La villa Paolo, aux volets de bois bleus, s’ouvre sur un charmant jardinet de curiosités, son petit bassin et un cabanon en bois servant de bar…de petits objets chinés et insolites, disséminés dans tous les recoins mettent immédiatement dans l’ambiance et racontent les escapades lointaines des propriétaires. Au loin, à l’intérieur, le feu de bois crépite, on se sent bien, comme à la maison ! Ici nous sommes chez ceux que l’on surnomme les « Jnoun », Nadia Lagati et Philippe Ivanez…dans les légendes arabes, les Jnoun (appelés aussi djinns) sont des créatures surnaturelles souvent représentées comme des esprits maléfiques ou bénéfiques qui peuvent prendre diverses formes, y compris celles des êtres humains ou des animaux. Chez Aposto, on est dans le total bénéfique ! L’accueil est chaleureux, simple, familial, le Marseille qu’on aime, sans chichi, branché mais sans l’être vraiment, intemporel, vrai, basé sur le partage. On est ici au cœur d’une table privée inspirée du mouvement slow food italien, un mouvement prônant le retour aux saveurs authentiques et à la dolce vita italienne. Chez Aposto vous pourrez déguster une cuisine maison conviviale et savoureuse, réalisée avec des produits locaux souvent bio et de filière courte, au cours d’un moment suspendu dans le temps. Si cette table d’hôtes est leur bébé, le couple était déjà propriétaires de Gargantuart, le restaurant établi dans l’École Supérieure d’Art et de Design de Marseille. On a croisé également leur cuisine nomade lors de Aires Libres, Mimi, Yeah ou le Mow, festival du poulpe dont ils sont à l’origine et dont la tentacule géante parfois présente à l’entrée est un vestige.
Ici on mange très bien, mais on peut aussi découvrir des œuvres d’art au sein de la galerie, également acheter les objets et mobilier, se retrouver à Noël lors d’un petit marché de créateurs, boire un blanc autour d’un concert et de nombreux petits événements…mais aussi vivre l’expérience jusqu’au bout et dormir au sein des chambres d’hôtes.
