Les Anciennes Usines Picon, 1886
9 Boulevard National, 13001 Marseille
D’origine marseillaise le célèbre Amer Picon ? et bien en partie oui amis ch’tis ! C’est en 1886 que l’architecte Louis Peyron conçoit cette splendide usine sous 800m² de verrière Eiffel au cœur d’un ensemble d’immeubles dans le plus pur style haussmannien. Les façades, dont une est classée, sont richement sculptées entre têtes de lions, étoiles scintillantes, initiales et portrait de Gaétan Picon ou encore du dieu du vin Dionysos. L’usine Picon occupait ainsi tout un pan de quartier entre le 7 et le 9 du Boulevard National, du 57 au 61 de la Rue du Coq et du 34 au 38 de la rue de la Rotonde. La grande cheminée de brique de la distillerie a quant-à elle disparue, tout comme le souvenir pour beaucoup de marseillais de l’histoire de ce patrimoine exceptionnel dont le cœur reprendra, on espère vie, grâce à un projet d’envergure et de très lourds investissements…mais malgré un frémissement (salle d’escalade, coworking, halles alimentaires…), rien encore de concret à ce jour.
Très insolite, cet ensemble d’immeubles de 6 étages, avait plusieurs fonctions. Au rez-de-chaussée côté rue de la Rotonde et du Coq se trouvaient les garages et les ateliers techniques de réparation des camions de livraison de l’usine ainsi que des portes d’entrées vers l’usine. Aujourd’hui ces grands espaces dont certains de près de 6 mètres de hauteur sur 80 m² servent de garages pour les habitants des immeubles et certains ont été transformés en loft ou en bureaux. Une partie des façades, dont une est encore estampillée « Picon », ont commencé à être entièrement rénovées depuis mai 2018 et un très beau graff signé Massilia Graffiti reprenant une ancienne publicité de la marque a été posé en janvier 2020 sur une des portes de garage rappelant l’histoire méconnue des lieux. Une œuvre financée par l’Agence Berthoz propriétaire du pan d’immeuble côté Bd National. On trouve d’ailleurs dans le bureau de l’agence l’immense ancienne porte en bois de l’usine.
Le personnel de l’usine habitait dans des appartements quasi identiques sur les immeubles de la rue de la Rotonde et de la rue du Coq. Les 1er étages, les seuls dotés de grandes terrasses dont certaines sous verrières étaient réservées à la famille Picon, la direction, les cadres ou encore aux médecins de l’usine.
Côté Bd National se trouvait l’entrée principale de l’usine, les bureaux de la direction, la salle de bal, toujours existante, apparemment rachetée en 2019 par un couple de danseurs, mais aussi l’immense appartement de Gaétan Picon (aujourd’hui divisé en 2 lots), aux plafonds richement ornementés. Ce pan d’immeuble accueille aujourd’hui des appartements et le Cabinet Berthoz. On y trouve également des bureaux avec un cabinet dentaire et le consulat du Niger ou encore le siège du journal Le Ravi (association la Tchatche). Les immeubles entourent l’usine de plus de 3500 m² sous une superbe verrière classée de 800m² signée Gustave Eiffel, l’ancienne zone de production du Picon, le cœur du projet de l’architecte Louis Peyron. On y trouvait les immenses chais et la zone d’embouteillage.
Plus au fond une deuxième et troisième verrière, beaucoup plus petites accueillaient la distillerie et sa grande cheminée en brique ainsi que le laboratoire.

Le site en 2022, avec les niveaux supplémentaires ajoutés par EDF
Selon le règlement de copropriété de l’immeuble Picon, il est indiqué que le 24 mars 1904, Honoré Picon à cédé tous les droits lui appartenant dans la société en liquidation Picon & Compagnie et par conséquent tous les droits lui appartenant dans l’immeuble. En 2011 Intermarché a tenté un projet, qui restera sans suite, d’implantation d’un supermarché ! EDF a pendant de nombreuses années utilisé l’espace en tant que parking pour ses équipes techniques. De nombreux investisseurs, Leclerc, Effia (Parking), un maroquinier, se sont montrés intéressés par le potentiel unique des lieux, propriété d’une famille aubagnaise qui cherche à vendre sa pépite.
