
Ce terrain coincé entre les deux anciennes usines, celle de Legré Mante et de l’Escalette était pendant la deuxième guerre mondiale un axe stratégique sur lequel repose encore les vestiges de celui qu’on appelait le « mur des allemands », un impressionnant mur anti-char barrant la route.

On aperçoit la structure en béton ici en arrière plan
C’était une série de trois rangées de béton armé permettant de barrer la route qui menait de Montredon aux Goudes…une zone hautement sensible car truffées de bunkers et de batteries allemandes. On peut encore apercevoir une partie de ce mur des deux côtés du Chemin des Goudes. Il était à l’époque protégé par une tourelle de R35.
Le 21 avril 1943, un arrêté stipule que “la circulation des piétons sur les routes longeant la côte marseillaise, (notamment: Corniche, plage, etc.) n’est permise que du côté opposé à la mer (le long de laquelle on travaille au fameux “mur de la Méditerranée”) et que tout arrêt est sévèrement interdit et entraîne un danger de mort”.
Dans les années 50 ces vestiges et surtout le terrain servi de camps à des gitans qui y avaient construit des habitations très précaires mêlées à une décharge ou s’entassait des carcasses de voitures…(découvrez une vue aérienne du site dans les années 60 dans l’onglet “Photos”). Entre 1960-1970 ils furent chassés et la zone fut recouverte par des remblais et de la terre pour aménager le parc départemental Adrienne Delavigne.
