La villa dite “Paquet” fut bâtie vers 1889 sur une avancée de rocher que Casimir Pey avait acheté aux Ponts et Chaussées en 1886. Elle appartint par la suite à Nicolas Paquet, armateur. La villa a disparu avec l’élargissement de la Corniche tout comme le Chalet du Bien-être, un petit bar-restaurant en contrebas. Cette placette accueille à présent l’été, depuis 2019, l’Îlot de la Corniche, un bar éphémère signé Borderline.
L’eau salvatrice de la Durance parvient le 8 juillet 1847 pour la première fois à Saint Antoine au nord de Marseille, elle arrive sur le plateau Longchamp 2 ans plus tard, le 19 novembre 1849. En 1854, 2 gigantesques bassins filtrants superposés de 4250 m² et 4900 m², pouvant contenir 30 000 mètres cubes d’eau, sont achevés par l’architecte Henri Espérandieu et l’ingénieur Franz Mayor de Montricher, sous le plateau du jardin Longchamp. Cette « cathédrale » classée à l’inventaire des monuments historiques, aujourd’hui oubliée et posée sur 1200 colonnes, cessera d’être utilisée en 1969. Des projets ont bien été évoqués mais rien ne s’est encore concrétisé…
Situé à deux pas de la Gare Saint Charles et de l’ancien Hall d’embarquement de l’aéroport de Marignane, ce grand bâtiment du Bd Charles Nédelec fut construit entre 1936 et 1942 par l’architecte Gaston Gastel afin d’abriter un hôtel de 196 chambres, un restaurant, des boutiques et des appartements d’habitation. Ce projet d’envergure fermera en 1987 emportant aussi sa grande enseigne en façade et son souvenir…découvrez son histoire
Avec la rue de l’Arc, l’une des pionnières du mouvement, la Rue Châteauredon est une des plus végétalisées de Marseille grâce à sa semi-piétonnisation et l’initiative verte de ses habitants. On y trouve des centaines de plantes remplissant certainement un double objectif…embellir et éviter les squats devant les immeubles ! Retour sur l’Histoire de cette charmante petite rue du quartier de Noailles, autrefois une impasse boueuse et impraticable appelée la Rue des Brebis qui s’améliorera aussi grâce à l’initiative de ses riverains dès 1756 !
Construit en 1919 au 17 de la rue Saint Ferréol par l’architecte Henri Ebrard pour y créer le siège de la Compagnie Algérienne, l’immeuble de 4 étages et son impressionnant dôme oscille entre le style art nouveau et le baroque avec ses balcons sculptés, ses ferronneries, et sa grande horloge. Après avoir accueilli le Crédit du Nord et Mango, c’est la chaîne de vêtements japonaise #Uniqlo qui a pris possession des lieux aujourd’hui et en ouvrant pour la première fois au public la salle des coffres du sous-sol…mais ne fantasmez pas trop, on y voit plus que l’ancienne grille en fer forgée. A voir aussi un panneau un peu caché avec un texte de mon cru rappelant l’historique du lieu (collaboration gracieuse je précise)…sinon pour tout savoir il y’a la fiche :
Comme l’a évoqué le street artiste, très engagé, Mahn Kloix lors de sa réalisation il y’a quelques jours, “ce projet est certainement un des plus beaux et des plus osé qu’il m’a été donné de réaliser ! Et malheureusement un des plus dur sujet de notre monde contemporain…“. Cette œuvre monumentale met en lumière la répression subie par le peuple Ouïghour par le régime chinois via le portrait de Tursunay Ziawudun, témoin de l’horreur. (photo de l’œuvre signée fabio13.calmettes).
Inventeur du godet de gouache et de la première acrylique made in France, le précurseur en matière de peinture à l’école, Pébéo, implantée à Gémenos depuis 1989, a vu le jour en 1919 à Marseille dans le quartier de Saint-Marcel au bord de l’Huveaune sur le site actuel de la Communauté Emmaüs. Pébéo ? ce nom est en fait une formule chimique, le “PbO”, le protoxyde de plomb à l’origine des pigments de couleur. D’abord peinture pour le bâtiment, la Pébéo évoluera avec le temps et créera la tendance pour venir également se poser sur les toiles des plus grands dont un certain Picasso ! Retour sur cette étonnante saga familiale, labellisée Entreprise du patrimoine vivant français, fusion des secteurs de l’industrie et de l’art.
Abandonnée, cette église privée construite en 1872 se trouve sur la colline des “Treize Vents” un peu à l’extérieur de la ville, ce qui explique peut-être sa ruine progressive malgré un immense succès lors de sa construction suite à une guérison miraculeuse. La mairie du 11-12 vient de partager une vidéo inédite de l’édifice prise au drone, à découvrir dans cette fiche…