Brasserie des templiers, depuis 1886

27 rue Reine Elisabeth, 13002 Marseille
60
Brasserie des templiers, depuis 1886
Arrondissement : 2ème

Au menu ? Bière, andouillette et gratinée…cette institution marseillaise, la plus ancienne brasserie de la ville, doit sont appellation au fait qu’au 12ème siècle se trouvait ici  une commanderie templière, un gigantesque monastère qui s’étendait jusqu’à l’actuelle Canebière…on y trouvait une hôtellerie et les écuries de la « Maison du Temple » durant les Croisades.

En 1723 se situait à la même adresse une taverne, Le Clos des Templiers que l’on peut considérer comme l’ancêtre de la brasserie. Les francs-maçons de l’obédience y faisaient ripaille après leurs tenues, rue de la Tour juste à côté. L’établissement fut à sa création en 1889 un porte-pot et une dégustation de diverses liqueurs orientales et se transforma grâce à Mr Pascal Sesia en 1926 en Brasserie des Templiers dans laquelle on découvre encore les boiseries d’époque et son joli style art-déco avec ses banquettes en moleskine.

À l’époque, le lieu était déjà prisé pour sa choucroute, sa soupe à l’oignon, sa bière que l’on consommait sur place ou à emporter. Le quartier, jadis dénommé Blanquerie, a été rasé dans les années 1920. Mais la brasserie a survécu. Selon un article de La Provence « Au début du XIXe siècle, un certain monsieur Garcin, commerçant fort avisé, agrandit l’établissement en mariant son fils à la fille de son voisin : l’estaminet Mazet qui faisait l’angle. À la fin de la première guerre, le quartier change de nom. Un quai et deux rues (Reine Elisabeth Albert 1er) sont rebaptisés pour rendre hommage à la bravoure du peuple belge. Le terrain vague où se situe l’actuel Centre Bourse accueille désormais des réfugiés dans des baraquements, puis une fête foraine. Mais la brasserie est toujours là. Elle devient le lieu de rendez-vous des gavots, qui attendent le car pour les Basses-Alpes.

Le lieu continue d’être prisé par les maçons du Grand Orient qui y créent même une loge, celle des Vieux amis qui fait ses rituels dans la cave. Le pavé mosaïque du sous-sol est là pour en témoigner. Années de guerre, bombardements et destruction du quartier du Vieux-Port…. Les Templiers résistent. Dans les années 60, le comptoir est fréquenté par les Marseillais qui sortent à l’Alcazar qui viennent y déguster sa toujours fameuse gratinée. La cave, elle, devient le repaire de lycéens qui y organisent des « surboums » autour d’un vieux pick-up. On y festoie toujours dans les années 70. Lorsque le gigantesque (pour l’époque) centre commercial de la Bourse vient s’installer sur le trottoir d’en face, c’est aux Templiers que les lycéens du centre-ville viennent boire une mousse en cachette. Un certain Bob Dylan, avant des têtes d’affiche bien françaises, comme Jugnot, Darroussin, Pinoteau, sont venus déguster les spécialités maison: l’andouillette et le tartare.« . En 2011 l’établissement lance une médaille souvenir réalisée à 5000 exemplaires par la Monnaie de Paris, dont 500 numérotées. Cependant en 2024 l’établissement exprimait dans les médias des difficultés dans son activité avec la baisse de fréquentation générale des restaurants. Selon le Petit Futé « la carte laisse plutôt la part belle aux viandes et aux plats de la terre. Ce midi-là, le Petit futé a craqué pour une brochette de canard aux abricots, accompagné d’un bon gratin dauphinois. Pour finir sur une note douce, un tiramisu maison réussi. Les assiettes sont copieuses, notamment l’aïoli ou les moules-frites. Une bonne table idéalement placée donc ».


SOURCES Publicité de l’Auberge & Petit Futé & La Provence
PHOTOS Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Archives de la Brasserie des templiers
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et son mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution

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