Planète Émergences a porté et développé depuis le début de l’année 2022 ce projet artistique et culturel transgénérationnel autour de la mémoire du quartier, en prenant comme point de départ le récit des histoires et les souvenirs des habitants de Jean Jaurès. Les ateliers ont été réalisés dans le cadre du programme « Rouvrir le Monde » de la DRAC PACA. Lancé en 2020, l’été culturel est une opération nationale du ministère de la Culture visant à soutenir des propositions artistiques et culturelles ayant lieu en juillet et août à la faveur de la sortie du confinement. Cette opération est essentiellement portée par les services déconcentrés du ministère de la Culture qui soutiennent des projets initiés sur leur territoire par des associations, des établissements publics et des collectivités territoriales.
La Direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d’Azur a décliné l’été culturel 2022 en résidences d’artistes « Rouvrir le Monde » afin de relier Culture et Loisirs pour tous les enfants, jeunes et adultes pendant l’été, et de proposer aux habitants des démarches participatives artistiques et culturelles menées par des artistes sur leur territoire.
L’immeuble à l’origine
Selon la page facebook de Hall 82, « Julien Primard, né le 30 octobre 1986 à Sens, est un artiste peintre autodidacte. Au début des années 2000, il commence la peinture sur les murs des entreprises et usines abandonnées en banlieue parisienne puis fonde le collectif « La Thérapicturale » avec un groupe d’amis. Après différentes interventions artistiques il met en place l’exposition intitulée « Lieux d’être » en 2015 avec Frais qui aura lieu au Petit Lieu de l’Art Contemporain à Toulon. Cet événement va lui permettre d’affirmer son style qu’il va par la suite révéler au sein de la Backside Gallery avec deux expositions « Invisible » en 2016 et « Vestiges » en 2019. S’inspirant des courants classiques et surréalistes, Julien Primard s’appuie sur la technique de la peinture à l’huile dans son travail. Ses compositions prônent l’abandon et nous entrainent vers des lieux insolites, souvent inaccessibles, édifiant ces ruines au rang de monuments, parfois peuplés de personnages anonymes et invisibles. Ses tableaux sont minutieusement préparés grâce à un travail de photographie quotidien et de dessin. Les photos de scooters, de bâtiments, de chaussures usées et autres portes condamnées qu’il accumule deviennent ainsi des fragments qu’il assemble pour constituer ses récits visuels. On retrouve également la quête d’immensité et de liberté comme sujet important à travers les ciels qu’il peint en mouvement dans chacune de ses toiles. Ses oeuvres sont les scènes d’une dualité entre une terre figée et des ciels éphémères créant une forme d’onirisme qui enveloppe le spectateur, le faisant circuler entre des univers parallèles« .
La fresque inaugurée par Marion Bareille, Celine Aycard Dieste, Vanessa Paineau et Bettira Karin a été réalisée en partenariat avec Nora Preziosi, Patrick Pappalardo, Backside Gallery, Centre Social du Grand Canet, Habitat Marseille Provence, Aix-Marseille-Provence Métropole, Département des Bouches-du-Rhône, DRAC PACA – Ministère de la Culture, Préfecture des Bouches-du- Rhône, Ville de Marseille et Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
