
Dès 1829, le 36 de la rue Paradis accueillera dans ce très bel immeuble, un club d’un nouveau genre à Marseille dédié à la littérature et la science, destiné à former un contre-poids à l’indifférence qui domine dans la ville à cette époque pour tout ce qui ne tient pas immédiatement au commerce ! Mille abonnés fréquentent alors le Cercle dont Stendhal, le poète Victor Gélu ou encore l’architecte Pascal Coste créateur notamment du Palais de la Bourse. 5300 ouvrages des bibliothèques de la ville de Marseille proviennent d’un don réalisé par le Cercle Athénée, certainement lors de son arrêt probablement lors de l’arrêt de ses activités fin 19ème, début 20ème.

Stendhal, un des membres du Cercle Athénée
L’Athénée s’est dotée dès sa fondation d’une vaste et “magnifique” bibliothèque, selon les guides touristiques de l’époque, proposant également tous les journaux et toutes les publications hebdomadaires ou mensuelles du moment. Le cercle proposait durant la saison d’hiver des cours gratuit de chimie, de littérature, de géologie, de physique dispensés par des professeurs dans un amphithéâtre qualifié de “spacieux et élégant”.
On y entendait souvent aussi la lecture de pièces en vers ou en prose que les journaux de Marseille et de Paris ont ensuite reproduites. Plus d’une fois le marseillais Joseph Méry a ainsi donné aux sociétaires et aux visiteurs de l’Athénée la primeur de ces feuilletons satiriques que toute la France a applaudis.
Le cercle disparaîtra, certainement à la fin du 19ème siècle comme de nombreux autres entités alors présentes dans tout Marseille, le Pythéas place Noailles, le Cercle Pieux, le Cercle des Bourgeois, le Cercle des Arts, le Cercle des Phocéens, du Commerce…
