Maison natale de Marcelle Drutel, L’Aubanelenco, 1897-1985

117 rue de l'Olivier, 13005 Marseille
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Maison natale de Marcelle Drutel, L’Aubanelenco, 1897-1985
Arrondissement : 5ème

Une plaque apposée en 1997 au 117 rue de l’Olivier mentionne en provençal “Eici nasquè Marcello Drutel “L’Aubanelenco” Majouraù dóu Félibrige 1897 – 1985 La Mantenenço de Prouvènço dóu Félibrige (1997)” ce qui signifie “Ici naquit Marcelle Drutel « L’Aubanelenco » Majoral du Félibrige 1897 – 1985. La Maintenance de Provence du Félibrige (1997)”.

Marcelle Drutel, dont le pseudonyme littéraire est L’Aubanelenco, née le 24 mai 1897 à Marseille, morte le 30 décembre 1985 à Toulon, est une félibresse et écrivaine française d’expression provençale. Marcelle Drutel est la fille de Charles Gustave Drutel (1852-1928). Partageant ses origines entre Marseille et Cuers, après des études au lycée Montgrand de Marseille, puis à la Faculté des Lettres d’Aix-en-Provence, elle devient professeur de lettres à Cannes, puis à Sisteron, et enfin à partir de 1919 à Aix-en-Provence où elle dispensera par ailleurs des cours de provençal à l’École normale d’institutrices jusqu’à sa retraite en 1956. Tambourinaire, fondatrice du Roudet de z-Ais, collège aixois, elle figure parmi les fondateurs de l’association pédagogique Lou Prouvençau à l’Escolo (1945) et parmi ceux de l’Association varoise pour l’enseignement du provençal (1971). En 1933, elle participe à la fondation de la Société d’histoire et d’archéologie de Nîmes et du Gard.

Durant la Deuxième Guerre mondiale, elle est particulièrement active parmi ceux qui s’engagent dans l’aide aux félibres prisonniers de guerre en devenant la marraine de l’Escola dels Embarbelats fondée par Pierre Miremont en septembre 1940 à Lübeck avec Pierre Henri Simon (futur académicien) et Paul Roger. Plus tard à Münster (oflag VI-D) le majoral Marcel Fournier se joindra à eux. Vouant une réelle dévotion au poète Théodore Aubanel (son nom de plume, L’Aubanelenco — L’Aubanélienne — est formé d’après son nom), dans la filiation duquel elle s’inscrit, elle publie en 1933 Li Desiranço, son premier ouvrage et obtient le second prix de poésie aux Jeux floraux organisés par le Félibrige l’année suivante. Évoquant l’amour charnel, « ce recueil fit en son temps scandale. Il reste loin cependant des audaces d’Aubanel ». Les œuvres qui suivront seront tout aussi empreintes de sensualité, faisant d’elle un des écrivains les plus en vue de l’après-guerre, lauréat du Prix Théodore-Aubanel et de l’Académie des Jeux floraux de Toulouse. Succédant au poète aixois Joseph d’Arbaud, elle sera élue Majoral du Félibrige en 1950 (Cigalo di Jardin).

Marcelle Drutel est inhumée à Cuers où elle résidait depuis 1956. Sa maison, « Lou Paredoun », avenue Pothonier, a été léguée à la Fondation Raoul-Follereau et ses archives, sa correspondance ainsi que sa bibliothèque au Musée Provencal de Château-Gombert (Marseille), en dépôt au CIRDOC – Institut occitan de Cultura (Béziers). Depuis 1995, une fontaine du centre ville d’Aix-en-Provence porte son nom. Une traverse de Cuers porte son nom ainsi qu’une rue du Beausset (Var). Le centenaire de sa naissance a donné lieu à de nombreuses manifestations organisées à l’initiative du Félibrige à Cuers, à Marseille et à Aix-en-Provence.


SOURCES Wikipedia Marcelle Dutrel
PHOTOS Portrait non créditée & couvertures ouvrages & Dominique Milherou
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