Avion P-38 d’Antoine de Saint Exupéry

Île Riou, 13009 Marseille
18108
En 2000, des morceaux de l’avion du célèbre écrivain et poète Antoine de St Exupéry, soit une jambe du train d’atterrissage gauche et des éléments de carlingue furent retrouvés par le plongeur professionnel marseillais Luc Vanrell au large des Calanques, sur la face Nord-Est de l’ïle de Riou.

Deux années plus tôt, le 7 septembre 1998, un patron pêcheur marseillais, Jean-Claude Bianco, assisté de son second, le marin Habib Benhamor, avait fortuitement remonté dans ses filets une gourmette en argent oxydée par un long séjour sous-marin et sur laquelle était gravée l’identité d’Antoine de Saint-Exupéry. Il devenait évident que la zone de disparition du cmdt de Saint-Exupéry avait été localisée.

Remontés à la surface entre le 1er et le 3 septembre 2003, les vestiges de l’avion tant recherché étaient formellement identifiés le samedi 27 septembre 2003 par l’association Aéro-Re.L.I.C (équipe composée de Philippe Castellano, Brian Cyvoct et Christian Vigne) grâce à un numéro matricule retrouvé gravé par le constructeur (Lockheed, Californie) de l’appareil.

Les pièces du Lightning F-5B # 42-69223 sont désormais exposées au Musée de l’air et de l’espace du Bourget, dans un espace consacré à l’écrivain aviateur.

La gourmette d’Antoine de St Exupéry

Mais rien ne permit de donner une conclusion définitive sur les circonstances de sa mort, malgré la simulation informatique de l’accident – à partir des pièces déformées – qui montrait un piqué, presque à la verticale et à grande vitesse, dans l’eau. Fut-elle la conséquence d’une énième panne technique, d’un malaise du pilote ? Certains avancèrent même, au grand scandale de ses proches, l’hypothèse du suicide d’un Saint-Exupéry diminué physiquement (il ne pouvait pas fermer seul la verrière de son appareil), désespéré par le monde qu’il voyait s’annoncer, thèse confortée par certains de ses derniers écrits, au ton franchement pessimiste, par exemple les dernières lignes d’une lettre adressée à Pierre Dalloz, écrite la veille de sa mort :

« Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien. La termitière future m’épouvante. Et je hais leur vertu de robots. Moi, j’étais fait pour être jardinier. »

En mars 2008, un ancien pilote de la Luftwaffe, sur Messerschmitt Bf 109, Horst Rippert, affirma dans le journal La Provence avoir abattu un avion de type P-38 lightning le 31 juillet 1944 dans la zone où se trouvait Saint-Exupéry. En mission pour retrouver un avion ennemi qui survolait la région d’Annecy, Horst Rippert tourna plusieurs minutes au-dessus de la Méditerranée sans rien repérer. Soudain, un avion allié le croisa, 3 000 mètres au-dessous de lui. Horst Rippert tira et toucha. L’avion s’enflamma et tomba à pic dans la Méditerranée. Saint-Exupéry fut porté disparu ce jour-là, donnant lieu au mystère sur sa disparition. « Si j’avais su qui était assis dans l’avion, je n’aurais pas tiré. Pas sur cet homme. », déclara Horst Rippert, qui admirait l’écrivain.

Thèse cependant mise à mal par bien des incohérences. Après la guerre Horst Rippert, frère d’Ivan Rebroff (décédé en février 2008, soit peu avant cette révélation), se reconvertit dans le journalisme et dirigea le service des sports de la ZDF.


SOURCES Wikipédia Antoine de Saint-Exupéry
PHOTOS Ornithorynque & Archives non créditées
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