Le Parc de L’Espérance et les Decormis
Bd Charles Moretti, 13014 Marseille
La prochaine fois que vous quitterez Marseille par l’A7, prenez le temps d’observer les abords de l’autoroute au niveau du quartier du Canet. Peu après avoir dépassé la jonction avec la passerelle de Plombières, remarquez comment la chaussée s’élève doucement. Vous dépassez à présent, sur votre droite, le cimetière du Canet. Parvenus au point le plus élevé, et avant que l’autoroute n’amorce une descente, vous apercevrez à gauche une ancienne bastide, récemment rénovée et transformée en Village Santé. Au même moment, de l’autre côté du ruban de bitume qui défile sous vos roues, donc à votre droite, vous devinerez alors la végétation d’un parc public. Apprécié des jeunes du quartier pour son skate park, ce jardin public porte le nom de Parc de l’Espérance et se situe à deux pas de la superbe station Alexandre. Pourquoi s’intéresser à ce parc perdu entre autoroute et cités ?

Projection des parcelles constituant la propriété Decormis sur une vue aérienne actuelle. Tracé de l’autoroute au milieu.
Commençons par nous interroger sur ce nom étrange, l’Espérance. Les environs n’évoquent nullement une quelconque espérance, entre le vacarme de l’autoroute, les friches industrielles et les tours de béton. Il faut en effet un peu d’imagination pour deviner ce que fût l’Espérance, à savoir l’une des plus belles propriétés de Marseille, selon ses contemporains, avec son lac et sa vue imprenable sur la ville et la Méditerranée. Sans le savoir, vous roulez au beau milieu de cette propriété.
Parmi les centaines de bastides qui égrenaient le territoire de Marseille autrefois, certaines ont survécu et sont parvenues presqu’intactes jusqu’à nous, d’autres ont subi les outrages du temps et se meurent lentement dans l’indifférence quasi générale, d’autres enfin, le plus grand nombre, ont disparu, comme l’Espérance. Les seuls témoins de ce domaine sont les vestiges d’un mur d’enceinte, le nom du parc public, quelques oliviers pluri-centenaires et la traverse Decormis toute proche, et dont le nom évoque la famille qui fut propriétaire des lieux pendant plusieurs siècles.

Cliché aérien pris en 1923. remonterletemps.ign.fr
Un acte notarié de 1803 mentionne l’achat d’un terrain au Canet par un certain Joseph-Antoine Decormis, riche négociant marseillais. Cette acquisition vise à agrandir un domaine dont les Decormis étaient déjà propriétaires vers 1700. Vieille famille provençale, d’extraction chevaleresque et dont les premières traces remontent au XIIIème siècle avec l’anoblissement de Raymond Ruffi, seigneur de Courmes, la famille de Cormis (ou Decormis) a ensuite essaimé dans toute la Provence. Une branche, aujourd’hui éteinte, a donné naissance à plusieurs personnalités, dont François Decormis, célèbre avocat au Parlement de Provence au XVIIIème siècle et Louis Decormis, marquis de Brégançon et Seigneur de Beaurecueil. La branche qui nous intéresse est issue d’Honnoré Decormis, cousin des deux personnages précédents et maître-chirurgien à Aubagne. Honnoré Decormis épousera Clère Cabre de Roquevaire, famille illustre dont un des membres fit bâtir l’Hôtel de Cabre à Marseille.
C’est vraisemblablement leur fils, Antoine Decormis, maître-chirurgien comme son père, et décédé pendant la peste de 1720, qui fera l’acquisition des premières terres du domaine du Canet.

Entrée de la propriété, boulevard de Gardanne (aujourd’hui Charles Moretti). Collection privée de Cormis. On distingue à gauche la villa Antoine, toujours existante. En face, la ferme. La bastide se situe plus haut, invisible depuis l’entrée.
Après un passage aux Antilles dans les années 1760, les Decormis intègrent définitivement le cercle des grands négociants marseillais quelques années avant la Révolution. L’un d’entre eux, Joseph Decormis, sera Directeur de la Charité (connue aujourd’hui sous le nom de Vieille Charité). Mais la famille se distingue essentiellement par sa réussite dans le négoce, notamment d’huile et de sucre. En 1837, Decormis Frères compte parmi les 7 principales compagnies de raffinage de sucre à Marseille. La famille possède aussi une savonnerie, située dans le quartier St Lazare. Dans les années 1860, Louis Decormis s’essaiera même à la production de vermouth, tentant de faire concurrence aux Noilly-Prat, mais sans rencontrer le succès de ces derniers. Suite à deux jugements intervenus en 1911 et 1912, les Decormis obtiennent le droit de reprendre l’orthographe du nom de leur lointain et illustre ancêtre, le chevalier Ruffi de Cormis.
Le cadastre napoléonien établi en 1820 nous apprend qu’on trouve alors, sur les terres de l’Espérance, des vignes, des oliviers, des terres labourables, ainsi que deux fermes, une écurie et une maison de maître.
Pour accéder à leur domaine, depuis le chemin qui conduit de Marseille au Canet, les Decormis empruntent la traverse qui porte leur nom, laquelle aboutit à l’entrée du domaine, alors située derrière la Villa Antoine (Village Santé). Cette entrée a depuis été engloutie sous la chaussée de l’autoroute.

