
Au numéro 46 de la rue Terrusse une plaque rappelle qu’« Ici a vécu Pierre Mouren héro de la Résistance arrêté à l’age de 17 ans mort pour la France au camp de Dachau -15 février 1926 24 février 1945- promu lieutenant à titre posthume ».
Une rue porte aujourd’hui également le nom de Pierre Mouren. Cette artère qui va de la corniche du Président-John-Fitzgerald-Kennedy à la rue d’Endoume s’appelait Rue de la Roseraie depuis la délibération du Conseil municipal du 13 janvier 1892. Elle doit donc aujourd’hui son nom à Pierre Mouren (1926-1945), résident de cette voie, au n°7, résistant marseillais assassiné à Dachau à l’âge de 19 ans pendant la Seconde Guerre mondiale. Son nom est adopté après délibération du Conseil municipal du 27 juillet 1946. Pierre Mouren était le fils de Gaston Mouren, président de la Compagnie des Quatre-Vents, écrivain fondateur de Fortunio. Pierre Mouren est né à Marseille, le 15 février 1926, n° 7 de la traverse de la Roseraie. En 1942, au lycée Thiers, il entre en relation avec le réseau de Résistance de l’abbé Blanc. Outre diverses actions, le 27 août 1943, il reçoit l’ordre d’assurer une réunion cours Julien. Dénoncé, tout le groupe est arrêté par les Allemands y compris Pierre Mouren, âgé de dix-sept ans. Déporté à Buchenwald, puis à Dachau, il y meurt victime d’une épidémie de typhus, le 24 février 1945. Membre de la France combattante et de Combat, compte tenu des services rendus et de son âge, la commission d’homologation des grades le nomme lieutenant à titre posthume, médaille de la Résistance, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre avec palmes. « Mort pour la France ». La plaque de sa rue éponyme mentionne « Pierre Mouren, né le 15 février 1926, héros de la résistance, arrêté à 17 ans, mort à Dachau le 24 février 1945. Promu Lieutenant à titre posthume ». En 2010 cette plaque en hommage à Pierre Mouren a été détruite dans un accident de la circulation. Pour des questions d’assurance de longs mois se sont écoulés avant qu’une une nouvelle plaque commémorative ne soit posée à l’angle de la rue Pierre Mouren et de la Corniche, quelques jours avant le 8 mai 2011.
