Les Thés l’Eléphant et sa célèbre théière à trompe, on connait tous…mais peut-être moins que cette aventure a démarré à Marseille en 1892 au 25 rue Curiol, puis au 97 Bd Camille Flammarion où se situera sa première usine devenue le Laboratoire de Police Scientifique ! Retour sur cette histoire tourmentée, des frères Digonnet jusqu’aux « Fralib » et Scop-ti à Gémenos.
Nouvelles photos et archives, textes entièrement revus et mis à jour…après quelques journées de labeur, voici une toute nouvelle collection regroupant (pour le moment) 51 fiches sur le Plateau et le Parc Longchamp. A picorer…des musées, un réservoirs caché, l’ancienne chapelle d’un couvent, une manufacture de fleurs, l’Institut des Bègues, un chien saucisse qui voulait devenir maire de Marseille…avec cette collection de fiches vous devriez être presque incollable sur ce quartier de Marseille.
Quand un guide conférencier passionné et diplômé en urbanisme et en cartographie, vous emmène en exploration urbaine mêlant sport et culture, ça donne « Urban Hike ». 3 parcours à la saveur particulière au grès de votre forme et de vos envies au départ du Vieux-Port et de la Place Castellane.
Petite découverte d’hier après-midi…trois escaliers pour marcheurs motivés partent vers le Jardin de la Colline…la Montée de la Croix, et plus bucolique la Rue et la Traverse des Amoureux, un nom qui pourrait en fait venir d’une déformation du mot provençal Amourie, qui veut dire Mûrier. Dans tous les cas ce petit quartier labyrinthe aux ruelles s’entremêlant est plein de romantisme et de charme.
Hier soir avant un film au cinéma Artplexe de la Canebière, je me glisse avec curiosité dans l’ascenseur gravissant les 4 étages menant au tout nouveau bar-restaurant « Les Réformés » se trouvant à son sommet. Les portes s’ouvrent sur un écrin très cosy comme on en trouve peu à Marseille…avec la sensation d’arriver directement chez quelqu’un, dans un loft très chaleureux à la déco particulièrement soignée et ses grandes tables d’hôtes et ses coins plus intimes. La nuit noire de décembre laisse tout de même entrevoir le panorama inédit sur Marseille qu’offre son immense terrasse sur l’Eglise des Réformés, la Canebière ou encore la Bonne Mère. On y trouve des couvertures pour les plus adeptes des soirées en extérieurs. Côté prestations, je n’ai pas eu le temps de tester sa restauration, juste un verre, aux tarifs plus élevés que sur la terre ferme (5€ une pression, 3€ une grenadine…). La brasserie le Blum au rez-de-chaussée et son four à pizza et soirées DJ rencontrent déjà un beau succès, « Les Réformés » très (trop) discrètement niché sur son nid d’aigle, devrait également devenir un spot incontournable du quartier, hiver, comme été avec son monumental toit terrasse. (Entrée par le cinéma, ascenseur au rez-de-chaussée).
En fin d’après-midi, curieux, je suis parti découvrir ce nouveau jardin japonais créée en 2021 à l’occasion des 60 ans du jumelage Marseille-Kobé. La Mairie de Marseille et le Consulat Général du #Japon à Marseille avaient proposé, avec le soutien de l’Éducation nationale, un jeu-concours grâce auquel les élèves allant des classes de CE2 au CM2 de la ville collaboreraient à la création d’un nouveau jardin japonais. C’est le Parc Longchamp qui accueille ce minuscule espace, mais ne vous attendez pas à être transporté en plein Kyoto, le jardinet malgré la belle initiative qui en est à l’origine reste très modeste. Et comme d’habitude ce Parc Longchamp au potentiel de dingue, m’attriste… entre déchets non ramassés, cages des fauves remplis de bric-à-brac en tout genre au milieu de statues d’animaux renversés…on attend toujours le retour du « jardin remarquable » malgré quelques plantations, une nouvelle aire de jeux et sa vitrine, la fontaine, toujours aussi magistrale sous le soleil d’automne.
Ce superbe immeuble, peut-être de 1863, richement décoré et réalisé une fois les travaux de la Gare Saint-Charles achevés en 1848, est signé de l’architecte Charles Bodin. Il est situé au 46 Bd de la Liberté au nord du lotissement XIXe siècle qui constitue le quartier du Chapitre. Il a été restauré en 2015-2016 selon les anciennes prescriptions de la Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP).
L’enseigne au dessus du 48 Cours Julien, « Depuis 1935, Lamac, produits de qualité » rappelle la mémoire de cette marque spécialiste du cuir, des accessoires et des machines industrielles liées notamment à l’univers de la chaussure. Avec la crise du Covid, l’histoire de Lamac a pris fin, du moins ici. Les 2000 m² de surface de cet entrepôt du Cours Julien, tout en longueur, va accueillir un nouveau site de production et de formation de la Savonnerie Marseillaise de la Licorne possédant déjà son atelier et sa boutique juste à côté au n°34.