
Au 117 de la rue Terrusse, perché à plusieurs mètres de hauteur, sur le pan d’un immeuble fin xixe siècle, est incrusté dans la paroi un insolite cadran solaire métallique gris.Ils sont ainsi encore quelques-uns à Marseille, silencieux et immobiles à tenter de nous indiquer encore le temps solaire par le seul déplacement d’une ombre. On trouve ainsi un cadran circulaire de 1809 au n°1 de la Place aux Huiles au-dessus du Pub Queen Victoria. D’autres ce cachent au sein de l’Observatoire astronomique du Palais Longchamp avec notamment cette inscription “On peut jalonner la marche du temps mais… pas l’arrêter“. Un autre, plus récent se niche Boulevard Garoutte dans le Quartier Saint-Barnabé, réalisé en 1987 par Jean Pakhomoff avec sa devise en grec “H TEXNH MAKPH ” ” L’art est long “. Plus insolite un cadran surmonte la caveau d’une famille au cimetière Saint Pierre, ou encore dans la calanque de Morgiou avec sa devise “Cueille la journée“.
D’autres cadrans solaires marseillais sont à découvrir sur le site de Michel Lalos.