Vue de l’Espérance, photographie prise et colorisée par Louis Decormis en 1885. Collection privée de Cormis.
Au cours du XIXème siècle, les Decormis agrandissent progressivement leur propriété, créant une vraie perspective paysagère depuis la traverse du cimetière au sud (futur Boulevard de Gardanne, aujourd’hui Charles Moretti). Les vignes sont arrachées pour créer une longue allée cavalière qui court, depuis la nouvelle entrée au sud, vers le sommet de la colline, là où se dresse la maison de maître. Enfin, profitant de l’arrivée de l’eau courante, fournie par le canal de Marseille, les Decormis plantent de nouvelles essences d’arbres et vont même jusqu’à faire creuser un lac aux abords de la maison de maître. A son apogée, le domaine s’étendait sur plus de 11 hectares avec plusieurs bâtiments, deux bastides, une ferme, des dépendances et enfin la maison principale, dite l’Espérance, laquelle comptait environ 1000 mètres carrés de surface et 12 chambres. Très croyante, la famille Decormis disposait même d’une chapelle privée attenante à leur demeure.
Comme tous les riches négociants marseillais, la famille se rend dès que possible à l’Espérance. La « campagne » ou la « bastide » est un signe de richesse mais surtout un mode de vie.
Lorsqu’il séjourne à Marseille, au début du XIXème siècle, Stendhal se plaint de l’absence de divertissements en fin de semaine. Il l’explique par cette étrange passion qu’ont les Marseillais pour leurs bastides :
«…c’est pour cela qu’il n’y a pas de spectacle le samedi. Ce jour-là, dès que la Bourse est finie, chacun s’enfuit à sa bastide et ceux qui n’en ont pas vont chez un ami».

Annonce parue dans l’Indicateur Marseillais en 1895 (BNF)
En 1869, la propriété échappe de peu au morcellement. Au moment où le domaine doit être divisé entre les deux héritiers de Lazare Decormis, la jeune Marie Decormis disparaît dans le naufrage du paquebot Abbatucci alors qu’elle accompagne à Rome Charles Ferrari, le consul du Saint Siège, et son épouse. C’est son frère, Louis Decormis, qui héritera donc de la totalité de la propriété familiale. Au début des années 1890, ce dernier décide de transformer la demeure familiale en maison de santé spécialisée dans le traitement des « maladies nerveuses et mentales ». A la même époque, on fait bâtir une nouvelle bastide, aujourd’hui connue sous le nom de Villa Antoine, seul édifice ayant survécu aux outrages du temps. Dans son roman paru en 1923, le Démon dans l’âme, Théo Varlet situe son action dans l’établissement des Decormis.
Il en livre un descriptif assez sombre, sans doute pour appuyer l’aspect dramatique de son récit. Mais ce récit nous permet d’imaginer à quoi ressemblait la propriété à cette époque. La description de la religieuse pourrait même laisser penser que l’auteur a rencontré Germaine de Cormis, religieuse réputée peu affable !

Photo de la petite bastide, dite villa Antoine, prise vers 1900 annotée « le Canet » au verso. Elle abrite aujourd’hui le Village Santé. Collection privée de Cormis
« On cahota longuement sur les pavés des quais, entre les docks et les mâtures ; on traversa des faubourgs de misère ensoleillée ; on s’engagea dans une banlieue d’usines fumantes et de villas ; on s’arrêta enfin devant une grille portant en lettres dorées : L’ESPÉRANCE. C’était, au haut d’une pelouse, une vieille maison de campagne, délabrée sous son crépi rose, et suant la tristesse. Une bonne sœur vint, au coup de sonnette, ouvrir la double grille (la seconde s’incurvait par le haut, comme celle d’une cage à fauves) et introduisit les visiteurs dans un obscur petit salon d’attente, à odeur de moisi, où la supérieure vint les rejoindre. Tout en écoutant Serval, elle maniait par contenance le gros chapelet de bois pendu à sa ceinture ; mais ses yeux noirs embusqués sous d’épais sourcils gris et sous la vaste cornette, surveillaient Ida avec une sorte de méfiance, qui devint de l’inquiétude lorsqu’elle apprit que c’était là sa future pensionnaire. » Extrait de « Le Démon dans l’âme », Théo Varlet, 1923.
C’est en 1918, après le décès de leur mère, que les enfants de Louis et Adèle Decormis décident de vendre la propriété.

