
Cette œuvre datée de 1973 et située près du Palais de la Bourse sur la Place Bir Hakeim est signée André Lauro…elle interroge, les quelques badauds qui y prêtent attention, sur le mythe du chevalier et la plus célèbre de ses légendes, Excalibur.

Le site avant les travaux de 2019
Le nom de l’œuvre, le cavalier, est une référence directe à la chevalerie. La forme de cette sculpture et cette d’une grande épée dont la lame, fichée dans le sol, ne laisse apparaître que la garde et la poignée de l’arme. Cette image rappelle ainsi la légende rédigé à l’époque du Moyen Âge du roi Arthur, monarque des Bretons, et d’Excalibur, l’épée légendaire plantée dans un rocher par Merlin. Certains considèrent qu’Excalibur et l’Épée du Rocher ne sont qu’une seule et même arme, mais dans la plupart des versions de la légende ce sont bien deux épées distinctes. Excalibur a la réputation d’être incassable et de trancher toute matière. Son fourreau protège son porteur de toute blessure. Le roi Arthur, détenant les deux artéfacts, était donc invincible sur les champs de bataille.
Le Cavalier a bénéficié en 2019 d’un ravalement et d’un nouvel écran urbanistique avec le réaménagement du quartier par la Métropole.
Le peintre et sculpteur André Lauro débarque en 1962 à Marseille d’un bateau en provenance d’Algérie où il est né en 1950. Il y retourne en 1965 aux côtés de Fernand Pouillon dont il réalise les dessins de perspectives pour les aménagements touristiques.
Passionné par l’art et la civilisation de l’Afrique, arpenteur de désert, il effectue en 1975 une descente dans le désert du Hoggar (Algérie) où il laisse une sculpture in situ dans le massif de l’Atakor qu’il nomme « Mademoiselle Kala Kala». Il renouvelle l’opération en 1987 avec la sculpture « le berceau d’Ilamane ».
Par ailleurs, il fut pendant six ans professeur d’Arts Appliqués au lycée Diderot à Marseille et Prix de la ville d’Antibes en 1983 lors de la biennale de l’U.M.A.M de Nice.
