
Dès le début du VIème siècle avant J.-C., le développement du commerce maritime et la proximité de la cité phocéenne conduisent les populations gauloises à s’installer en bord de mer. Ainsi, deux villages gaulois s’établissent, l’un ici sur la pointe de l’Arquet, l’autre, plus à l’est, sur le cap Tamaris.
Découvert en 1955, l’habitat côtier de l’Arquet a été exploré jusqu’en 1961 par Charles Lagrand, dans la partie sud-ouest de la pointe. Le village gaulois est protégé par des falaises surplombant la mer côté sud et défendu au nord par une fortification qui barre l’accès au site. L’occupation de cet habitat s’échelonne du début du VIème siècle à la fin du IVème siècle avant J.-C. L’organisation des habitations témoigne d’un urbanisme structuré, composé d’ilots longilignes desservis par deux rues. Au nombre de 35 à 40, les maisons sont à pièce unique, de plan quadrangulaire et occupent chacune 9 à 16 m² de superficie.
A la fin du IVème siècle avant J.-C., le village est incendié et détruit, probablement suite une attaque militaire des Grecs de Marseille. Son abandon permit sans doute l’ouverture des premières carrières littorales au bénéfice de la grande cité.
