La semaine dernière au hasard d’une déambulation dans le quartier Saint-Victor et de Vauban, je vois un curé pénétrant dans la résidence de l’Archevêque de Marseille et ses superbes jardins en restanque…je tente ma chance…on m’ouvre les portes pour quelques instants afin de découvrir l’un des plus beaux domaines de la ville !
Au 28 rue Vendôme, dans le charmant quartier Saint Lambert et son labyrinthe de ruelles et d’escaliers se trouve une coquette maison bleue dont la porte d’entrée est ceinturée par cette jolie phrase à l’encre blanche « Pour qui veut bien regarder, tout fait art. La nature, la ville, l’homme, le paysage, l’air du temps, ce qu’on appelle humeur, et sur toute chose encore LA LUMIERE »…qui en est l’auteur ? hop, on clique >
Etablissement d’enseignement secondaire et d’enseignement général et technologique, le Lycée Rempart a été crée en 1903 par les architectes Charles Cravio et Pacaud. Ces 16 mètres de hauteur de façades arborent de belles sculptures dont un visage de femme entourée de deux lions surmontés d’une monumentale gravure « Ecole Pratique d’Industrie », son nom d’origine. Mais c’est dans ses entrailles, qu’on été trouvées en 2018, des trésors cachés du Vème siècle et du Moyen-Âge !
Association ouvrière fondée en 1903 et installée ici en 1928 au 120 de la Rue Sainte dans un bâtiment art déco signé de l’architecte Eugène Chirié, l’Imprimerie Nouvelle de Marseille, malgré son nom, est sans doute la plus ancienne de la ville. Cette imprimerie qui appartient à la même famille depuis sa création demeure toujours en exploitation. Depuis le 1er janvier 2019, elle a racheté l’imprimerie BBG et a regroupé les activités en un seul et même endroit. En 2022 le site va prendre un nouveau tournant…sur sa hauteur !
En ce jour férié marquant l’armistice du 11 novembre 1918, je vous propose de découvrir une collection en construction de 12 fiches pour le moment, tel le surprenant camp de l’armée des Indes du Parc Borely et des lieux de mémoire comme l’étonnante crypte militaire de Gaston Gastel ou le Cimetière Militaire Britannique de Mazargues.
Le bombardement américain de Marseille fut un largage stratégique menées par sept vagues de bombardiers de l’US Air force le 27 mai 1944 sur le centre-ville de Marseille, faisant dans la population civiles 4 512 tués ou blessés, et 20000 sinistrés…l’un des bombardements les plus meurtriers que la France ait connu alors que toutes les installations portuaires et militaires sont laissées intactes en prévision du débarquement de Provence. Un fort sentiment antiaméricain, attisé par les autorités locales et les partis collaborationnistes va alors émerger dans la population mais sans parvenir à la retourner.
Une plaque en marbre vient tout juste d’être reposée sur la façade du nouveau cinéma Artplexe, rappelant la tragédie qui est survenue ici lors de la deuxième guerre mondiale…retour également sur les différents immeubles ayant prit place à cet emplacement depuis 1765, de l’Hôpital St Sauveur en passant par la mairie de secteur…
La Tour France 3 fait partie des locaux de France 3 Provence-Alpes à Marseille. Du haut de ses 65 mètres, elle offre une vue imprenable sur la ville et sur le Stade Vélodrome. C’est un ouvrage construit essentiellement en béton et en verre. C’est le 20 septembre 1954, à l’occasion de l’inauguration des locaux marseillais de la R.T.F, que la Tour est officiellement mise en service. Un prix reçu par cet édifice en 2003 lui offre une immunité administrative ! Elle sera donc conservée même si les locaux sont un jour abandonnés.
En contrebas de la Corniche, au niveau de la Pointe du Roucas Blanc, en dessous de l’actuelle résidence les Alpines, se trouvait à la fin du 19ème siècle ce petit établissement “à la Mounette” qualifié de restaurant-casse croûte avec sa terrasse sur mer.
L’École d’ingénieurs de Marseille (également désignée par le sigle EIM) est une ancienne grande école d’ingénieurs française. Fondée en 1891 dans la très discrète rue Duguesclin près de l’Eglise des Réformés, sur le modèle de l’École centrale des arts et manufactures, elle assure pendant près d’un siècle la formation des ingénieurs de la région de Marseille. Elle disparaît en 1975 pour fusionner avec d’autres écoles d’ingénieurs et former l’École supérieure d’ingénieurs de Marseille. Son héritière actuelle est l’École centrale de Marseille. Sur un porche de l’ancien immeuble, quelques lettres apparaissent “E C O L E”, témoins du passé de ces lieux.