Aujourd’hui l’intérieur de l’usine, sous son immense verrière n’est plus utilisé si ce n’est que comme parking pour quelques collaborateurs de l’Agence immobilière Berthoz…mais un frémissement se fait sentir avec des investisseurs venant visiter les lieux pour des projets aussi divers qu’une halle alimentaire que des bureaux partagés…mais à ce jour rien de concret. Mais avec un tel espace classé, les futurs acheteurs devront avoir les reins solides pour rénover ces espaces en conformité avec les exigences des architectes de France, tout en respectant la tranquillité des habitants de l’ensemble immobilier. Un association, « les Picon », regroupant des habitants des différents immeubles de l’usine, se réunissent ponctuellement afin de veiller à la cohérence des projets proposés et au respect du patrimoine existant.
Lors du ravalement des façades de 2018 à 2020, la mention PICON sur la façade du 38 rue de la Rotonde a été préservée, tout comme le mot ABRI, le site ayant été choisi en tant que refuge anti-bombardement en 1938 dans le cadre de la défense passive de Marseille.
Retour sur l’histoire du Picon

Rue de la Rotonde
La famille Picon quitte la province de Gênes où elle était implantée pour Marseille en 1815. Là, le jeune Gaétan Picon (1809-1882) devient apprenti dans une distillerie. Plus tard, engagé dans l’armée en Algérie, il attrape comme tant de ses camarades une « fièvre maligne » ; il invente alors une mixture à base de zestes d’orange, de quinquina et de gentiane macérés dans de l’eau-de-vie présentant des propriétés fébrifuges et désaltérantes. Fixé à Philippeville (renommée Skikda) en 1832, puis à Alger, il améliore sa formule et la commercialise, à partir de 1837, comme apéritif sous le nom d’amer africain.
En 1862 eut lieu l’Exposition universelle de Londres. Le gouvernement invita les industriels français à y prendre part. Le sous-préfet de Philippeville, Jean-Baptiste Nouvion, ne manqua pas d’insister auprès de Gaétan Picon dans ce sens.

Intérieur de l’usine en 2022
Ces manifestations n’étant pas encore entrées dans les mœurs, il fit la sourde oreille. Le sous-préfet entêté prit sur lui, à l’insu du fabricant, d’expédier une caisse d’amer africain à Londres. Le produit, appartenant alors aux apéritifs de catégorie Bitter (amer), est couronné d’une médaille de Bronze lors de l’Exposition universelle de Londres en 1862, ce qui fera sa fortune. Gaétan Picon, rentré en métropole, créa sa première usine de fabrication du Picon (désormais appelé ainsi) en 1886 à Marseille. L’entreprise donna ainsi son nom au quartier qui l’entoure mais également à la gare SNCF de Picon-Busserine située dans le 14e arrondissement de la cité phocéenne.
L’usine n’utilisant que les écorces d’oranges, les fruits pelés étaient revendus à des maraîchères, les « Picons », les proposant du coup à un prix très concurrentiel sur le Vieux-Port ou encore au Cours Julien.

L’usine à sa création
Quelques maisons marseillaises ont fait un effort particulier en réalisant un stand individuel lors de la gigantesque Exposition Coloniale de Marseille de 1906 : Rivoire et Carret (pâtes alimentaires), Noilly Prat (vermouth) et Amer Picon qui a réalisé un pavillon de style oriental car son apéritif, rendu célèbre par Pagnol avec le fameux problème des tiers, est fabriqué à partir d’écorces d’oranges. De nos jours, le Picon peut être mélangé au vin blanc alors que traditionnellement il est à la bière, ce mélange est plutôt apprécié en Belgique francophone. Depuis 1989, le Picon titre 18° contre 21° aupravant. Depuis 1995, le Picon s’est diversifié, on retrouve désormais deux apéritifs différents. L’original : le Picon bière, qui accompagne la bière. Le Picon club, à consommer en cocktail avec du vin blanc sec. En 2003, la marque écoulait 70 % de son stock dans le Nord et l’Est de la France. La production totale s’élevait à quatre millions de bouteilles. Le terme « Picon » est une marque commerciale distribuée par Moët Hennessy Diageo, coentreprise des groupes LVMH et Diageo.
