


Baignade cet après-midi sur la délicieuse plage de la batterie des Lions à Malmousque. L’occasion de repasser voir un lieu confidentiel se trouvant juste à sa droite. Je n’ai pas le pouvoir de donner un nom mais ce promontoire, niché au dessus de l’Anse des Cuivres, n’en a pas officiellement à ma connaissance…alors je me permet du moins pour ce site internet de le nommer ainsi en référence aux 5 grands cubes de bétons graffés qui s’y trouvent et qui font office de terrasses privées panoramiques. Un site…très marseillais !
Micro fiche spéciale “L’été qui s’achève” et le camping… Marseille a eu, un temps, un camping de 118 emplacements ici à Bonneveine à proximité de sa plage et de l’Escale Borely ! Baptisé Les Vagues, il ouvrit dans les années 30 pour fermer en août 1991. C’est désormais, depuis 2001, l’emplacement de l’actuelle résidence ” Les Iles Bleues”.
Peut-être mon spot baignade de demain Cette charmante et discrète plage de la presqu’Ile de Malmousque est nichée dans une petite crique où fut établie, à proximité, une batterie militaire dès 1757. La plage de la Batterie des Lions offre une superbe vue sur la baie de Marseille au pied de la coquette Villa Jaune de la Petite Ourse…petites histoires sur la batterie et sa plage à lire ici
On s’interroge souvent sur son nom en passant dans les petites ruelles de #Malmousque. Comment la minuscule impasse Capricieuse a t’elle héritée de son sobriquet…le nom d’une maison ? l’hommage à une ancienne habitante colérique du quartier habituée à tout avoir et tout de suite ! Il n’est est rien, il s’agissait en fait du nom commercial d’un élégant restaurant doté d’une superbe terrasse surplombant les rochers face à l’Ile Degaby. Certaines sources situent de fait l’établissement en contre bas de l’impasse Capricieuse, d’autres rue du Génie, mais les cartes postales de l’époque prouvent qu’il se trouvait bien du côté de l’Anse du Cuivre au pied de l’actuel centre des permissionnaires de la légion étrangère. Il ne reste plus aucune trace de l’établissement et seulement quelques fragments de son histoire.
Une plaque a été dévoilée le 10 septembre 2019 en face du 22 Bd du Parc Zoologique, sur un mur extérieur du Parc Longchamp, dans son quartier d’enfance, à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de l’humoriste et acteur Elie Kakou, inhumé à Marseille, rendu célèbre notamment par son mythique personnage de Madame Sarfati et son rôle de Rafi Stylmod dans La vérité si je mens ! en 1997.
C’est un symbole fort du “tout voiture” qui disparaissait le 22 août 2021 ! Sur la place Ferrié se trouvait depuis 1969 l’emblématique passerelle Rabatau et sa forme de Y. Elle permettait aux automobilistes en direction du rond-point du Prado ou de Sainte-Marguerite d’éviter la place en passant au-dessus. Elle fut démolie dans le cadre des travaux de la ligne de tramway T3 et du tunnel Schloesing. Le chantier de dépose des 360 mètres de linéaire de la double passerelle Rabatau a duré une soixantaine d’heures. La fin d’un axe pratique pour certains, la fin d’une hideuse réalisation en béton pour d’autres !
Cette photo de 1896 ? l’actuel terrain de la Place Victor Hugo, du Lycée du même nom et la Fac des Sciences près de la Gare Saint Charles ! Crée en 1820, le cimetière Saint-Charles, préalablement nommé Saint-Martin, occupa pendant l’essentiel du XIXème siècle cet emplacement. Vite saturé, trop près du centre-ville, on décida d’ouvrir en 1855 un nouveau cimetière qui se situait à l’époque en dehors de la ville, celui de Saint-Pierre. Le cimetière de Saint-Charles fut définitivement fermé en 1876 et disparu en 1896.
On s’est (presque) tous imaginé un jour habiter dans cette superbe maison jaune de Malmousque, et pour cause, elle reste l’une des plus idéalement situées de Marseille…au début du 20ème siècle on pouvait librement y boire un verre où y déjeuner au sein du Restaurant café Buffet. Devenue une Villa baptisée La Joconde, puis la Petite Ourse, elle accueillera un temps Alexandre Guérini, frère de Jean-Noël, ancien président du conseil général des Bouches-du-Rhône. Certains marseillais pensent que le chorégraphe Roland Petit y demeura aussi et que Kad Mérad en fut le propriétaire…mais il s’agissait en fait de villas voisines.
Avec son aspect de test d’oursin ou de base futuriste, ses 36 arcs en acier, dont 12 escamotables, la piscine Tournesol est un modèle iconique de piscine issu d’un programme national de construction de piscines de type industriel, qui a entraîné la construction de 183 piscines de ce type en France à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Du côté de Marseille on trouvait 5 “Tournesol”, 4 sont encore en activité dont une à Bonneveine, la plus ancienne, labélisée “Patrimoine du xxe siècle”, construite en 1970, contre 1975 pour ses petits sœurs.