminée en brique, spécialisée en moulures, scierie et parqueterie. La maison de vente se trouvait au 65 Boulevard Baille
Au numéro 51 de la rue Terrusse une plaque commémorative indique que « Marcel Pagnol de l’Académie française -1893-1971- a vécu de 1908 à 1911 dans cette maison où sa mère est décédée en 1910 ». Reçu deuxième à l’examen des bourses de Sixième, Marcel Pagnol entre en 1905 au lycée Thiers où il fait
C’est au n° 19A de la rue Venture, que le marseillais Robert Laffont créa les éditions Robert Laffont en 1941. Ses bureaux se trouvaient au 4e étage. C’est lui qui, le premier, a introduit en France des méthodes inspirées des États-Unis avec la mise en place d’études de marché, d’à-valoir aux auteurs et de gros
Marseille a pu compter jusqu’à une quarantaine de lavoirs publics. Certains ouvrages évoquent celui de St Mauront comme le dernier encore visible dans la cité phocéenne…mais c’est sans compter sur celui du 13e siècle du Barquiou au Panier et sur ce lavoir du 18ème siècle de Château Gombert. L’édifice a été restauré et protégé par des grilles en 2013.
La Procure de Marseille a vu disparaître en 1888, Gustave, le dernier survivant des quatre frères Germain qui en furent les fondateurs avec le concours de leurs cousines, Mlles Rosine et Marie Francou. Cette œuvre lui survivra sous le nom de Procure de la Société des Missions-Étrangères. De nos jours ce site abrite le foyer
A Marseille, perdure une certaine tradition de l’incendie, parfois fortuit, souvent volontaire. En 1938 ce sont les 3500 m² des splendides “Nouvelles Galeries” de la Canebière qui partiront en fumée entraînant le décès de 73 personnes, la mise sous tutelle de la ville et la création du bataillon des marins-pompiers. Et c’est bel et bien
C’est le record du 45 tours le plus vendu en France ! Mais à la génèse cette œuvre de 1946 interprétée par le corse Tino Rossi est bel et bien marseillaise. La chanson, avec le même titre, la même musique, mais des paroles différentes, est à l’origine chantée par Xavier Lermercier dans une revue créée par le
En juin 1884 le choléra ravagea Toulon à partir d’un cas survenu le 13 juin chez un marin du navire «Montébello». Les habitants fuirent la ville et certains rejoignirent Marseille. Le premier cas fut déclaré le 25 juin à l’Hôtel-Dieu. Le 27 juin un lycéen de Toulon réfugié à Marseille mourut. L’épidémie provoque 1 777
C’est ici au 24 Bd Garibaldi que se trouve le siège d’une curiosité toute marseillaise…les CIQ. Certains de ces Comités d’Intéret de Quartiers, tenus par des bénévoles à l’écoute de leur voisinage sont plus que centenaires, ils ont précédé la fameuse loi sur les Associations de 1901. C’est à la fin de la guerre de
Au n°148 de la rue Paradis, se situe le très bel immeuble de l’ancienne école supérieure de commerce de Marseille. Créée en 1872, ornementée par le sculpteur André Joseph Allar, elle est vite trop à l’étroit dans ses locaux et doit déménager dès 1891. 6 ans plus tard l’école va créer la toute première classe
Ce pont iconique marseillais enjambe le port du Vallon des Auffes sur une longueur de 60 mètres. Il est bâti entre 1861 et 1863 par l’architecte Jean François Mayor de Montricher, en même temps que la corniche du Président-John-Fitzgerald-Kennedy, avec trois arches en plein cintre de 17 mètres de haut et 100 grades de biais.
