Une plaque rappelle aux passants, l’histoire tragique de l’héroïque famille Carasso, à laquelle cette rue rend hommage. L’artère doit son nom à trois frères morts pendant la Seconde Guerre mondiale : Jean Carasso, âgé de 31 ans, fusillé au mont Valérien le 20 octobre 1943, René Carasso, âgé de 22 ans, déporté en Allemagne et
A sa création le 8 avril 1806 cette voie portera le nom de « rue du Chêne ». Elle fut été réalisée en perçant les terrains du couvent des Minimes…puis le 27 juillet 1946 on rendit (presque complètement) hommage au résistant mort pour la France, Pierre Laloue en renommant cette artère…mais on ne sait pas
Malgré une partie plus bourgeoise » côté Place Castellane, la rue de Rome est un des symboles géographiques des inégalités sociales très profondes de la ville de Marseille…après avoir été un lieu huppé à la fin du 19ème début 20ème, elle abrite de nos jours en grande partie des magasins discount aux devantures criardes avec un
Ce drôle de nom rappelle la présence d’activités pétrolières dans le quartier des Crottes à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle. L’« impasse du Pétrole » suit en partie le tracé d’un ancien chemin rural du quartier des Crottes, la « traverse Riquier ». Elle doit son nom
Cette voie du cœur du centre-ville de Marseille porte le nom du général Jacques François Dugommier qui se distingua au siège de Toulon (1793) occupé par les Anglais et mourut à la bataille de la Sierra Negra, en Espagne, le 20 novembre 1794. Ce boulevard est situé dans le 1er arrondissement, prolongeant le boulevard d’Athènes
La rue Terrusse est une voie située dans le 5e arrondissement de Marseille, quartier du Camas. Elle descend d’ouest en est de la rue Saint-Savournin à la rue de l’église Saint-Michel. Elle porte le nom d’Esprit Joseph Terrusse dans la propriété duquel la voie a été tracée. Esprit Joseph Terrusse capitaine de navire de commerce achète
Depuis le 1er décembre 2016, l’esplanade de l’Escale Borely, au sein du Parc Balnéaire du Prado, symbole de farniente, de soleil, de plage et de boissons fraîches, a pris le nom de Jean-Claude Beton, le fondateur de la célèbre marque Orangina, décédé à Marseille en 2013. Cette saga industrielle aurait commencée en 1935 avec la visite
Autrefois dénommée Grand’rue de Mazargues, c’est le 9 novembre 1927 que cette artère prendra le nom de l’écrivain parisien Emile Zola…c’est ici que se localisera la fiche dédiée à son roman de 1867 “Les mystères de Marseille”, une chronique historique et judiciaire, reflet de la vie sociale phocéenne de l’époque. Une ville qu’il va découvrir grâce
La marche pour l’égalité et contre le racisme, surnommée « marche des beurs » par les médias, est une marche antiraciste qui s’est déroulée en France du 15 octobre 1983 au 3 décembre 1983. Il s’agit de la première manifestation nationale du genre en France. La première marche part, dans une relative indifférence, du quartier
Une ancienne publicité nous révèle l’ancienne présence au n°15 de la rue d’Aix de la « Chapellerie au Trois & Cinq », en fait à 3 ou 5 francs selon les modèles avec « Les meilleurs et les plus beaux chapeaux« . Mais c’est en partant vers l’arrière du bâtiment que l’on découvre un vestige de cette époque avec
Simon Bense, plus connu sous le pseudonyme d’Horace Bertin, était un journaliste et poète et français né à Marseille le 30 octobre 1842 et décédé dans sa ville natale le 22 décembre 1917. Il habitait au n°5 de sa rue éponyme, l’ex rue Bergère, où l’on trouve une plaque hommage. Quelques temps après la mort
Perpendiculaire au Boulevard Sakakini se trouve la discrète rue du Lieutenant Meschi. Une plaque en marbre nous en dit plus sur ce militaire « 1918-1951, Chevalier de la légion d’honneur, Croix de guerre 39-45, Et T.O.E avec palme, mort pour la France A Ga Dong Sud Vietnam« Jean-Baptiste Meschi était un militaire de carrière, né à
Partant de la Montée des Accoules jusqu’à la rue Caisserie, l’une des voies les plus anciennes de Marseille, trouvant son origine à l’époque grecque, la discrète et atypique ex « rue de Rompe-Cul » et sa centaine de marches est devenue depuis 2020 et son embellissement par les riverains, une des plus charmantes du quartier… Très joliment végétalisée
