Après trois semaines de chantier, la fresque de 100 m² « Le Fabuleux Train de l’Alhambra Palace » signé de la Marseillaise Céleste Gangolphe sur le cinéma de l’Alhambra a été dévoilée le 14 janvier 2025. Un clin d’œil à Guédiguian, à Miyazaki et aux habitants du quartier de Saint Henri.
Le chantier s’est déroulé avec la participation de jeunes en lien avec l’ADDAP 13 dans le cadre d’un chantier d’insertion et avec des jeunes de la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse). Selon l’artiste « Ce train célèbre la capacité du cinéma à nous faire voyager et rêver, en plus d’évoquer un imaginaire cinématographique foisonnant et merveilleux. Pour la majorité des 8 000 enfants et jeunes qui viennent régulièrement au cinéma y découvrir des films avec l’école et/ou les centres aérés, c’est ce qu’ils découvrent et retrouvent de l’Alhambra en y arrivant. Une « fabuleuse » entrée en matière. Pendant le chantier, des classes des écoles de Saint-Henri sont venus à ma rencontre pour échanger autour de la fresque et mon métier. J’ai eu également la chance d’échanger avec les voisin.e.s et habitant.e.s de Saint-Henri au fil des jours. A tel point que certains personnages de la fresque sont issus de ces rencontres…
Un immense merci à tous.tes les peintres pour leur aide et leur soutien : Lotfi, Yanis, Sabri, François, Mohammed, Pascale, Maria, Nico, Elise, Anne, Marion, Jean-Michel, Lena et Prune. Je souhaite enfin remercier William Benedetto, Amélie Lefoulon et toute l’équipe de l’Alhambra de m’avoir confié l’un des murs du plus beau cinéma du monde… »
Ce projet s’est réalisé avec le soutien de l’Etat dans le cadre de l’appel projet Quartiers d’Eté 2024, de la fondation BNP Paribas et de la Ville de Marseille.
Céleste Gangolphe par…elle même : « Après une première vie professionnelle à Paris dans les médias, j’ai navigué entre Lyon, Bruxelles et à présent Marseille afin de me spécialiser dans le dessin et la peinture murale. Je travaille en utilisant plusieurs styles graphiques, ce qui me permet d’adapter librement mes compositions selon les projets. J’essaye le plus souvent d’axer mon travail autour de sujets qui font sens pour moi, comme la question des inégalités sociales, du droit des femmes et LGBTQ+. La fresque permet de répondre à plusieurs problématiques selon les lieux. Cela permet d’embellir, de faire respirer un espace, d’y insérer de la signalétique, de l’humour, de la pédagogie, de l’information… L’idée est de travailler ensemble à l’élaboration d’un projet de fresque, toujours dans un soucis de s’adapter à un espace et de respecter celles et ceux qui y vivent. Pour de nombreux projets, j’amorce les travaux de recherches à travers des ateliers de co-création avec différents publics pour être au plus proche d’une réponse à apporter à un lieu spécifique. Membre du collectif de peinture murale 7e Gauche de 2020 à 2023″.
