Suite à la disparition de mon site en mars et son retour en juin, j’œuvre à sa reconstruction…à découvrir une collection de 20 fiches entièrement revues autour du Mucem et de l’Histoire du Fort Saint Jean, du J4 et de la Tourette…la Chapelle Saint Jean, la Statue du Dresseur d’Ourson, le Canal, la réplique de la Grotte Cosquer, l’Hôtel du Commandeur (nouveauté), la Tour du Fanal, du Roy René, les Roches Plates, le Chevalier Rose et même les poteaux à stickers !
L’hôtel de Cabre également baptisée la Maison de l’Échevin de Cabre est le plus ancien immeuble encore existant à Marseille. Son Histoire est celle d’un miraculé et d’un revirement à 90°. Durant l’été 2021, la demeure classée mais privée, était à vendre via une annonce pour 1,2 million d’euros, dévoilant des visuels rares de l’intérieur du bâtiment. L’Hôtel de Cabre qui nécessite un ravalement bénéficie cependant d’un nouvel écrin avec le réaménagement urbanistique de la Grand Rue depuis 2021.
C’est en mettant à jour la fiche du Cinéma les Variétés que j’ai découvert par hasard que l’actuelle Caserne des Marins Pompiers de la Canebière a été fondée sur l’emplacement d’un autre Cinéma…le Noailles, comme ont le voit sur cette photo. Le bataillon de marins-pompiers de Marseille a été créé à la suite de l’incendie des Nouvelles Galeries le 28 octobre 1938, un terrible sinistre qui aura causé la mort de 73 personnes. Si l’état major du BMP se situe depuis 1940 dans la Caserne de Strasbourg, une unité, la plus petite de la ville, trône avec ses véhicules rouges depuis 2003 comme un symbole à côté des lieux même de l’incendie qui aura été à l’origine de la création de ce bataillon militaire. Il a été installé dans l’ancien cinéma Le Noailles, désamianté et détruit en 2000. Le Noailles déjà en activité dans les années 30 était scindé en trois salles en 1976 et attirait une importante clientèle grâce à la programmation de films pornographiques ! Retour sur la petite histoire de ce cinéma et la grande histoire du Bataillon des Marins Pompiers.
Baignade cet après-midi sur la délicieuse plage de la batterie des Lions à Malmousque. L’occasion de repasser voir un lieu confidentiel se trouvant juste à sa droite. Je n’ai pas le pouvoir de donner un nom mais ce promontoire, niché au dessus de l’Anse des Cuivres, n’en a pas officiellement à ma connaissance…alors je me permet du moins pour ce site internet de le nommer ainsi en référence aux 5 grands cubes de bétons graffés qui s’y trouvent et qui font office de terrasses privées panoramiques. Un site…très marseillais !
Micro fiche spéciale « L’été qui s’achève » et le camping… Marseille a eu, un temps, un camping de 118 emplacements ici à Bonneveine à proximité de sa plage et de l’Escale Borely ! Baptisé Les Vagues, il ouvrit dans les années 30 pour fermer en août 1991. C’est désormais, depuis 2001, l’emplacement de l’actuelle résidence ” Les Iles Bleues”.
Peut-être mon spot baignade de demain Cette charmante et discrète plage de la presqu’Ile de Malmousque est nichée dans une petite crique où fut établie, à proximité, une batterie militaire dès 1757. La plage de la Batterie des Lions offre une superbe vue sur la baie de Marseille au pied de la coquette Villa Jaune de la Petite Ourse…petites histoires sur la batterie et sa plage à lire ici
On s’interroge souvent sur son nom en passant dans les petites ruelles de #Malmousque. Comment la minuscule impasse Capricieuse a t’elle héritée de son sobriquet…le nom d’une maison ? l’hommage à une ancienne habitante colérique du quartier habituée à tout avoir et tout de suite ! Il n’est est rien, il s’agissait en fait du nom commercial d’un élégant restaurant doté d’une superbe terrasse surplombant les rochers face à l’Ile Degaby. Certaines sources situent de fait l’établissement en contre bas de l’impasse Capricieuse, d’autres rue du Génie, mais les cartes postales de l’époque prouvent qu’il se trouvait bien du côté de l’Anse du Cuivre au pied de l’actuel centre des permissionnaires de la légion étrangère. Il ne reste plus aucune trace de l’établissement et seulement quelques fragments de son histoire.
Une plaque a été dévoilée le 10 septembre 2019 en face du 22 Bd du Parc Zoologique, sur un mur extérieur du Parc Longchamp, dans son quartier d’enfance, à l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de l’humoriste et acteur Elie Kakou, inhumé à Marseille, rendu célèbre notamment par son mythique personnage de Madame Sarfati et son rôle de Rafi Stylmod dans La vérité si je mens ! en 1997.
C’est un symbole fort du “tout voiture” qui disparaissait le 22 août 2021 ! Sur la place Ferrié se trouvait depuis 1969 l’emblématique passerelle Rabatau et sa forme de Y. Elle permettait aux automobilistes en direction du rond-point du Prado ou de Sainte-Marguerite d’éviter la place en passant au-dessus. Elle fut démolie dans le cadre des travaux de la ligne de tramway T3 et du tunnel Schloesing. Le chantier de dépose des 360 mètres de linéaire de la double passerelle Rabatau a duré une soixantaine d’heures. La fin d’un axe pratique pour certains, la fin d’une hideuse réalisation en béton pour d’autres !