Anciennement dénommé Boulevard du Sud, c’est Anthelme Bernex, ancien maire de Marseille, qui donne son nom à cette avenue en équerre de 3 400 mètres de long et de 60 mètres de large en 1844 en comparaison avec le célèbre Prado de Madrid…une avenue aujourd’hui plutôt haut de gamme surtout sur sa partie filant vers
La rue du Baignoir est une étroite voie de 249 mètres de long du Quartier de Belsunce, allant de la rue Tapis-Vert à la rue des Petites Maries. Dans cette rue se trouvait au n°42 un établissement de soins fondé au 17ème siècle (le plus ancien connu de la ville) intitulé « Grands bains et
En 2023 un article d’Actu.fr ainsi qu’un reportage de BFM TV mettaient en lumière cette avenue au nom plutôt très insolite, dans laquelle les riverains exprimaient les difficultés à se faire livrer tant personne ne croit à la réalité de cette adresse ! Cette artère rend en fait hommage à un avion, deux pilotes et
Ce petit monument en marbre édifié en hommage à l’aviateur Jean Mermoz, est situé dans la rue portant son nom. Elle a ainsi été nommée le 13 mai 1938. Elle portait auparavant le nom de chemin n°8 de Montredon, après s’être appelée en 1895 Chemin de l’Eperon et encore avant Chemin de Saint-Giniez. Au n°109
Cette étonnante petite rue piétonne de 101 mètres de long détonne de par sa végétation à même le trottoir…même si depuis on retrouve cette effervescence de plantes également rue Châteauredon, rue d’Aubagne, rue Sénac ou encore dans le Panier, la rue de l’Arc fut la toute première à Marseille et pour une raison somme toute
La rue Grignan, parsemée de boutique de luxe (Rolex, Vuitton, Hermès, Montblanc), de lieux de culte, de pâtisseries réputées et d’hôtels particuliers doit son nom au lieutenant général en Provence, François Adhémar de Monteil, comte de Grignan, surtout connu pour avoir épousé Françoise de Sévigné, fille de la marquise de Sévigné. Le comte de Grignan
Symbole du quartier du Panier, la Montée des Accoules relie la place de Lenche à la Place Daviel. Cette rue très pittoresque avec ses escaliers très prisés des photographes offre une belle perspective sur le clocher de l’Église des Accoules. Elle a fait également l’objet de nombreuses représentations par des artistes peintres. Cette rue s’appelait
Familièrement surnommée « la rue Saint Fé » par les Marseillais, c’est la principale artère piétonne commerçante de la ville et la plus fréquentée d’ailleurs pour les nombreuses boutiques qu’elle héberge, notamment de prêt à porter et de grandes enseignes à la mode, la plupart logées dans de très beaux bâtiments bancaires datant de l’Ancien Régime. L’artère
Cette voie du 6e arrondissement de Marseille s’étend du boulevard Baille à la place Gouffé. Ce cours est ouvert à la fin du XVIIIèmee siècle sur des terrains appartenant pour l’essentiel à la famille Gouffé dont un des membres était Bernard Gouffé de Lacour, directeur du jardin botanique. Au n°45 se trouve l‘ancien siège de
L’emplacement de la rue Eylau, ainsi nommée en 1854, ex rue du Platane (de par la présence d’un très gros arbre), était un vaste domaine de 5638 m² possédé par les frères prêcheurs, acquis le 3 février 1791 par Jean-Baptiste Reynault, fabricant de chandelles. Il passe ensuite entre les mains de Jean-Joseph Maunier en 1793,
Cette petite rue très discrète qui relie le Cours Julien au Cours Lieutaud par un grand escalier est peut-être la plus intéressante de Marseille en matière de Street-Art avec une explosion de couleurs et des créations de qualité imaginées par de grands noms du graff…c’est aussi ici que siègeait jusqu’en 2018 la grande maison de la maçonnerie marseillaise
On connait bien les célèbres « 300 » guerriers Spartiates, mais moins les « 500 » combattants marseillais du 10 août 1792 ! Cette journée est, après le 14 juillet 1789, l’une des journées les plus importantes de la Révolution française, au point que certains historiens la qualifient de « Seconde Révolution »…Une minuscule ruelle piétonne du quartier d’Endoume