Picon au cinéma
Dans le film pré-code Le dernier vol (1931), du réalisateur allemand William Dieterle, qui raconte les aventures d’un groupe d’aviateurs américains noyant leurs angoisses dans les bars parisiens à l’issue de la Première Guerre mondiale, Richard Barthelmess (jouant le rôle de Cary) commande deux Picon citron pour lui et Helen Chandler (jouant le rôle de Nikki). Devant la surprise de la jeune femme, il ajoute : « Très rafraîchissant ! Pour rire et s’amuser ». Dans le film Marius (1931) de Marcel Pagnol, on assiste à la préparation d’un Picon-Curaçao-Citron dans la fameuse scène du « verre à quatre tiers » avec Raimu et Pierre Fresnay. Dans Un singe en hiver (1962) de Henri Verneuil, Gabriel Fouquet (Jean-Paul Belmondo) s’enivre au Picon-bière dans un café de Tigreville, près de Deauville. C’est le départ d’une course au rêve et à l’ivresse entre Fouquet et le patron de son hôtel, Albert Quentin, interprété par Jean Gabin.
Dans le film Le Père Noël est une ordure (1982), de Jean-Marie Poiré, Zézette, le personnage joué par Marie-Anne Chazel, accuse son amant Félix d’avoir bu trop de Picon-bière.
Picon dans la chanson
Dans le poème Père nourricier de Camille François, mis en musique par Bourvil, sur son disque Bourvil récite 9 poèmes de Camille François (1957), un père s’adressant à son bébé exprime son désir de boire du Picon : « Ce que je veux, c’est porter la culotte. Boire le Pernod, le Picon citron. Jouer au billard, à la belote. Oh ! Nom d’une pipe, c’est l’heure du biberon ». Dans sa chanson Pochtron ! sur l’album Morgane de toi (1983), le chanteur Renaud consacre quelques vers au Picon : « Le Picon-bière, c’est redoutable. Même les Belges y s’y aventurent pas. Ça vous fait glisser sous la table. Comme un rat ». Patricia Kaas, dans la chanson Elle voulait jouer cabaret tirée de son premier album studio Mademoiselle chante… (1988), évoque « Un fond de Picon-bière qui rend à moitié fou ».
Mano Solo, dans la chanson Soir de retour , extraite de son deuxième album studio Les années sombres (1995), dépeint une soirée dans un bar de Pigalle où l’on boit du Picon-bière : « Et tout glisse au Noctambules, un Picon-bière, le même que dans la France entière ».
Dans sa chanson Le Moucheron , extraite de l’album Qu4tre (1999), Thomas Fersen narre l’histoire d’un jeune homme désœuvré se désaltérant d’un Picon : « Autant aller prendre un pot. Pour procurer du repos. À mes pieds, à mon cerveau.Oui, mais voilà qu’à nouveau. Un moucheron. Tourne en rond. Tourne en rond. Dans mon Picon ».
