Reconnue comme spécialisée en christianisme et sciences des religions, elle embrasse bien d’autres disciplines qui s’inscrivent au cœur de la culture contemporaine, comme la littérature, la littérature jeunesse, l’histoire de notre région, l’écologie, cherchant à favoriser la promotion humaine, le respect de la nature, la communication entre les personnes et les cultures. La librairie continue à organiser des conférences-débats avec les auteurs sur des sujets aussi variés que le sont les ouvrages proposés. Ces activités se réalisent en partenariat avec d’autres organismes de proximité qui sont partie prenante dans les propositions suggérées par la librairie saint Paul. En juin 2022, la librairie, autrefois gérée par une congrégation de sœurs, est acquise par trois associés basés à Valence dans la Drôme, révèle La Provence. Les nouveaux propriétaires se confrontent rapidement aux défis inhérents au secteur du livre.
Cependant l’enseigne accumule des dettes et déclare… »malgré une fréquentation encourageante, notre situation n’a jamais été aussi délicate. Ces derniers mois, nous avons en effet traversé de nombreuses crises (dettes héritées, émeutes, canicule, mouvements sociaux…) et nous avons aussi accumulé un passif qui pèse lourd sur notre trésorerie et menace notre existence. Les tensions économiques actuelles (électricité, transports, crise du papier, inflation…) ne nous permettent pas, comme nous le souhaiterions, de rattraper ce passif par notre seule activité malgré une fréquentation en augmentation sur la fin d’année 2023″. Les propriétaires se sont tournés vers le diocèse de Marseille, proposant de céder une partie des parts. Une proposition rejetée, motivant l’enseigne à lancer une collecte de fonds sur une cagnotte participative.
Le 12 mars 2024, le diocèse exprime officiellement, via un communiqué sur son site signé par le vicaire général Pierre Brunet et François Leroy, économe du diocèse, son incapacité à promouvoir la collecte de fonds. Une décision justifiée par le manque d’information préalable sur l’utilisation des fonds collectés, ce qui l’empêche de garantir aux donateurs l’usage de leurs contributions.
