
Fondée en 1887 la carrière de Sainte-Marthe est initialement exploitée par la société Ripozzo pour le gypse destiné à la fabrication de la chaux (dont un four est encore visible), elle était communément appelée « Gypserie de Sainte-Marthe ». Etendue sur 28 hectares, elle offre en son extrémité supérieure, à 320 mètres d’altitude, l’un des plus beaux panoramas de la cité phocéenne accessible par les hauteurs du Massif de l’Etoile et du plateau de la Mûre. C’est en 1998 que la société Carrières et Bétons Bronzo Perasso (CBBP) rachète ce site qui ouvre parfois ses portes au grand public notamment lors des Journées du Patrimoine.
Selon un article de Destimed de 2022 « Vingt-six personnes sont aujourd’hui employées sur la carrière, auxquelles s’ajoutent une vingtaine d’autres dévolues au transport des marchandises sur les différents chantiers de la ville, pour une production autorisée de 500 000 tonnes par an. La moitié de ce volume, soit 250 000 tonnes, alimentent les deux centrales à béton et la centrale à graves traitées installées sur le site, le reste de la production étant livré à d’autres clients ou chantiers sur Marseille« . C’est aujourd’hui l’une des trois carrières qui alimentent en matière première les grands chantiers BTP de la ville de Marseille. « La carrière comprend deux types d’activités : l’extraction, le traitement des matériaux ainsi donc que deux centrales à béton et une centrale à graves traitées. Les besoins en eau, pompée du canal [de Marseille], sont de 50 à 60 000 mètres cubes chaque année ».
Quand l’exploitation de la carrière sera définitivement arrêtée, tout sera réaménagé et remis à l’état naturel. « Une fois le gisement épuisé, on remblaie. En fin de vie, ce sera à nouveau la colline » dixit Guy Laborde directeur de la société.
