
Le phare Sainte-Marie ou « phare de la Joliette » a été construit en 1855 sur la digue du large, c’est une tourelle cylindrique en pierre calcaire de 21 m sur un corps de logis en maçonnerie.
L’électrification du feu fut effectuée en 1922. Il est désormais éteint et remplacé par le Feu rouge se trouvant à son pied et le Feu vert en face. Ceux-ci mesurent 7 mètres de haut et possède une portée de 7 miles. Le mot phare vient du mot latin pharus, lui-même dérivé du grec Pharos (φάρος), qui est le nom de l’île où se trouvait le phare d’Alexandrie, le mot phare est donc un onomastisme nominal. Cette origine est conservée dans beaucoup de langues, comme dans l’italien (faro), l’espagnol (également faro) et le portugais (farol). Cependant, certaines langues comme l’anglais (lighthouse) l’allemand (Leuchtturm), le néerlandais (Vuurtoren), le danois et le norvégien (fyrtårn), le russe (Маяк) ou le tchèque (Majàk) ont préféré créer un nom composé expliquant clairement la fonction du phare.
Les phares maritimes ont été le premier moyen pour les navires de repérer les zones dangereuses et les ports. Aujourd’hui, avec les systèmes de positionnement modernes, leur utilisation se raréfie. Ainsi, il n’y a que 1 500 phares maritimes encore en service dans le monde.