PHOTOS Google Street View & Publicités et Archives Picon & Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Eric Fihey
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et sont mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution
- Sœurs des Saints Noms de Jésus et Marie, Ecole d’Ingénieurs de Marseille & Campus 110
- 110 Boulevard de la Libération, 13004 Marseille
- Libérez Kilndjian ! 1980, le visage de la cause arménienne
- La Canebière, 13001 Marseille
- Marius Jacob, le Arsène Lupin Marseillais, 1879-1954
- Vieux Port de Marseille, 13002 Marseille
- Massacre des Turcs à Marseille, 1620
- Marseille
- Massacre des Mamelouks à Marseille, 1815, Cours Gouffé
- Cours Gouffé, 13006 Marseille
- Carrière Antique Grecque de la Corderie, le grand gâchis
- Boulevard de la Corderie, 13007 Marseille
- Les Réservoirs Cachés du Palais Longchamp, 1854
- Palais Longchamp, 13004 Marseille
- Le Four Banal de Cassis, XVIIème siècle
- Rue Thérèse Rastit, 13260 Cassis
- 2 boulevard Périer, 5 février 1985, 15h17
- 2 Boulevard Périer, 13008 Marseille
- Usine Guichard 1880 et le Boulevard du Grand Camp
- Boulevard du Grand Camp, 13016 Marseille
- La Campagne Servaux, château et réparation navale
- Campagne Serveaux, 13015 Marseille
- Avi Assouly, la voix légendaire de l’OM, 1950-2025
- Stade Vélodrome, 13008 Marseille
- Four à Chaux de la Gypserie de Sainte-Marthe, 1887
- Massif de l'Etoile, 13014 Marseille
- Château Saint-Joseph de Fontainieu, accueil des plus vulnérables depuis 1925
- 75 CR de Fontainieu, 13014 Marseille
- Consulat d’Inde à Marseille, 397 avenue du Prado, 2025
- 397 avenue du Prado, 13008 Marseille
- 70 La Canebière, du Splendid à Gladalle
- 70 La Canebière, 13001 Marseille
- Le faux village ruiné d’Aubignane, Regain & Angèle par Marcel Pagnol
- Sentier Pierre Tchernia, Marseille / Allauch / Aubagne
- Les impacts d’obus et la libération de Notre-Dame de la Garde
- Rue Fort du Sanctuaire, 13006 Marseille
- Le toit des offrandes, Notre-Dame de la Garde
- Rue Fort du Sanctuaire, 13006 Marseille
- Obole de Marseille, la première monnaie à grande échelle
- Pour la blague, Anse de la Fausse Monnaie
- Couvent des Visitandines 1676 et le Centre sportif et associatif Maurice Korsec
- 3-5 rue Maurice Korsek, 13001 Marseille
- Établissement Chazottes, Mistral, 1888, Rue des Dominicaines
- 51 rue des Dominicaines, 13001 Marseille
- Abattoirs Saint-Louis 1894, 1ère Cité des Arts de la Rue et 2ème Chance 2001
- Place des Abattoirs, 13015 Marseille
- Cimetière des Créneaux, des Aygalades, 1850
- Traverse du Cimetière, 13015 Marseille
- L’atelier du peintre David Dellepiane, 2 rue Delille
- 2 rue Delille, 13001 Marseille
- Le Vieux Pont de Saint Marcel et le Siège de Jules César
- Rue Pierre Dravet, 13011 Marseille
- 90-96 rue de Rome, Paris-Marseille, le drame de MIM et la Grande Récré
- 92 rue de Rome, 13006 Marseille
- 2 rue de Rome, japonais, élégantes & Lorenzi
- 2 rue de Rome, 13001 Marseille
- 70 rue de Rome, écrin de deux Reines, les sœurs Clary
- 70 rue de Rome, 13001 Marseille
- 6 rue Longue-des-Capucins, naissance d’Adolphe Monticelli, 1824
- 6 rue Longue-des-Capucins 13001 Marseille
- 67 rue de Rome, les docteurs Recordier, Henri Frenay et Jean Moulin, 1941