La rue Jean Trinquet doit son nom depuis le 23 juillet 1945 à un résistant tué le 27 juillet 1944 dans le maquis qui habitait au n° 4 de l’artère, une plaque rappelle son souvenir. Cette rue parallèle à la rue de la République, allant de la rue François-Moisson à la rue Félix-Éboué, a été réalisée dans
Quelle est l’origine du nom de cette petite rue piétonne sinueuse allant de la place de la Corderie au haut du Cours Pierre-Puget ? En 1801 le préfet des Bouches-du-Rhône Charles-François Delacroix fait construire des entrepôts destinés à recevoir les brusques, c’est-à-dire les fagots de bruyères sèches (en provençal brusc = bruyère) ou de genêts qui
Le projet de créer une rocade périphérique à Marseille remonte à 1933 mais a été maintes fois repoussé ! Les travaux ont débuté dans les années 1990 mais ont été interrompus avant d’être relancés en 2009 dans le cadre d’un partenariat public-privé. La partie “Est” a été ouverte à la circulation automobile le 29 novembre
Suite à une délibération du conseil municipal de Marseille du 30 juin 1980 les 1,48 km de l’avenue Saint-Julien ont pris le nom d’avenue du 24 Avril 1915 en hommage à la date de la rafle des intellectuels arméniens à Constantinople marquant le début du génocide arménien. L’avenue traverse le quartier de Beaumont, considéré comme
Elie Wiesel était un écrivain, philosophe et professeur d’université américain contemporain, d’origine roumaine, né le 30 septembre 1928 à Sighetu Marmației, en Roumanie, et mort le 2 juillet 2016, à New York. L’homme aux 57 livres, dont La nuit (1956), prix Nobel de la paix 1986, « a illuminé le monde par ses écrits sur l’homme et
Cette artère qui va de la corniche du Président-John-Fitzgerald-Kennedy à la rue d’Endoume s’appelait Rue de la Roseraie depuis la délibération du Conseil municipal du 13 janvier 1892. Elle doit aujourd’hui son nom à Pierre Mouren (1926-1945), résident de cette voie, au n°7, résistant marseillais assassiné à Dachau à l’âge de 19 ans pendant la
Au 7 rue du Boulevard Tolstoï (ainsi nommé en 1926) se trouve une plaque Tolstoï en l’honneur de sa visite des écoles à Marseille en 1861. Tolstoï a étudié les différents systèmes éducatifs en Europe et, en particulier lors de son passage à Marseille dans différents établissements d’enseignement qui l’a aidé à formuler les principes
Au 26A rue Jules Moulet, non loin de l’ancienne station basse du funiculaire de Notre-Dame-de-la-Garde se cache un passage secret, une traboule puis un escalier permettant de relier rapidement les hauteurs du n°22-32 de la rue plateau Cherchell…un raccourci qui jouera son rôle dans la libération de Marseille mais qui est aujourd’hui privatisé par ses riverains. Une
Le nom de cette rue interpelle, on la retrouve aussi à Paris, qui a également son opposé, la rue des Mauvais-garçons…Pour Marseille cette dénomination viendrait d’un séminaire appelé « séminaire des Bons-Enfants » créé vers 1642. Il accueille une soixantaine de séminaristes en 1647. Une source évoque également que l’appellation de 1808 pourrait aussi venir
Le chemin rend hommage à l’ensemble des unités militaires françaises en Afrique du Nord, communément appelé « Armée d’Afrique », entre 1830 et 1962, qui a libéré Marseille en août 1944 ; une partie des troupes résidait alors au 144 du chemin. Le nom est choisi par délibération du Conseil municipal du 23 juillet 1945. Elle s’appelait auparavant « chemin vicinal du
Allez, d’accord, cette rue n’est pas la plus mémorable ou surprenante du Panier, mais elle tout de même sa petite histoire. Au XVe siècle, la rue est dénommée Bonna carriére, signifiant bonne rue. Cette appellation désigne une « rue très accueillante » car on y trouvait des prostituées. Cette rue est également appelée rue Labadie
L’avenue a été nommée à la mémoire d’André Marcel Léon Zenatti, né le 31 mars 1912 à Paris et mort le 13 avril 1944 à Marseille, résistant français mort pour la France. André Zenatti, électricien spécialiste radio, connu sous les noms de capitaine Aubert et Duquesnoy Marcel, rallie le réseau Combat en 1941 et ensuite
