L’Eau des Collines, Marcel Pagnol, 1962

Chemin des Bellons, 13011 Marseille
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L’Eau des Collines, Marcel Pagnol, 1962
Arrondissement : 11ème

L’Eau des collines est un roman en deux parties, écrit par Marcel Pagnol et publié en 1962. Jean de Florette est le premier tome de L’Eau des collines et Manon des sources en est la seconde partie. À l’origine, les films Manon des sources et Ugolin ont été réalisés par Pagnol en 1952 ; l’histoire a ainsi été adaptée en roman après cette première version cinématographique. En 1986, le réalisateur producteur Claude Berri s’inspire du double roman pour en faire une nouvelle adaptation au cinéma avec les films Jean de Florette et Manon des sources.

L’Eau des collines est composé de Jean de Florette et de Manon des sources, qui présentent les deux parties de l’histoire. En 1952, Marcel Pagnol avait réalisé le film Manon des sources avec sa femme Jacqueline dans le rôle-titre. Dix ans plus tard, il développa l’histoire de Manon dans les romans Jean de Florette (l’histoire du père de Manon, qui se déroule pendant l’enfance de celle-ci) et Manon des sources (dont la trame est très proche de celle du film). En 1986, Claude Berri adapte les deux romans au cinéma : Jean de Florette et Manon des sources. L’Eau des collines est également adapté dans une bande dessinée de Jacques Ferrandez.

Jean de Florette est le premier tome de L’Eau des collines

Résumé : César Soubeyran, dit « le Papet » et son neveu Ugolin sont deux paysans du village provençal des Bastides et convoitent la propriété d’un voisin, Pique-Bouffigue, qui possède une source et la terre la plus fertile du village. Le Papet propose à Pique-Bouffigue l’achat de sa propriété, mais ce dernier refuse. Survient alors une dispute, le Papet saisit les jambes de Pique-Bouffigue qui est perché sur une branche d’arbre. Il chute et meurt peu de temps après. Un couple et leur fille héritent de ces terres. Afin de dévaluer la propriété, le Papet et Ugolin, en secret, viennent boucher la source et abîment la maison, dans l’espoir que la famille la mette en vente. L’héritier est Jean Cadoret, dit « Jean de Florette », du prénom de sa mère, sœur de Pique-Bouffigue. C’est un percepteur venant de la ville qui désire garder la propriété et devenir paysan. Il n’est pas le bienvenu au village: en plus d’être un étranger, il est bossu. Ignorant l’existence d’une source sur ses terres, celle-ci étant bouchée, il doit chaque jour, aller puiser dans une source se trouvant sur sa propriété, mais très éloignée de chez lui. Par calcul, Ugolin établit des liens amicaux avec Jean, dont toutes les tentatives pour faire pousser des cultures et élever des lapins échouent.

Épuisé, mais déterminé à trouver une source salvatrice, Jean utilise des explosifs pour accéder à un point d’eau qu’il pense trouver sous la roche. Il se précipite juste après l’explosion et est frappé mortellement par une retombée d’éclat dans le cou. César et Ugolin rachètent la propriété à la veuve de Jean et entreprennent la culture des œillets sur leurs nouvelles terres.

Manon des Sources est le deuxième tome

Ugolin prospère sur la terre de Jean de Florette, les Romarins, acquise par son parrain Papet et lui, grâce à des manœuvres immorales. Manon, la fille de Jean de Florette, est devenue bergère et vit dans les collines, évitant les contacts avec les villageois. Le Papet, vieillissant, somme son neveu de se marier et d’avoir des enfants. Ugolin, qui a aperçu Manon, en est tombé amoureux. Mais Manon, connaissant le rôle criminel joué par Ugolin dans l’échec et la mort de son père, le repousse, d’autant plus qu’elle s’éprend de Bernard Olivier, le jeune instituteur du village. Elle surprend une conversation entre deux villageois et comprend que tous savaient qu’il y avait une source aux Romarins. Avide de vengeance, elle découvre par hasard le petit lac souterrain d’où provient la source qui alimente le village, et bouche l’ouverture. La panique se répand dans le village et lors d’un sermon, le curé fait comprendre qu’il sait (sans doute grâce à une confession) que les villageois ont porté préjudice au défunt Jean de Florette. L’instituteur, invitant les villageois à un pot pour son anniversaire, a invité aussi Manon. Le village ne parle que du sermon du curé et on commence à accuser Ugolin et le Papet qui se défendent malgré les révélations de Manon.

Un témoin inattendu se présente et confirme les dires de Manon. Ugolin, désespéré, propose de racheter ses fautes en offrant tous ses biens à Manon si elle l’épouse. Elle le rejette et il comprend qu’elle aime l’instituteur. Ugolin se suicide. Manon, aidée de l’instituteur, rétablit le cours de l’eau, au grand soulagement des villageois qui croient à un miracle. Les deux jeunes gens se marient et ont un enfant. En discutant avec une vieille amie revenue au village, le Papet comprend que Jean était son fils, Florette étant tombée enceinte juste avant qu’il parte faire son service militaire en Afrique. Elle lui avait tout dit dans une lettre qui s’est hélas égarée. Ne pouvant faire face à la situation seule, elle avait épousé le premier venu. Rongé de remords, le Papet meurt peu de temps après la nuit de Noël. Le lendemain matin, alors qu’elle se remet de la naissance de son premier fils, Manon reçoit la dernière lettre du Papet qui lui explique toute l’histoire, lègue à son arrière-petit-fils la fortune des Soubeyran et signe « Ton grand-père, César Soubeyran ».


SOURCES Wikipedia l’Eau des Collines
PHOTOS Dominique Milherou & Couvertures livres de Pagnol
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