Posé discrètement le long d’un petit muret de la rue des Lamberts, se trouve un vestige rare, une borne de 1660 marquant symboliquement la limite entre les communes de Marseille et d’Allauch. Un tracé que l’on peut découvrir virtuellement sur les cartes IGN. Il existe une variété infinie de bornes, la plus ancienne connue étant le
Cette pyramide de 6 mètres de haut en maçonnerie de pierres fut bâtie autour de 1809 par Dominique Bastide, riche négociant marseillais, propriétaire du futur château du Roy d’Espagne qui prenait place non loin…une demeure construite en 1804 et détruite à la fin des années 50. Cet étrange ouvrage, servit de mausolée familial pour son
Le long d’un minuscule sentier de la Vallée de Séon, sur un chemin très peu fréquenté au milieu de la garrigue, on découvre avec surprise l’épave d’une très ancienne voiture rongée par la rouille…une Simca P60 ! 50 ans ? 60 ans ? depuis combien de temps est-elle ici difficile à dire, comment est elle
“Le raccourcissement de la grossesse des femmes de neuf à sept mois”, “l’octroi d’une pension à la femme du soldat inconnu”, “la suppression du wagon de queue du métro”…voilà quelques unes des propositions du programme présidentiel de ce marseillais farfelu ! Ferdinand Lop né le 10 octobre 1891 à Marseille et mort le 29 octobre
Entre Septèmes les Vallons et Marseille, sur une colline, au pied d’un impressionnant hameau de 40 maisons abandonnées se trouvent les vestiges d’un oppidum datant de la fondation de Marseille, l’oppidum des Mayans…un lieu d’habitat public, caractéristique de la civilisation celtique, dont les défenses naturelles ont été renforcées de dix tours carrées aujourd’hui disparues. Ce site
C’est en 1848 que sera construit ce bassin de la Société des Eaux à l’époque de la création du canal de Marseille. Autrefois nommé bassin de Sainte Marthe, ces installations ont été réaménagées dans les années 30 puis après la deuxième guerre mondiale, pour être agrandies. En 1980 une usine de traitement pour l’ozone y est
L’aqueduc de Saint-Pierre fut, achevé en 1851 dans le cadre de la construction du canal de Marseille. Long de 383 mètres de longueur, doté de 92 arches en plein cintre de 11,20 mètres de hauteur maximum, il fut abandonné et tronqué afin de permettre le passage de la voie ferrée Marseille-Vintimille. L’aqueduc s’étendait initialement en continu
L’Armateur Charles-Guillaume Bazin fit construire le château de Bois Luzy en 1861 et ce poste à feu monumental et unique en son genre à Marseille imitant une tour de château médiéval destiné à la chasse à la grive. L’étonnante construction marque aujourd’hui l’entrée du complexe sportif de Bois Luzy. Selon les dires d’un ancien, au journaliste de
Construit à la fin du XIXe siècle comme relais de poste, ce bâtiment très atypique se transformera en 2000 par la touche de l’architecte Rudy Ricciotti en une maison d’architecte unique avec ses grandes baies vitrées, son plafond cathédrale et sa piscine intérieure de 14 mètres de long. Mais avec le départ des habitants, l’espace
Inauguré le 19 mai 1866 face au Palais de la Bourse et mitoyen de l’Hôtel Bristol, le Grand Café Glacier assurait 500 tasses par minute au moyen du condenseur Dagan et était illuminé par 120 becs de gaz ! Il occupait l’angle du 14 La Canebière et de la place Royale. C’est aujourd’hui l’écrin d’un magasin Hema et
Bd Moncada, ex Bd Tressemanes, se trouve une ancienne manufacture longtemps abandonnée et squattée sur laquelle on peut encore lire “1876 A.B”. Ces lieux accueillaient l’Huilerie la Moderne de la Compagnie Générale des Pétroles (absorbée depuis par Esso). Dans le cadre du projet de rénovation urbaine Euroméditerranée, ce site de 2 267 m², comme celui
Au 11 Bd Oddo, on aperçoit encore sur ce bâtiment en brique les 3 lettres HDR et l’enseigne gravée dans la pierre des anciennes Huileries d’arachide Darier de Rouffio, connues pour son savon le Trèfle et sa graisse végétale alimentaire Deltalose. À Marseille en 1896, non loin de là, les huileries Rocca, Tassy & de Roux
C’est dans le cadre du superbe Monastère de la Visitation du quartier des Accates que l’institution catholique privée Paul Mélizan a été fondée par celui dont elle porte le nom en 1908. L’objectif principal du Lycée, au-delà de tout enseignement, est « de préparer les jeunes à leur métier d’Homme et de chrétien, quelle que soit
En 1837 est fondé ici le couvent des sœurs hospitalières de Saint-Augustin afin d’accueillir des femmes âgées ou infirmes. Le site sera ensuite transformé en résidence religieuse pour femmes seules nommée « Les dames réunies ». Mais en novembre 2024 c’est un nouveau projet détourné de sa vocation religieuse mais pas de partage qui est venu se
L’îlot 12 a été construit en 1866 par les architectes Pierre Hilaire Curtil et Eric Buyron. Date et signatures sont mentionnées sur une plaque à chaque extrémité de l’îlot. Un casino est alors aménagé. Devenu le music-hall des Folies Bergères, il est loué en 1878 pour abriter le troisième congrès ouvrier national qui voit la
Réalisé en pierre de cassis, on peut lire que ce lavoir public traditionnel provençal serait le dernier de Marseille encore existant. Mais on en trouve aussi à Château-Gombert construit entre 1722 et 1725 et celui du Barquiou du XIIIe au Panier. Celui de cette fiche se niche dans une petite rue du quartier en plein réhabilitation de Saint-Mauront. Le CIQ local s’est
