
Accessible notamment depuis Callelongue et l’escalier des Géants via le sentier jaune, la grotte Saint-Michel d’Eau Douce est constituée d’une vaste galerie qui a été scindée en plusieurs salles par des éboulements ou de vastes coulées de concrétions calcaires. Un passage sous les blocs permet d’accéder à des salles basses à 12 mètres de profondeur.
Les vastes édifices de stalagmites et de stalactites montrent que les ruissellements d’eau chargée de calcaire ont été abondants. Cela explique dans les salles basses la présence de gours constituant une réserve d’eau presque toute l’année. C’est cette eau qui justifie certainement l’établissement des ermites à 100 m de là. La grotte de l’ermite, au nord-est de celle-ci, a abrité au moyen-âge, un ermitage et une petite chapelle troglodytique qui portait le nom de Saint-Michel d’eau douce. Elle fut donnée en 1395 au frère ermite François. Au XVIIème siècle, elle portait le nom de San Miquel de Ayga Dossa. Saint-Michel d’Aigue-Douce. En 1980, on pouvait encore voir les vestiges du mur de clôture, des traces d’aménagement dans le rocher mais il n’y a plus aucune trace de la chapelle. Dans un acte de propriété foncière des archives de Saint-Victor, il est fait mention d’une source vraisemblablement située dans la grotte Saint-Michel actuelle L’ermitage a été abandonné après 1751.
A Saint-Michel d’Eau Douce, et dans la grotte de l’Ours, on a retrouvé des silex taillés, des haches polies qui prouvent qu’une peuplade y vivait au néolithique.
