Ancien Cimetière Saint Charles & Saint Martin
Place Victor Hugo, 13003 Marseille
Crée en 1820, le cimetière Saint-Charles, préalablement nommé Saint-Martin, occupa pendant l’essentiel du XIXème siècle l’emplacement de l’actuelle Place Victor Hugo et des bâtiments qui l’entourent, dont le Lycée Victor Hugo et la Fac des Sciences. Vite saturé, trop près du centre-ville, on décida d’ouvrir en 1855 un nouveau cimetière qui se situait à l’époque en dehors de la ville, celui de Saint-Pierre. Le cimetière de Saint-Charles fut définitivement fermé en 1876 et disparu en 1896. Une fiche en deux parties, un résumé succinct d’abord et un récit très complet signé Sébastien Verniers, contributeur du blog.

Carte figurant l’emplacement du cimetière Saint-Charles et de l’ancien cimetière Saint-Martin sur un plan actuel. Carte extraite de : Pour une étude géographique des cimetières de Marseille. Régis Bertrand. Méditerranée. Marseille et l’aire métropolitaine hier et aujourd’hui.1991
Le cimetière Saint Charles était alors délimité par la rue du Repos (actuelle rue J.Ferry), une portion de l’ancien chemin de la Belle de Mai aujourd’hui englobée dans le campus universitaire de Saint Charles, la partie de la rue du 141° R.I.A. comprise entre la Faculté et la Bibliothèque municipale. Son entrée principale se trouvait dans la perspective du Boulevard M. Bourdet aujourd’hui prolongé par l’avenue du Général Leclerc, elle même tracée à travers les terrains de l’ancien cimetière. Sa création se fit en deux étapes : à la fin de l’Ancien Régime le cimetière de la paroisse de Saint Martin est transféré dans cette zone de jardins et de bastides contiguë aux remparts. En dépit de l’opposition des propriétaires des maisons voisines qui font déjà observer que ce site est trop proche de la ville, ce terrain semble de par la qualité de sa terre être idéal pour sa nouvelle fonction.
Lorsqu’au début du XIXème siècle les derniers cimetières paroissiaux intra-muros sont désaffectés (tel que le cimetière des Accoules) l’on pense d’abord créer trois cimetière au Nord, à l’Est et au Sud sur le modèle parisien, mais la solution d’une extension du cimetière Saint-Martin s’impose progressivement pour des raisons d’économie et devant l’hostilité des propriétaires des quartiers concernés par le projet.

Déblaiement du Cimetière Saint-Charles en 1896
Ce cimetière qui accueille la quasi totalité des morts de l’agglomération génère de très importants flux de cortèges d’enterrement qui pourraient expliquer en partie la dégradation sociale du Cours Saint Louis et du Cours Belsunce par lesquels ils transitaient. Le cimetière prend le nom de sa butte, Saint-Charles et génère des noms de rues thématiques…rue du repos, rue du sommeil. De sa fermeture en 1876 à sa première urbanisation en 1896, le site ne fut qu’un immense terrain vague abandonné devenu cours des miracles sur lequel personne ou presque ne souhaitait habiter. Des bâtiments administratifs et collectifs viendront ainsi occuper cet espace quelque peu maudit. On transféra les tombeaux de Saint-Charles à Saint-Pierre tel le corps du petit Camille Georges, d’abord inhumé dans la célèbre pyramide du Roy d’Espagne. Les concessions furent remises gracieusement aux familles, à charge pour elles de déplacer leurs défunts. Aujourd’hui ce cimetière de Saint Pierre est avec ses 60 hectares l’un des plus grands de France et l’un des lieux les plus riches de la ville au niveau architectural et patrimonial.
Sous la dénomination d’Ecole Primaire Supérieure de garçons du quartier Saint-Charles, la construction de l’établissement qui allait devenir le lycée Victor Hugo s’est étalée entre 1905 et 1906 sur les terrains de l’ancien cimetière Saint-Charles. Il s’agissait en fait de transférer l’Ecole Primaire Supérieure des Présentines, devenue vétuste, située au commencement du boulevard des Dames dans de nouveaux locaux.
Afin d’en savoir (beaucoup) plus sur le sujet, Sébastien Verniers, contributeur du blog, m’a très amicalement partagé son passionnant texte, très complet et complémentaire, sur le sujet. Un récit intitulé “Saint-Charles, du cimetière à l’université”