D’abord simple chemin côtier étriqué, l‘ouverture de la promenade de la Corniche, en 1863 et la création d’une ligne de tramway en 1873 du Boulevard Notre-Dame aux Allées du Prado par la corniche va permettre de considérablement développer ce bord de mer. De 1954 à 1968, la municipalité de Gaston Defferre élargie la voie pour
La Rue Curiol (un temps rue de l’Unité sous la révolution) est aujourd’hui un lieu phare de la prostitution de Marseille avec ses filles et ses travestis, ses chaises sur le trottoir, parfois vides, ses graffs rappelant le business local…la rue Curiol et ainsi mais c’est aussi d’autres histoires où se mêlent Éléphant, Coccinelle, Bambi,
La Canebière ou anciennement cannebis puis Cannebière (en occitan provençal : la Canebiera en norme classique ou la Canebiero en norme mistralienne) est une artère du centre de Marseille mesurant 1 000 mètres, qui va des Réformés au Vieux Port et englobe, depuis 1927, la rue Noailles et les Allées de Meilhan. À l’origine, un
le 21 février 1995 à Marseille, Ibrahim Ali, alors âgé de 17 ans est assassiné par un colleur d’affiches du Front national, Robert Lagier. En février 2021, le conseil municipal décide de rebaptiser l’avenue des Aygalades avenue Ibrahim-Ali. Une plaque sera dévoilée le 21 février 2021, 26 ans après son décès et des années de
Avec ses impressionnants 14% de dénivelé menant à la Bonne Mère, c’est une des rues les plus pentues de la ville propice à des défis cyclistes en 1940 et le contre la montre du tour de France le 22 juillet 2017…mais aussi pour des descentes en ski en 2009 ! Elle s’appelait autrefois boulevard Gazzino du
Ce boulevard situé dans le 12ème arrondissement de Marseille fut percé dans un axe Nord/Sud en 1922, à la suite du morcellement de la campagne Poussibet, sur lequel il fut implanté. Il permettait à sa construction de desservir les lotissements nouvellement sortis de terre, puis a offert la possibilité, après la Seconde Guerre mondiale, de relier
«Un tronçon d’avenue, planté d’arbres en alignement, et propice à la promenade» c’est ainsi que le mot “Cours” est défini par le dictionnaire…autant le dire, Lieutaud, débuté en 1789 n’avait jusqu’en 2019 plus rien de révolutionnaire (sauf ses manifs) tant il ressemblait à une autoroute intra-urbaine sans âme, jalonnée de magasins de scooters et quelques
Avec la rue de l’Arc, l’une des pionnières du mouvement, la Rue Châteauredon est une des plus végétalisées de Marseille grâce à sa semi-piétonnisation et l’initiative verte de ses habitants. On y trouve des centaines de plantes remplissant certainement un double objectif…embellir et éviter les squats devant les immeubles ! Retour sur l’Histoire de cette
Le 15 août 1524 la ville de Marseille est assiégée par les armées de Charles Quint. La Ville soutenue par l’armée et la flotte de François I° va victorieusement se défendre grâce aux sacrifices et au dévouement de sa population notamment féminine. Une plaque en provençal de 1909, située à l’angle du Boulevard des Dames
Napoléon III avait vu grand…trop grand ? Initialement baptisée Rue Impériale, la Rue de la République a été imaginée afin de réaliser une artère majeure reliant le Vieux Port au nouveau port de marchandises de la Joliette. Inaugurée en 1864 et réalisée dans le délai record de 24 mois le percement de cette voie dans
Sous les “pavés” de la très discrète et très taguée rue Jussieu coulait un petit canal alimenté par une dérivation du Jarret. Son tracé qui pourrait remonter au 13ème siècle a pu être en partie reconstitué grâce aux vestiges découverts par M. Melquiond en 1882. Cette dérivation, depuis comblée servait dès le Moyen Âge à alimenter
Les allées de Meilhan forment la troisième partie de l’actuelle Canebière. Si la partie Noailles était surtout réputées pour ses hôtels de luxe, cette partie-ci attirait les badauds pour ses salles de spectacles et ses salles de cinéma (Odéon, K7, Cinéac, Pathé, Capitole…) la plupart fermées depuis. Hors les murs de la ville, les plans
C’est à la base une minuscule rue (en fait une impasse) sans histoire à proximité du Bd Chave…mais il est cependant étonnant de voir son nom célébrer un envahisseur de Marseille ! On pourrait alors croire que lier le nom de Jules César à une voie sans issue serait une espiègle revanche de la ville