Ancien siège de la Compagnie Fraissinet

3 rue Beauvau, 13001 Marseille
922
Ancien siège de la Compagnie Fraissinet
Arrondissement : 1er
La Compagnie de navigation Fraissinet a été fondée en janvier 1836 à Marseille par Marc Fraissinet, fils d’un marchand protestant du Languedoc. Sur la place du Général de Gaulle on peut découvrir l’ancien siège et son fronton de 1906 signé Stanislas Clastrier représentant Mercure, dieu du commerce dans la mythologie romaine. Côté rue Beauvau on peut découvrir le nom de Fraissinet gravé dans la pierre et les initiales « CF » forgée sur la belle porte d’entrée.

Le premier navire de Fraissinet est le Marseillais. En 1837, deux nouveaux navires sont construits, le Rhône et l’ Hérault. En 1841, Fraissinet rachète l’entreprise et prolonge la ligne jusqu’à Nice. Initialement soutenu par le gouvernement français, le projet de Fraissinet d’une ligne vers New York et le golfe du Mexique a finalement échoué. En 1846, Fraissinet nomma son fils Adolphe comme directeur adjoint de la société ; les lignes ont été étendues à l’Espagne, à Gibraltar et au Portugal. Dans les années 1960, la Compagnie Fraissinet fut rachetée par la Compagnie Maritime des Chargeurs Réunis, acquise en même temps qu’une autre société marseillaise, la Société générale des transports maritimes (SGTM).

Un autre siège de Fraissinet se trouvait près de la Cathédrale de la Major.

Le sculpteur du fronton du siège, Stanislas Clastrier, fait son apprentissage à Marseille puis se rend à Paris pour suivre les cours aux Beaux-Arts où il est élève de François Jouffroy et d’André Allar. Il expose au Salon de 1878 à 1889 et s’établit à Marseille en 1883. Il exécute les portraits de Camille Pelletan (1891), Hyppolite Pépin pour la chambre de commerce de Saint-Étienne, Érasme Guichet à Châteauneuf-les-Martigues, Augustin Fabre pour les archives municipales de Marseille. Il sculpte également des frontons pour divers monuments publics ou privés. Après la Première Guerre mondiale, il sculpte les monuments aux morts pour Les Pennes-Mirabeau, Peypin, Rognac, Saint-Zacharie, Vitrolles et pour les quartiers de Saint-André et Saint-Antoine à Marseille. Travaux de restauration Professeur à l’École des beaux-arts de Marseille entre 1904 et 1926, Stanislas Clastrier réalise pour cette ville divers travaux de restauration.

En 1913, il remplace par un moulage les armoiries de la ville sculptées par Pierre Puget qui surmontaient le balcon de la façade principale de l’hôtel de ville. Ce moulage ne pouvant pas être conservé fut remplacé en 1968 par une copie réalisée par le sculpteur Paul Mérindol. Il procède au démontage du plafond de la bibliothèque du couvent des prêcheurs qui se trouvait près de l’église Saint-Cannat et le remonte au pavillon des arts du parc Chanot. Le panneau central représente saint Dominique chassant l’hérésie, avec aux angles les quatre évangélistes (saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean) et sur les panneaux latéraux les quatre pères de l’Église (Grégoire le Grand, saint Ambroise, saint Jérôme et saint Augustin). Archéologie Membre de la Société préhistorique française, Stanislas Clastrier s’adonne également à l’archéologie. Il achète un terrain dans le 15e arrondissement de Marseille et, à l’occasion de travaux de débroussaillement, y découvre l’ancien oppidum de Verduron. Ses travaux font l’objet de diverses communications.

En savoir plus sur ses œuvres à Marseille.


SOURCES wikipedia compagnie Fraissinet & Wikipedia Stanislas Clastrier 
PHOTOS  Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Philippe Alès
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