
La rue des Minimes, dont le nom provenait de son couvent disparu à la révolution, a été rebaptisée en hommage à Lucien, Louis et Georges Barthélemy, trois frères ayant demeuré dans cette artère, assassinés par la Gestapo les 11 et 18 juillet 1944. Une plaque a été apposée par le mouvement de Libération Nationale sur la façade de la maison où ils ont résidé.

Ancienne demeure des frères Barthélemy
Les trois frères rejoignent la résistance dès avril 1941 et s’intègrent au mouvement Combat, chargés de glaner des renseignements sur les fortifications allemandes après que la Wehrmacht eut envahi la zone sud en novembre 1942. Le 11 juillet 1944 la gestapo assassine sous les yeux de Madame Victoria Barthélemy son plus jeune fils Louis, né en 1912, âgé de 32 ans, ce dernier tentant de s’échapper est abattu de plusieurs balles puis achevé sur le trottoir. À ce moment-là, Georges son frère, né en 1906, âgé de 38 ans, arrivant et voyant la scène se précipite pour aller au secours de son frère, il est immédiatement arrêté. Le dernier des frères, Lucien, né en 1903, âgé alors de 40 ans sera arrêté le lendemain 12 juillet, ainsi que son père ; transféré au 425 rue paradis, siège de la Gestapo, Georges et Lucien seront interrogés et torturés et finalement massacrés avec d’autres résistants à Signes dans le var le 18 juillet 1944.
