Portalet de Gachiou et les anciens remparts, l’Aubagne médiéval

Rue Gachiou, 13400 Aubagne
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Le portalet de Gachiou est un vestige de l’Aubagne médiéval, complément défensif de la vieille ville, il est exceptionnellement constitué de pierres de Rognes.

La porte en 1910

Nommée également Porte Royale, elle était l’entrée principale dans la cité avec la Porte Saint-Michel, toutes deux formaient un axe fort de traverse nord-est / sud-ouest. L’entrée à pied dans la ville était assurée par quatre portalets que le Docteur Barthélemy situe : montée de la Cité, montée de l’Echelle, montée Sainte-Rose et Gachiou. Ces trois derniers sont les seuls à avoir laissé quelques traces visibles dans le bâti : les axes de pénétrations dans la ville haute par les rues de l’Echelle et Sainte-Rose (marqués par la présence d’arceaux certainement plus tardifs) et les traces d’arrachement lors de la démolition, en 1898, du portalet de Gachiou que l’on peut voir à l’entrée est de la rue Gachiou. En complément, selon l’office du tourisme de la ville d’Aubagne : « La ville subit l’assaut des troupes de Philippe de Tarente et de celles de Marseille, en 1357. Victime de la guerre entre son seigneur Raymond II des Baux et la Reine Jeanne, la ville est pillée et son château incendié. Il est rendu par la Reine à Raymond II en 1363. Ce seigneur, afin de mettre la cité à l’abri, entreprend dès ce moment la reconstruction des fortifications dont il reste encore aujourd’hui des vestiges. Le plus important en est la Porte Gachiou (« agacho », en provençal, est un lieu d’où l’on observe). Nommée également Porte Royale, elle est l’entrée principale dans la cité avec la Porte Saint-Michel.

Un pont-levis servait à franchir le fossé qui entourait les remparts. Les fortifications sont terminées par François des Baux, frère de Raymond, vers 1374.

Il est possible de dessiner le périmètre de ces remparts qui enserraient l’habitat depuis le sommet de la colline jusqu’à la limite formée par les rues de la Tour, Gachiou, de Guin, le boulevard Georges Clemenceau, l’avenue Thérèse Neveu et le chemin d’Entrecasteaux. Un chemin couvert permettait de descendre vers l’Huveaune. Le rempart était renforcé par la présence de quatre tours carrées et d’une tour ronde.

Parmi les premières, se trouvaient la tour de Clastre, la tour de l’Horloge, la tour Gachiou et la tour de la Dîme. La tour ronde dite du Colombier, fut emportée par une crue de l’Huveaune en 1624. Elle se situait au bout de la rue de la Tour ».


SOURCES Plaque de la commune d’Aubagne & Office du tourisme d’Aubagne
PHOTOS Dominique Milherou Tourisme-Marseille.com & Archives municipales Aubagne
A NOTER Ce site est un blog personnel, ces informations sont données à titre indicatif et son mises à jour aussi souvent que possible. N’hésitez pas à me contacter pour toute correction ou contribution

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