- 67 rue de Rome, 13001 Marseille
- 32 rue de Rome, le fief de l’architecte Pascal Coste
- 32 rue de Rome, 13001 Marseille
- 12 rue Sénac de Meilhan, le dernier souffle de Monticelli
- 12 rue Sénac de Meilhan, 13001 Marseille
- 1 Rue des Trois-Mages, la jeunesse du peintre François Maury
- 1 Rue des Trois-Mages, 13001 Marseille
- 2,4,6 rue Fongate, du Pétrole à la Probation
- 2-4-6 rue Fongate, 13006 Marseille
- 7 rue Venture, d’imprimerie à repaire de DJ
- 7 rue Venture, 13001 Marseille
- Oeuvre Nazareth Timon-David, orphelinat Vitagliano, école Chevreul
- 54 Av. du Maréchal Foch, 13004 Marseille
- Pavillon de Partage des Eaux des Chutes-Lavie, le Tore, 1906
- Avenue des Chutes Lavie, 13004 Marseille
- La Maison aux deux médaillons, 1670
- 34 Cours Belsunce, 13001 Marseille
- 10 rue Venture, ex rue du Concert et l’Académie de Musique
- 10 rue Venture, 13001 Marseille
- 5 rue Venture, dernier souffle du maire François-Xavier Rouvière
- 5 rue Venture, 13001 Marseille
- 6 Rue Pavillon, Jean-Baptiste Pancrazi, membre de la bande à Bonnot
- 6 rue Venture, 13001 Marseille
- Carrière de la Valbarelle, 1890-1900
- Traverse des pionniers, 13010 Marseille
- Rotonde Pautrier, Rotonde ferroviaire de Marseille-Saint-Charles, 1889
- Boulevard Isidore Dagnan, 13004 Marseille
- De Boka, à la Maison de la Région et la Mairie du 1-7
- 61 La Canebière, 13001 Marseille
- 24 Cours Pierre Puget et Hubert Giraud, député des Bouches-du-Rhône
- 24 Cours Puget, 13006 Marseille
- 11 Rue Louis Maurel, la dernière demeure du sculpteur Emile Aldebert
- 11 rue Louis Maurel, 13006 Marseille
- Castel Alléluia, le mur de rocailles de la Corniche, 1850
- 323 Corniche Kennedy, 13008 Marseille
- Le Pavillon du Lac, Parc Borely, depuis 1863, mais à quand la réouverture ?
- Parc Borely, 13008 Marseille
- Maternité de la Belle de Mai, 1920, Villages Clubs du Soleil, 2017
- Rue François Simon, 13003 Marseille
- Ancien Hôtel Isis et le Marabout du 46 rue Curiol
- 46 rue Curiol, 13001 Marseille
- Naissance d’André Suarès, 91 Rue Saint-Jacques
- 91 Rue Saint-Jacques, 13006 Marseille
- Château de la Nerthe, le Château de l’Air
- Chemin de la Nerthe, 13016 Marseille
- Maison de Pierre Puget, 1681, Pan Coupé de Génie
- 25 Rue de Rome, 13001 Marseille
- Villa la Petite Ourse, La Joconde, Restaurant Café Buffet
- Traverse de la Cascade, 13007 Marseille
- Hôtel Lacydon, 2 rue de la Loge, 1951
- 2 rue de la Loge, 13002 Marseille
- Le Petit Poucet, les patrons résistants et le rapport Flora
- 23 Boulevard Dugommier 13001 Marseille
- Usine des Catalans F.Jaubert & Fils, Moulures Scierie Parqueterie
- Rue Crinas, 13007 Marseille
- 51 Rue Terrusse, Domicile de Marcel Pagnol 1908-1911
- 51 rue Terrusse, 13005 Marseille
- Editions Robert Laffont, 1941
- 19A Rue Venture, 13001 Marseille
- Lavoir Public de Château Gombert, depuis 1725
- Impasse Daniel Audry, 13013 Marseille
- Procure des Missions Étrangères, 1881, Concorde 1967
- 38 rue Nau, 13001 Marseille
- Ex Tati, Ex Souk de Nour, Normal, l’immeuble maudit de la rue de Rome
- 2A rue de Rome, 13001 Marseille
- Petit Papa Noël, la chanson née à Marseille, 1946
- 162 La Canebière, 13001 Marseille
- Épidémie de choléra de Marseille de 1884
- Hôtel Dieu, 13002 Marseille
