
C’est ici à son domicile du 116 Boulevard Notre-Dame qu’est décédé le 27 août 1966, le journaliste Léon Bancal, rédacteur en chef du « Petit Marseillais« , fondateur du « Provençal », membre de l’Académie des sciences, lettres et arts de Marseille. Une rue lui rend hommage depuis 1982 dans le quartier de la Barasse.
Léon Marie Eugène Bancal est né a Marseille, le 13 décembre 1893, d’une famille originaire d’Arles. Il fut élève au lycée de Marseille. Au cours de la guerre 1914-1918 il est promu officier, décoré d’une Croix de Guerre à Verdun. Après les hostilités, il entre comme journaliste au Petit Marseillais pour lequel il effectue des enquêtes en Allemagne, en Italie, au Proche-Orient. Écrivain, il compose quelques pièces de théâtre. Chevalier de la Légion d’honneur en 1932, il est élu à l’Académie de Marseille en mai 1935. Mobilisé en 1939, il est détaché au ministère de l’information. Au lendemain de l’armistice, il ne reprend pas son métier de journaliste. À la Libération, il est l’un des rédacteurs qui prend en main les destinées du journal Le Provençal dont il devient le directeur. Il décède après une longue et cruelle maladie à son domicile, 116 boulevard Notre-Dame, le 27 août 1966.