Dernière vue de l’Espérance avant démolition. Cliché pris en 1980 en annexe au dossier d’autorisation de démolition. Archives Municipales de Marseille, 572W1922
Dans les mémoires écrites de la famille, on apprend que l’acquéreur du Canet est Victor Régis, le propriétaire des huileries voisines, ce qui est confirmé par les registres d’hypothèques de l’époque : « 15 octobre 1919. Noélie nous suivra le lendemain et Clotilde […] ne tardera pas à s’installer à Sion pour l’hiver à cause de Juliette. Marie-Rose Decormis l’y rejoindra, la belle campagne du Canet ayant été achetée par Mr Victor Régis.» Extrait du Journal de l’Hospitalière ». Collection Jeanne Fine.
Si le parc subit une balafre irrémédiable après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et se voit coupé en deux par le chantier de l’autoroute, la villa l’Espérance se verra épargnée et restera intacte jusqu’à la fin des années 1960. Toutefois, au tournant des années 1970, la bâtisse est progressivement abandonnée et se mue en ruine.
Ceux qui ont grandi au Canet dans ces années-là se souviennent encore de cette immense propriété en friche, qu’ils traversaient parfois avec le frisson de l’interdit et du mystère.

Le parc de l’Espérance de nos jours
C’est en 1980 que les services de la mairie de Marseille accordent une autorisation de démolition à la SAMCLE, laquelle projette de remplacer la bastide par un ensemble de logements, arguant que l’opération permettra de créer plus de surface habitable que l’existant. En 1983, le bâtiment est donc totalement rasé. Plusieurs siècles de mémoire s’évanouissent sous l’action des pelles mécaniques. Mais le projet immobilier ne se fera finalement jamais. Ce n’est qu’en 1989 que l’on décide finalement de transformer le parc en jardin public. Rasée inutilement, la splendide maison de maître sera plus tard recouverte par des logements sociaux qui dominent aujourd’hui le haut du parc de l’Espérance. Non loin de là, les oliviers des Decormis donnent chaque année leur livraison de fruits, comme ils l’ont fait depuis deux siècles. Ils sont les ultimes témoins vivants des fastes d’une époque révolue.
L’Espérance n’est plus mais au loin, par-delà les toits de Marseille, l’archipel du Frioul et la grande bleue s’entremêlent encore pour composer le paysage immuable que contemplaient déjà les occupants de la belle demeure oubliée.
PHOTOS remonterletemps.ign.fr & Archives Municipales de Marseille 572W1922 & Sébastien Verniers & Collection privée de Cormis & Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com
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- Rue Crinas, 13007 Marseille
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- 51 rue Terrusse, 13005 Marseille
- Editions Robert Laffont, 1941
- 19A Rue Venture, 13001 Marseille
- Lavoir Public de Château Gombert, depuis 1725
- Impasse Daniel Audry, 13013 Marseille
- Procure des Missions Étrangères, 1881, Concorde 1967
- 38 rue Nau, 13001 Marseille
- Ex Tati, Ex Souk de Nour, Normal, l’immeuble maudit de la rue de Rome
- 2A rue de Rome, 13001 Marseille
- Petit Papa Noël, la chanson née à Marseille, 1946
- 162 La Canebière, 13001 Marseille
- Épidémie de choléra de Marseille de 1884
- Hôtel Dieu, 13002 Marseille
- Confédération Générale des CIQ, depuis 1924
- 24 Bd Garibaldi, 13001 Marseille
- Ancienne école supérieure de commerce de Marseille, 1872
- 148 rue Paradis 13006 Marseille
- Viaduc, Pont du Vallon des Auffes, 1863
- Corniche Kennedy, 13007 Marseille
- La Borne de limite de 1660 entre Marseille et Allauch
- 2 rue des Lamberts 13013 Plan-de-Cuques
- Pyramide du Roy d’Espagne, le tombeau de Camille Georges
- Allée Emmanuel Chabrier 13008 Marseille
- La Mystérieuse Simca P60 de La Vallée de Séon
- Vallée de Séon, 13016 Marseille
- Maison de Ferdinand Lop, le candidat fantaisiste
- 59 Rue de Forbin, 13002 Marseille
- Oppidum des Mayans et le Hameau Fantôme
- Chemin du Vallon Dol, 13015 Marseillle
- Minoterie – Moulins A. Brunet et le Bassin du Merlan
- 30 Chemin du Bassin, 13014 Marseille
- Aqueduc de Saint-Pierre 1851 et la rue Hrant Dink
- Rue Hrant Dink, 13012 Marseille
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- Bd Moncada, 13015 Marseille
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- Bastide le Galetas, Monastère de la Visitation, Lycée Paul Mélizan
- 55 Route des Camoins, 13011 Marseille
- Couvent des sœurs hospitalières de Saint-Augustin 1837 & La Chapelle Saint Just de Rise 2024
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- Passage des Folies Bergères, l’ilot 12, 1866
- Rue Jean Marc Cathala, 13002 Marseille
- Le (soit disant) dernier lavoir public de Marseille, St Mauront
- 30 Rue Guichard, 13003 Marseille
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- 86 rue Grignan, 13001 Marseille
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- 1,3,5 rue Mzagran 13001 Marseille
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