Plan topographique et hydrographique du port, de la ville et des environs de Marseille, par F. Delamarre (1860). Gallica. Les bâtiments figurés en rouge à proximité du cimetière sont ceux de la gare Saint Charles. Sur fond vert, le cimetière Saint Charles tel qu’il était en 1860.
Sous les pieds des étudiants de la faculté de sciences d’Aix Marseille se dressait autrefois le plus grand cimetière de Marseille. Son souvenir a aujourd’hui disparu de la mémoire de Marseille. Pourtant, au XIXème siècle, il couvrait un large périmètre compris entre l’université actuelle et la gare Saint Charles, et englobant ce qui est aujourd’hui la place Victor Hugo et le lycée du même nom. Ainsi, lorsque l’on emprunte le tunnel Saint-Charles qui permet de relier le Boulevard d’Athènes à l’autoroute A7, c’est sous les anciennes sépultures que l’on circule. Les cimetières, tels que nous les connaissons aujourd’hui, n’existaient pas sous l’Ancien Régime. Les morts étaient enterrés, soit à l’intérieur même des églises, soit dans l’un des nombreux petits cimetières, ou enclos paroissiaux, qui parsemaient la ville. On peut citer ainsi, parmi tant d’autres : le cimetière des Accoules, celui de l’Hôtel-Dieu, celui de Notre-Dame-du-Mont, de Saint-Laurent, ou encore de Saint-Martin.
Ces enclos étaient consacrés et donc réservés aux catholiques. Pour les fidèles des autres religions, on peut évoquer le cimetière des forçats, dit aussi des Turcs, qui se trouvait du côté de Saint-Victor, et accueillait les galériens de religion musulmane. Quant aux protestants, leur sort après la mort dépendait de la tolérance à leur égard, très variable selon les époques.
En ce qui concerne donc la majeure partie de la population marseillaise, à savoir celle de confession catholique, on distingue alors deux types de sépultures déterminées par la position sociale. Le clergé, l’aristocratie et la grande bourgeoisie avaient le privilège, ou les moyens nécessaires, de disposer d’un caveau dans l’enceinte même des églises. Le sol de ces dernières était alors couvert de tombes. Les plus fortunés et le haut clergé bénéficiaient même de chapelles. Mais la majorité des Marseillais, de condition modeste, était inhumé à l’extérieur des églises, le plus souvent dans le cimetière de leur paroisse, et ceci dans des fosses communes, car la notion de tombe individuelle était alors inconnue. Dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, et notamment après la déclaration royale de 1776, le pouvoir s’efforce de sortir les cimetières des enceintes urbaines, notamment pour des raisons d’hygiène, les odeurs pestilentielles étant alors supposées transporter les maladies.
Quelques années avant la Révolution, c’est ainsi que le cimetière de l’église Saint-Martin est déplacé à l’extérieur des remparts, non loin de la porte d’Aix, dans une zone occupée alors par des jardins et des bastides. Malgré l’opposition des voisins, ce nouveau terrain est retenu car il bénéficie d’une terre profonde et bien drainée, ce qui facilite le creusement des fosses communes et aussi parce qu’il est tout proche de la ville, et donc d’accès aisé car on transporte les morts sur des brancards à bras.
Il s’avère que l’emplacement choisi est dans le voisinage immédiat d’un des charniers ouverts pendant la Peste de 1720. Lors de travaux entrepris aux abords de la future gare Saint-Charles, dans les années 1840, les ouvriers découvriront ainsi de nombreux squelettes enterrés à la hâte pendant l’épidémie.
« On a trouvé, en faisant des excavations dans un terrain compris dans l’enceinte de la gare du chemin de fer près le cimetière de Marseille, une grande quantité d’ossements dont l’ensevelissement eut lieu pendant la terrible invasion de la peste en 1720. Les cadavres s’y croisent dans tous les sens, et l’on voit qu’ils avaient été placés sur des couches de chaux vive; la plupart retiennent encore des lambeaux de vêtements. On a trouvé dans des poches des pièces de monnaie, dont pas une, comme de raison, n’est postérieure à 1720, il est probable que c’était dans ce terrain que l’on transportait en hâte les morts de l’hospice des Convalescents, qui est devenu plus tard l’hôtel des Monnaies. » Article paru dans Le Mercure des théâtres : modes, littérature, beaux-arts. Edition du 17 septembre 1846. Gallica.

