
Au 14 A de la rue d’Aubagne, plus de traces de l’institution “Au vrai chichi marseillais”, maison fondée en 1921 par Bruno Frères. Une carte postale des années 90, quand l’entreprise était encore en activité, nous donnait la recette de la célèbre friandise marseillaise…
“Obtenus, calibrés par compression de la pâte (eau bouillante, farine, sel, levure) dans un cylindre à piston, les « chichis » (oiseaux) « frégis » (frits), lovés comme des câbles dans une grande bassine et depuis le début du siècle on les débite aux ciseaux, croustillants et sucrés, à la demande du client”. Je n’ai pas retrouvé à ce jour la date de fin de l’entreprise à cette adresse, peut-être vers 1993.
En 1907, Alexis Guglielmi popularisa le chichi à Toulon, s’en attribuant la paternité bien que son existence soit mentionnée dans des publications provençales de la deuxième moitié du XIXe siècle. Il était vendu sur le cours Lafayette et fabriqué au quartier Besagne, quelques centaines de mètres plus bas, dans la rue de la Pomme-de-Pin. Cette maison, baptisée « G. Toine » par Antoine Guglielmi, son fils, installée dans la rue Vincent-Courdouan depuis 2007, ferme ses portes en 2022, comme l’annonce Marc Guglielmi, arrière-petit-fils du fondateur.
À Marseille, c’est une véritable institution à L’Estaque, depuis les années 1930


