La rue Jean Trinquet hommage à un résistant

4 Rue Jean Trinquet, 13002 Marseille
196
La rue Jean Trinquet hommage à un résistant
Arrondissement : 2ème
La rue Jean Trinquet doit son nom depuis le 23 juillet 1945 à un résistant tué le dans le maquis qui habitait au n° 4 de l’artère, une plaque rappelle son souvenir.

Cette rue parallèle à la rue de la République, allant de la rue François-Moisson à la rue Félix-Éboué, a été réalisée dans la tranchée effectuée pour le percement de la rue impériale devenue rue de la République. Elle s’appelait depuis le 24 décembre 1866 rue Audimar, échevin de Marseille, qui eut une conduite exemplaire pendant la peste de 1720 ainsi que ses trois confrères Estelle, Moustier et Dieudé. Ceux-ci donnèrent leur nom à trois rues du quartier de la rue de Rome, seul Audimar n’avait pu bénéficier de cet hommage car la rue qui devait porter son nom fut baptisée rue Rouvière en l’honneur du maire qui venait de mourir. Quant à Jean Trinquet, selon le site fusillé 40-44, « il est né le 5 juin 1922 à Marseille et abattu le 27 juillet 1944 à Pontevès (Var) ; communiste ; maquisard au sein des Francs-tireurs et partisans (FTP). Fils d’un ouvrier électricien des chantiers navals de Port-de-Bouc, Jean Trinquet appartenait à une fratrie de dix enfants. Comme son père et son frère Noé TRINQUET Noé, Jean, Clément, il milita dans les organisations communistes. Membre de la Jeunesse communiste, évadé du Service du travail obligatoire (STO), il rejoignit la 1e Compagnie FTP de Provence dans les Basses-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence), le 5 mars 1944. Il fut détaché dans le Var en avril avec le camp Battaglia qui stationna, dans le centre du département, à Villecroze, puis dans le massif du Bessillon. C’est là que Jean Trinquet en prit le commandement militaire au début juillet. Les nombreuses actions de ce détachement, notamment autour du 14 juillet, le firent repérer et conduisirent le commandement de la 242e division d’infanterie allemande dont le QG était à Brignoles (Var) à vouloir éliminer cette menace. Les maquisards qui stationnaient sur la commune de Correns furent attaqués le 27 juillet 1944. Les militaires allemands étaient appuyés par des auxiliaires français et espagnols assimilés aux éléments de la division Brandebourg. Jean Trinquet fut abattu dans le bois comme six autres de ses camarades avec lesquels il tentait d’échapper à l’encerclement. Une stèle sur les lieux de l’attaque, un monument au bord de la RN 560, à La Genevrière (Pontevès) et un cénotaphe au cimetière de Cotignac (avec une erreur sur son âge) furent inaugurés à leur mémoire le 27 juillet 1945. Le corps de Jean Trinquet fut transporté à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) où résidait l’une de ses sœurs. Il fut inhumé au cimetière avec les autres morts de la Résistance de la ville au pied du monument érigé en leur honneur. Son nom a été donné à une rue du centre de Marseille – 2e arrondissement – le 23 juillet 1946. Il fut homologué comme lieutenant à titre posthume ».


SOURCES wikipedia rue Jean Trinquet & fusillé 40-44
PHOTOS Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com
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