- Confédération Générale des CIQ, depuis 1924
- 24 Bd Garibaldi, 13001 Marseille
- Ancienne école supérieure de commerce de Marseille, 1872
- 148 rue Paradis 13006 Marseille
- Viaduc, Pont du Vallon des Auffes, 1863
- Corniche Kennedy, 13007 Marseille
- La Borne de limite de 1660 entre Marseille et Allauch
- 2 rue des Lamberts 13013 Plan-de-Cuques
- Pyramide du Roy d’Espagne, le tombeau de Camille Georges
- Allée Emmanuel Chabrier 13008 Marseille
- La Mystérieuse Simca P60 de La Vallée de Séon
- Vallée de Séon, 13016 Marseille
- Maison de Ferdinand Lop, le candidat fantaisiste
- 59 Rue de Forbin, 13002 Marseille
- Oppidum des Mayans et le Hameau Fantôme
- Chemin du Vallon Dol, 13015 Marseillle
- Minoterie – Moulins A. Brunet et le Bassin du Merlan
- 30 Chemin du Bassin, 13014 Marseille
- Aqueduc de Saint-Pierre 1851 et la rue Hrant Dink
- Rue Hrant Dink, 13012 Marseille
- Poste à feu du Domaine Bastidaire de Bois-Luzy, 1861
- 51 Rue de l'Aiguillette, 13012 Marseille
- Le Ricochet Marseille, le relais de poste devenu Tiers Lieu
- Quartier Saint Barthélemy, 13014 Marseille
- Grand Café Glacier 1866-1962 et la Boutique du Glacier
- 14 La Canebière, 13001 Marseille
- Manufacture Moncada, Huilerie la Moderne, 1876
- Bd Moncada, 13015 Marseille
- HDR, Huileries d’arachide Darier de Rouffio
- 111 Bd Oddo 13015 Marseille
- Bastide le Galetas, Monastère de la Visitation, Lycée Paul Mélizan
- 55 Route des Camoins, 13011 Marseille
- Couvent des sœurs hospitalières de Saint-Augustin 1837 & La Chapelle Saint Just de Rise 2024
- 59 avenue Saint Just, 13013 Marseille
- Passage des Folies Bergères, l’ilot 12, 1866
- Rue Jean Marc Cathala, 13002 Marseille
- Le (soit disant) dernier lavoir public de Marseille, St Mauront
- 30 Rue Guichard, 13003 Marseille
- Hôtel de Cabre, 1535, Maison de l’Échevin, Histoire à 90 °
- 29 Grand Rue, 13002 Marseille
- Grande Brasserie du Chapitre, Poste Marseille Canebière
- 10 Square Stalingrad, 13001 Marseille
- 84-86 rue Grignan, de Bonnard à la Maison Buon
- 86 rue Grignan, 13001 Marseille
- 1,3,5 rue Mazagran, Fantaisies et Electricité
- 1,3,5 rue Mzagran 13001 Marseille
- La Quique, les Bouquetières du Cours Saint Louis, 1847
- 1 Cours Saint Louis, 13001 Marseille
- 73 rue Saint Ferréol, de la Photo au Capuccino
- 73 rue Saint Ferréol, 13001 Marseille
- Les Etablissements Economiques du Casino, 1934 et les biffins de Gèze
- 5 Av. Ibrahim Ali, 13014 Marseille
- Le Sous-Marin Saga, l’Argyronète du Commandant Cousteau
- 149 Plage de l'Estaque, 13016 Marseille
- Le Grand Domaine ou Domaine Granval, 1836
- 22-26 Bd des Dames, 13002 Marseille
- Bessie la citronnade, « La vie est belle. Le monde est beau », c’est fini
- Malmousque, 13007 Marseille
- Les Pierres Plates, Bains Populaires
- Prom. Robert Laffont, 13002 Marseille
- Ousmane Sembène et le « Docker noir », 1956
- Place de la Joliette, 13002 Marseille
- De l’Usine Legré Mante à 195 La Calanque…ou pas !
- Av Madrague de Montredon, 13008 Marseille
- Pavillon Monticelli, 1882, royal !
- 18 Place Théo Lombard, 13008 Marseille
- Le Flat Iron Bulding Marseillais
- Angle Curiol et Thiers, 13001 Marseille
- De l’École d’ingénieurs de Marseille à l’École de Masso-Kinésithérapie
- 92 rue auguste blanqui 13005 Marseille