L’hôtel de Cabre également baptisée la Maison de l’Échevin de Cabre, fondé autour de 1535, est le plus ancien immeuble encore existant à Marseille érigé en pierre de La Couronne. On a récemment découvert que le bâtiment n’était en fait que la moitié d’un ensemble de deux maisons autrefois reliées par une passerelle. Son Histoire
Immense établissement, bondé de clients buvant de la bière Velten, les photos de la Grande Brasserie du Chapitre du début du 20ème siècle feraient pâlir d’envie tout cafetier…on fait toujours la queue ici aux heures d’ouvertures mais pour poster une lettre ou retirer des billets aux guichets de cet établissement devenu le bureau de poste
L’adresse du 84-86 rue Grignan est depuis 150 ans tournée vers la déco, le tapis, le meuble et le design…elle a d’abord accueilli au 19ème siècle la fabrique de miroiterie Bonnard puis dès les années 30, « Alex », le Comptoir Français du Tapis, une étonnante boutique débordant de tapis Berbères et de couvertures aux « prix sans
Rue Mazagran, on peut encore apercevoir un bel immeuble Haussmannien jouxtant un entrepôt industriel de caractère avec son année 1906 gravées dans la pierre…on venait ici voir de grands spectacles avant qu’on y produise de l’électricité ! Depuis fin 2024, l’esprit du lieu y a été réanimé puisque c’est une division d’Enedis qui a repris
18 petits pavillons en fonte de vendeurs de fleurs ont été construits en 1847 sur le Cours Saint Louis, neuf de chaque côté. Les créations de l’architecte marseillais Pascal Coste à qui l’on doit également le Palais de la Bourse perdureront jusqu’en 1968. Un seul existe encore aujourd’hui portant l’enseigne de « La Quique », un nom
Fin 2021 le magasin de chaussure du 73 de la rue St Ferréol laissait place à un tout nouveau Colombus Café, dévoilant au fond de l’établissement une immense verrière. Ce lieu accueillait à la fin du 19ème siècle l’écrin luxueux d’un des photographes marseillais les plus réputés. Mi 2023 le Colombus Café fermait ses portes
Sur le Boulevard Capitaine Gèze se trouve un immense entrepôt et sa cheminée en brique. Fondé en 1934 on peut encore découvrir sur l’un des côtés son enseigne gigantesque “Etablissements Economiques du Casino” et son petit personnage emblématique le bonhomme Casino, dessiné par Cassandre, représentant un épicier qui tient dans une main le globe et
Tout d’abord baptisé lʼArgyronète par le commandant Cousteau, cette “maison sous la mer” autonome et propulsée pouvant héberger 6 personnes pendant 22 jours, changera de main faute d’argent pour devenir le Saga, repris par la Comex et l’Ifremer. Avec ses 28 mètres de long et ses 300 tonnes c’est tout simplement le plus grand sous-marin civil du monde
Au Grand Domaine, sur le boulevard des Dames, se retrouve à tous les étages et ses 70 lots, l’histoire cosmopolite de la ville, parcourue par les trajectoires migratoires et les mouvements de société…de la diaspora arménienne fuyant le génocide, à des militantes pour les droits des étrangers, des artistes de la movida culturelle des années
Sur les rochers de Malmousque, tout le monde ou presque connaissait la silhouette et la voix de Bessie originaire du Cameroun avec sa tenue emblématique bardée de jaune, sa casquette « Marseille », ses crocs et son air « Oh, il fait beau, le ciel est bleu », « La vie est belle. Le monde est beau », résonnant comme l’appel
Le site des « Pierres Plates » était très emblématique à Marseille. Un lieu de baignade et de bronzette sur la rive nord du Lacydon, nommé ainsi à cause d’enrochements légèrement inclinés qui, à partir des années 1850, bordent le canal Saint-Jean reliant le Vieux-Port au nouveau port de la Joliette…on dit que le défi des jeunes de l’époque
Marseille, années 1950. Diaw Falla, docker sénégalais, vit à Belsunce, le « petit Harlem marseillais », et travaille sur le port en compagnie de nombreux ouvriers africains. Menant une existence précaire, il rêve d’écrire et de publier son premier roman, Le Dernier Voyage du négrier Sirius. Son existence bascule le jour où il confie le
L’usine Legré Mante de la Madrague de Montredon, dont la création remonte à 1784 appartenait jusqu’à sa mise en liquidation en 2009 au premier fabricant mondial d’acide tartrique. Legré Mante faisait partie du groupe Margnat, fusionnée dans la SVF Société des Vins de France avec ses nectars “grand public” dont les célèbres Kiravi, Margnat, la Villageoise ou
Sa reprise en 2022 par le groupe Holfim et son ouverture au public le 2 juillet 2024 après 16 mois de travaux aura remis en lumière le discret Pavillon Monticelli, bâti en 1882 et dont on peut compter dans ses prestigieux anciens propriétaires la reine d’Angleterre Elizabeth II et ce jusqu’en 2000 ! A la
Allez, ne m’en voulez pas, mais j’y pense à chaque fois que je passe devant depuis des années…alors oui j’ose faire cette fiche et cette galéjade bien marseillaise ! Le célèbre Flatiron Building (l’immeuble fer à repasser) de New-York, bâti en 1902 avec ses 22 étages et 87 mètres de hauteur au carrefour de la
Au numéro 92 de la rue Auguste Blanqui se trouvait de 1904 à 1928 l’école d’ingénieurs de Marseille. Aujourd’hui, on y découvre dans un immeuble contemporain l’école de formation en masso-kinésithérapie de Marseille. L’École d’ingénieurs de Marseille (également désignée par le sigle EIM) est une ancienne grande école d’ingénieurs française. Fondée en 1891 sur le modèle