Monument à Frédéric Mistral par Louis Botinelly
Parc Longchamp, 13004 Marseille
En 1932 est installé sur le plateau Longchamp, un monument, œuvre de Louis Botinelly, perpétuant la mémoire de l’illustre porte-parole de la Provence. Un grand piédestal, orné d’un bas relief représentant Mireille est couronné d’un buste de Frédéric Mistral. Mirèio (Mireille en français), composée durant huit années et publiée en 1859 est une œuvre en vers en provençal, écrite par le poète et sous-titrée : Pouèmo prouvençau (« Poème provençal »). C’est en effet un poème épique en douze chants qui évoque la vie et les traditions provençales au xixe siècle en contant les amours contrariées de deux jeunes provençaux de conditions sociales différentes, Mirèio (Mireille) et Vincèn (Vincent).
Joseph Étienne Frédéric Mistral était un écrivain et lexicographe français de langue d’oc, né le 8 septembre 1830 à Maillane (Bouches-du-Rhône), où il est mort le 25 mars 1914 et où il est inhumé. Mistral fut membre fondateur du Félibrige, membre de l’Académie de Marseille, Maîtres ès-Jeux de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse et, en 1904, Prix Nobel de littérature pour son œuvre Mirèio (Mireille) écrite en occitan dans son dialecte provençal. Son nom en occitan dans son dialecte provençal est Frederi Mistral ou Mistrau. Mistral est un fils de ménagers aisés (François Mistral et Adélaïde Poulinet, par lesquels il est apparenté aux plus anciennes familles de Provence : Cruvelier, Expilly, Roux nés Ruffo di Calabria, elles-mêmes très étroitement apparentées entre elles ; marquis d’Aurel). Mistral porte le prénom de Frédéric en mémoire « d’un pauvre petit gars qui, au temps où mon père et ma mère se parlaient, avait fait gentiment leurs commissions d’amour, et qui, peu de temps après, était mort d’une insolation. ». Frédéric Mistral a eu trois demeures successives à Maillane, la mas du Juge, la maison du Lézard et celle qui est connue sous le nom de Museon Frederi-Mistral. Le mas du Juge, un domaine de 25 hectares, situé entre Maillane et Saint-Rémy, devint propriété de la famille Mistral en 1803. Après la mort de son père Antoine, en 1827, François Mistral en hérita. Le père du futur poète était alors veuf de Louise Laville. De ce mariage était né Louis, demi-frère de Frédéric Mistral. Le 26 novembre 1828, François Mistral, veuf depuis 1825, se remaria avec Adélaïde Poullinet, fille du maire de Maillane. C’est de cette union que naquit le 8 septembre 1830, Joseph-Étienne-Frédéric Mistral, dont toute l’enfance et la jeunesse se passèrent au mas du Juge.
Mistral va, dès l’âge de sept ans, à l’école de Maillane. Il y pratiqua lou plantié (école buissonnière) comme il le narre dans ses Memòri e raconte, où au chapitre IV, il part cueillir des fleurs de glai (iris d’eau) pour sa mère. Puis, en 1839, il est inscrit au pensionnat de Saint-Michel-de-Frigolet. Il n’y resta que deux ans, cet établissement ayant fermé, et fut placé au pensionnat Millet d’Avignon. En 1845, il fut logé au pensionnat Dupuy, il fit connaissance de Joseph Roumanille. Durant cette période, il suivit ses études au Collège royal d’Avignon, dans l’actuelle rue Frédéric Mistral, et passa, en 1847, son baccalauréat à Nîmes. Reçu bachelier, il fut enthousiasmé par la révolution de 1848 et se prit d’admiration pour Lamartine.