Peinture du XIX° siècle représentant l’église Saint-Martin de Marseille avant sa démolition en 1887 pour permettre la création de la rue Colbert. Source Wikipedia.
C’est l’enclos paroissial de cette église qui fut déplacé à l’extérieur des remparts et qui sera à l’origine du premier cimetière moderne de Marseille. A partir de 1804, la législation se durcit et confirme la disparition définitive des cimetières situés à l’intérieur des remparts des villes. C’est alors qu’est créé le tout premier cimetière moderne en France, celui du Père Lachaise à Paris, lequel inaugure le modèle que nous connaissons aujourd’hui, avec tombes individuelles ou caveaux familiaux, allées bien tracées et aménagement paysager. A Marseille, la mairie envisage tout d’abord de créer trois grands cimetières, sur le modèle parisien. Mais face à l’opposition des propriétaires des quartiers retenus, et par souci d’économie, on se contente finalement d’agrandir le cimetière Saint Martin en prenant sur les terres agricoles et les bastides qui l’entourent. Ce nouveau cimetière portera désormais le nom du quartier dans lequel il se situe. En 1820, le cimetière Saint-Charles est donc inauguré, il s’étendra sur une superficie de 8 hectares. Entre 1820 et 1850, ce sont presque quatre mille concessions perpétuelles, ornées de tombeaux parfois monumentaux, qui sont attribuées. Sur les fosses communes, on voit fleurir par centaines des croix et des plaques temporaires.
Désormais ouvert aux visiteurs, proches ou simples curieux, le cimetière Saint-Charles est même mentionné dans les guides des voyageurs. Dans les années 1850, devenu le principal lieu d’inhumation d’une ville dont la population a presque triplé depuis 1800, Saint-Charles est au bord de la saturation et soulève, trente ans à peine après son ouverture, de graves problèmes d’hygiène pour la population environnante. Par ailleurs, le cimetière se retrouve désormais enclavé dans une cité qui a débordé de ses remparts et est limitrophe de la toute nouvelle gare Saint-Charles, inaugurée en 1849. De ce fait, une extension n’est pas envisageable.

Terrain vague à l’emplacement de l’ancien cimetière Saint-Charles. Photographie prise en 1896.
Les cortèges funéraires incessants qui remontent chaque jour les cours Saint-Louis et Belsunce en direction de la Porte d’Aix et du cimetière Saint-Charles sont sans doute une des causes de la dégradation de ces artères, autrefois prestigieuses, et désormais désertées par les familles aisées. Dès 1851, les autorités se mettent en recherche d’une solution. C’est alors qu’émerge le projet d’un cimetière bien plus grand et situé à plus grande distance de la ville, dans le quartier Saint-Pierre. A partir de 1856, on commence à transférer des dépouilles mortuaires depuis Saint Charles jusqu’à Saint-Pierre. L’interdiction d’inhumer sera prise en 1863 et la fermeture définitive du cimetière interviendra en 1876.

Le remplaçant, le Cimetière Saint-Pierre
« Vu l’arrêté de M. le Préfet des Bouches-du-Rhône du 10 décembre 1863, qui prescrit la fermeture du cimetière Saint-Charles, à Marseille, à cause de l’état de saturation des terrains, qui ne peuvent plus décomposer les corps, et des exhalaisons qui se répandent quand on creuse des fosses. »
Extrait de « Protestation des habitants de la commune de Cernon contre le projet d’acquisition par la ville de Bordeaux d’une portion du cimetière communal ». 1865
En 1896, ce qui reste du cimetière Saint-Charles est rasé. Pendant près de vingt ans, l’emplacement restera inoccupé. Le souvenir de la nécropole et la présence encore récente des morts font que personne n’a réellement envie de s’y installer et ce alors que la proximité immédiate de la gare constitue pourtant un atout indéniable. Le quartier Saint-Charles ne sera jamais le quartier des voyageurs et des affaires qu’il aurait pu être. Ce n’est qu’en 1905 que l’on construit enfin un premier édifice, le lycée Victor Hugo, suivi par la faculté des sciences en 1911. Petit à petit, le souvenir du cimetière Saint-Charles va s’effacer des mémoires. Aujourd’hui, les travaux d’aménagement et le projet du Parc de la Porte d’Aix visent à redonner une cohérence et un nouveau souffle à ce quartier.
PHOTOS Persee.fr Pour une étude géographique des cimetières de Marseille. Régis Bertrand. Méditerranée. Marseille et l’aire métropolitaine hier et aujourd’hui. 1991 & Archives Lycée Victor Hugo & Plan topographique et hydrographique du port, de la ville et des environs de Marseille, par F. Delamarre (1860). Gallica & Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com (photo Saint Pierre)
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