Centre d’Observation des Mineurs de Marseille Chutes-Lavie, 1954

1 Rue Transvaal, 13004 Marseille
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Centre d’Observation des Mineurs de Marseille Chutes-Lavie, 1954
Arrondissement : 4ème
Ce Centre d’Observation des Mineurs aujourd’hui disparu ouvrira ses portes en 1954 avant de devenir une Institution spéciale de l’éducation surveillée fin 1973. Il était composé d’une bastide et d’un grand parc avec un terrain de sport. Certaines photos d’archives montrent les « pensionnaires » en train de jouer l’avare dans le théâtre du centre.

Selon un témoignage trouvé sur « Les temps du social« , le Bulletin de l’Association provençale pour la recherche en histoire du travail social « Aux Chutes Lavie là aussi c’était chouette, parce que nous n’étions pas nombreux. Il y avait un groupe de petits et un groupe de grands scindé en deux, certains faisaient le terrassement, et les autres faisaient le jardin. Moi j’étais côté jardin ! Les petits étaient des scolaires. L’établissement était très petit donc c’était très ouvert« . A l’origine de ce centre…une politique d’état. Dès le premier tiers du XIXe siècle, l’enfance est soumise à un processus de classification très raffiné. On multiplie notamment les catégories de l’enfance « irrégulière », celle qui sort des normes et peut présenter des problèmes de comportement et/ou d’intégration. Plus on avance dans le siècle et plus cette noso-graphie des enfants difficiles comporte de branches et de variétés.

Selon la revue l’école des Parents « En 1810, le Code pénal sépare les mineurs délinquants ayant agi avec discernement de ceux qui ont agi sans discernement. Le décret du 19 janvier 1811, qui organise la protection de l’enfance pour cent ans, distingue de son côté les enfants trouvés, les enfants abandonnés et les orphelins pauvres, puis apparaissent les enfants secourus et les enfants en dépôt de la loi du 27 juin 1904, et les pupilles vicieux de l’Assistance publique de la loi du 28 juin 1904. Entretemps, la justice a créé les enfants maltraités et moralement abandonnés (1889) et les enfants victimes de violences (1898).

Les philanthropes se penchent sur le sort d’une multitude de garçons et de filles et créent des œuvres (souvent appelées patronages) pour prendre en charge toutes sortes de populations juvéniles (sourds-muets, aveugles, petits ramoneurs et autres jeunes immigrés ruraux, vagabonds et vagabondes, enfants ouvriers des manufactures et des usines, enfants sortant des prisons ou des colonies pénitentiaires, etc.).« 


SOURCES Ministère de la Justice – Enpjj – Roubaix & grehss.fr
PHOTOS Ministère de la Justice – Enpjj – Roubaix & Archives non créditées
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