Premier portrait connu de Frédéric Mistral, fait à Tarascon le 18 juillet 1852, par Jean-Joseph Bonaventure Laurens
Ce fut au cours de cette année qu’il écrivit Li Meissoun (Les Moissons), poème géorgique en quatre chants, qui resta inédit. Sa famille le voyant bien devenir avocat, il étudia le droit à Aix-en-Provence de 1848 à 1851, où il sortit de la Faculté avec sa licence en droit. Il se fait alors le chantre de l’indépendance de la Provence et surtout du provençal « première langue littéraire de l’Europe civilisée ». C’est au cours de ses études de droit qu’il apprit l’histoire de la Provence, jadis État indépendant. Émancipé par son père, il prit alors la résolution « de relever, de raviver en Provence le sentiment de race (…) ; d’émouvoir cette renaissance par la restauration de la langue naturelle et historique du pays (…) ; de rendre la vogue au provençal par le souffle et la flamme de la divine poésie ». Pour Mistral, le mot « race » désigne un « peuple lié par la langue, enraciné dans un pays et dans une histoire ». Frédéric et sa mère furent contraint de quitter le mas du Juge, en 1855, après la mort de François Mistral. Celui-ci revenait à Louis, le fils aîné. Ils durent s’installer dans une petite maison familiale, au sud du village, qui leur avait été attribuée dans le partage d’hoirie. Frédéric lui donna, en 1903, le nom de Maison du Lézard après avoir fait installer un cadran solaire orné de ce petit reptile. C’est là qu’il termina Mirèio, commencée au Mas du Juge, et qu’il écrivit Calendau. Mistral reçoit le Prix Nobel de littérature en 1904 conjointement à José Echegaray. Il consacrera le montant de ce prix à la création du Museon Arlaten à Arles. Frédéric Mistral y habita jusqu’en 1875, année ou il put emménager dans la maison qu’il avait fait construire à Maillane, juste devant la Maison du Lézard. Un an plus tard, le 27 septembre 1876, il épousait à Dijon, Marie Louise Aimée Rivière. Ce fut ici qu’ils vécurent. Elle devint, après la mort du poète le 25 mars 1914 et celle de sa veuve, le 6 février 1943, le Museon Frederi Mistral.
Dans son testament du 7 septembre 1907, Mistral avait légué à sa commune de Maillane, sa maison « avec les terrains, jardin, grille, murs, remise et constructions qui l’entourent ou en dépendent… avec les objets d’art, les tableaux, les gravures, les livres et la bibliothèque qu’elle contient, afin qu’on en fasse le musée et la bibliothèque de Maillane, et aussi les meubles qui sont dans la maison à condition qu’ils n’en soient pas enlevés ». Il spécifiait en outre que la commune n’entrerait en possession qu’après la mort de son épouse. Le Museon est classé monument historique depuis le 10 novembre 1930, son mobilier depuis le 10 février 1931, ce qui a permis à cette demeure de conserver l’aspect qu’elle avait du vivant de Frédéric Mistral. Frédéric Mistral avait orné son ex-libris d’un blason personnel formé d’une cigale d’or sur un champ d’azur chantant sous le soleil, associée à sa devise « Lou soulèu me fai canta » (Le soleil me fait chanter)

Une autre de ses œuvres à Marseille, Le Dresseur d’Ourson
Louis Botinelly était un sculpteur français né à Digne le 2 janvier 1883 et mort à Marseille le 26 mars 1962. Il est le fils d’un marbrier et tailleur de pierre, originaire du canton du Tessin (Suisse) et établi dans cette ville au moment de la naissance de Louis. La famille s’installa ensuite à Marseille, rue Saint-Pierre, dans un atelier dont le père de Botinelly avait hérité à la mort de son frère. Grâce à une bourse de la ville de Marseille, Louis Botinelly put séjourner en Italie en 1902 où il travailla dans l’atelier de Jules Coutan. En 1905 il fut reçu premier à l’école nationale des beaux-arts de Paris. Il s’installa dans la capitale en 1906, où il réalisa un grand nombre de ses œuvres. Il épousa une demoiselle Jeanne Gaillard, à Riez, en 1908. En 1911, il obtint une médaille de bronze pour son Dresseur d’oursons. Il fut mobilisé en 1914 au 7e régiment du génie à Avignon. Après la guerre, il divorça le 27 mai 1921 pour se remarier avec Madeleine Nicolet, à Marseille, le 21 décembre 1921. Il s’installa au 14 de la rue Buffon où il eut son atelier qu’il réaménagea en 1933 à la naissance de sa fille. Comme de nombreux sculpteurs français de l’époque, il reçut commande d’un Monument aux morts, à la mémoire des combattants de la ville d’Avignon, pour lequel il reçut une somme de 30 100 francs.
En 1943, l’armée d’occupation allemande ayant décidé de récupérer le bronze du mobilier urbain fit enlever plusieurs statues dont celles de Berryer, Lamartine, Victor Gelu, l’Aveugle et le paralytique et le Dresseur d’oursons. Cette dernière statue put être sauvée grâce à l’intervention de Louis Botinelly et remontée sur son socle le 25 février 1945. Louis Botinelly mourut le 26 mars 1962 dans son logement de la rue Buffon ; il repose au cimetière de Plan-de-Cuques.
PHOTOS Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Portrait de Jean-Joseph Bonaventure Laurens & Archives non créditées
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- L’Enlèvement d’Europe par George Merheb, 2013
- Place Bonnefon, 13008 Marseille
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- Avenue de Montolivet, 13012 Marseille
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